L’Union européenne a approuvé vendredi des
sanctions contre 59 proches du président ivoirien sortant Laurent Gbagbo.
Les 59 personnes qui figurent sur cette liste, dont deux ressortissants
français, sont désormais interdites de visas pour l’UE.
Voici la liste de ces 59 personnes, dont 32 hommes et femmes accusés de
participer au « gouvernement illégitime » de M. Gbagbo, six membres du Conseil
constitutionnel accusés d’avoir « participé à la validation de faux résultats »,
le chef d’état-major des Armées, des directeurs de journaux ou encore le
directeur général du port autonome d’Abidjan.
– Yapo Yanon, ministre de la Justice dans le gouvernement de M. Gbagbo
– Alain Dogou, ministre de la Défense
– Emile Guiriéoulou, ministre de l’Intérieur
– Charles Dallo, ministre de l’Economie et des Finances
– Augustin Kouadio Komoé, ministre des Mines et de l’énergie
– Christine Adjobi Nebout, ministre de la Santé
– Benjamin Yapo Atsé, ministre de la Construction
– Malick Coulibaly Issa, ministre de l’Agriculture
– Ahoua Don Mello, ministre de l’Equipement
– Blaise N’Goua Abi, ministre des Transports
– Anne Jacqueline Lohouès Oble, ministre de l’Education nationale
– Angèle Gnonsoa, ministre de l’Enseignement technique
– Lazare Koffi Koffi, ministre de l’Environnement
– Elisabeth Badjo Djékouri, ministre de la Fonction publique
– Charles Blé Goudé, ministre de la Jeunesse, président des Jeunes patriotes
– Philippe Attey, ministre de l’Industrie
– Danièle Boni Claverie, ministre de la Famille
– Ettien Amoikon, ministre des techniques de l’information
– Ouattara Gnonzié, ministre de la Communication
– Alphonse Voho Sahi, ministre de la Culture
– Kata Kéké, ministre de la Recherche scientifique
– Franck Guéi, ministre des Sports
– Touré Amara, ministre du Commerce
– Richard Kouamé Sécré, ministre du Tourisme
– Anne Gnahouret Tatret, ministre de la Solidarité
– Nyamien Messou, ministre du Travail
– Justin Koné Katina, ministre délégué au Budget
– Thomas N’Guesso Yao, ministre délégué chargé de l’Enseignement supérieur
– Odette Lago Daléba Loan, secrétaire d’Etat à la vie scolaire
– Georges Armand Alexis Ouégnin, secrétaire d’Etat chargé de l’Assurance
maladie
– Raphaël Dogo Djéréké, secrétaire d’Etat chargé des Handicapés
– Dosso Charles Radel Durando, secrétaire d’Etat chargé des Victimes de
guerre
– Timothée Ahoua N’Guetta, membre du Conseil constitutionnel
– Jacques André Daligou Monoko, membre du Conseil constitutionnel
– Bruno Walé Ekpo, membre du Conseil constitutionnel
– Félix Tano Kouakou, membre du Conseil constitutionnel
– Hortense Kouassi Angoran, membre du Conseil constitutionnel
– Joséphine Suzanne Touré, membre du Conseil constitutionnel
– Konaté Navigué, président des jeunes du FPI, accusé d’incitation à la
haine et à la violence
– Patrice Bailly, conseiller sécurité de M. Gbagbo
– Marcel Gossio, directeur général du port autonome d’Abidjan
– Alphonse mangly, directeur général des douanes
– Marc Gnatoa, chef de milice, accusé d’exactions
– Moussa Touré Zéguen, responsable de milice, accusé d’exactions
– Geneviève Bro Grébé, présidente des Femmes patriotiques de Côte d’Ivoire,
accusée d’incitation à la haine et à la violence
– Marie Odette Lorougnon, secrétaire nationale des femmes du FPI, accusé
d’incitation à la haine et à la violence
– Félix Nanihio, secrétaire du Conseil national de la Communication
audiovisuelle, accusé d’être un « complice actif de la désinformation »
– Stéphane Kipré, directeur du journal, Le quotidien d’Abidjan, accusé
d’incitation à la haine et à la violence
– César Etou, directeur du journal Notre Voie, accusé d’incitation à la
haine et à la violence
– Jean-Baptiste Akrou, directeur du journal Fraternité Matin, accusé
d’incitation à la haine et à la violence
– Général Philippe Mangou, chef d’état-major des armées, accusé de
« répression des mouvements populaires et de soutien explicite à M. Gbagbo »
– Colonel Affro, adjoint au commandement supérieur de la gendarmerie,
accusé de « répression des mouvements populaires de février, novembre et
décembre 2010 »
– Laurent Ottro Zirignon, président de la société ivoirienne de raffinage,
accusé d’avoir contribué « au financement de l’administration illégitime de M.
Gbagbo »
– Abdoulaye Diallo, président de la Société générale d’importation et
d’exportation de Côte d’Ivoire, accusé d’avoir contribué « au financement de
l’administration illégitime de M. Gbagbo »
– Kassoum Fadika, directeur de la compagnie pétrolière Petroci, accusé
d’avoir contribué « au financement de l’administration illégitime de M. Gbagbo »
– Simone Djédjé Mama, directrice générale du Trésor, accusée d’avoir
contribué « au financement de l’administration illégitime de M. Gbagbo »
– Lambert Feh Kessé, directeur général des Impôts, accusé d’avoir contribué
« au financement de l’administration illégitime de M. Gbagbo »
– Frédéric Lafont (ressortissant français), entrepreneur, accusé d’être
« susceptible d’agir en violation de l’embargo »
– Mme Frédéric Lafont, née Louise Esme Kado (ressortissante française),
entrepreneur, accusée d’être « susceptible d’agir en violation de l’embargo »
afp