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Dakar by night: Le sexe se vend comme des petits pains

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Le sexe se vend bien au Sénégal, plus particulièrement à Dakar. C’est du moins le constat fait, après un tour dans différents endroits de la capitale sénégalaise.

Parcelles Assainies, Grand-Yoff, Almadies, Place de l’indépendance sont des hauts lieux du Dakar by night. À ce titre, ils ont en commun d’être des zones de prédilection de la prostitution juvénile. À ce jeu, les Almadies remportent la palme. Le quartier chic a la particularité d’accueillir des prostituées de tout âge, particulièrement de très jeunes filles, et de toute nationalité (Bissau-Guinéennes, Gambiennes, Libériennes, Ghanéennes, Nigérianes et autres Sierra-Léonaises).

02h passées de quelques minutes, les travailleuses du sexe ont envahi la chaussée, malgré le froid qui s’est abattu sur la capitale. Les accoutrements sont suggestifs. Les mini-jupes l’emportent largement sur les autres tenues.  »Vous me donnez 30.000 francs et je vous donne un plaisir inédit », propose une belle de nuit d’un ton aguicheur. Sentant qu’elle n’a pas affaire à un client, elle s’éloigne.

Il faut plusieurs tentatives pour réussir à en faire parler une. Awa Diallo, une jolie nymphe, consent à se livrer.  »Nous nous adonnons à la prostitution parce que nous sommes pauvres », souligne-t-elle, avant de renseigner que  »certaines personnes sont prêtes à débourser 100.000 F CFA, voire 200 000 F CFA pour satisfaire leur libido. Surtout les émigrés ou les Occidentaux ».

Place de l’indépendance

Après les Almadies, cap sur la Place de l’Indépendance. Il est quatre (4) heures. Le calme des lieux contraste avec l’ambiance des Almadies. Quelques rares prostituées sont plantées le long du trottoir, à quelques encablures du Palais présidentiel. A peine le taxi s’arrête-t-il qu’une jeune demoiselle s’avance, sourire aux lèvres. Après un petit  »’salamalékum » (salutation), elle lance de but en blanc :  »je suis prête pour 20 à 10 000 francs.

Vous pourrez faire tout ce que vous voulez avec moi, pour une durée de trente minutes d’une partie de jambes en l’air ». Sachant qu’elle a affaire à un journaliste, elle s’éloigne en maugréant. Plus loin, une autre prostituée accepte de se confier.  »Je vis seule, avec ma mère. Elle avoisine les 70 ans et je n’ai pas de travail pour l’aider. Aujourd’hui, le peu que je gagne, en une nuit, peut nous nourrir pendant une semaine. Car, je peux gagner parfois 30.000 francs, la nuit », explique la prostituée de 20 ans.

Sa copine Binta Thiam renchérit :  »Nous sommes toutes les deux pauvres. Nous devons nous débrouiller pour survivre. Nous n’avons pas d’autre choix que de nous prostituer », confie-t-elle. Binta ne manque pas de stigmatiser les policiers. ‘’Souvent, lorsque tu montres tes papiers, ils demandent autre chose, rien que pour obtenir de l’argent’’.

Patte d’Oie

Le constat est donc que la prostitution a atteint un seuil paroxysmique dans la capitale sénégalaise. La Patte d’Oie ne déroge pas à la règle. Il est zéro heure passé au  »Tropique » de la Patte d’Oie. Le bar, bien connu des Sénégalais, est situé à proximité du pont Sénégal 92. Ici, le tarif pratiqué permet de comprendre l’affluence des clients. D’ailleurs, des jeunes filles habillées de tenues qui ne laissent rien ignorer de leur anatomie (string et spencer) se trémoussent au son d’une musique feutrée.

Ici, les chambres situées au premier étage peuvent accueillir une dizaine de personnes.  »Je suis là, parce que je cherche de l’argent pour subvenir à mes besoins, sans déranger mes parents », confie Khady Guèye. Soudain, une de ses copines interrompt notre entretien et lui fait comprendre que parler avec un journaliste n’apporte rien,  »à part le risque d’être identifiée par un proche ». Toutefois, une autre fille consent à révéler les habitudes de la maison.  »Ici, nous ne sortons pas.

Car nous faisons des affaires avec les propriétaires du bar. Tout se passe sur place. La chambre est à 5000 francs. Pour un seul coup, c’est 5000 francs. Si tu es un vrai homme qui fait plus de 5 coups, tu multiplies le prix par 5 ».

Si la misère semble être la cause première de la prostitution, ce commerce du sexe semble parti pour atteindre des proportions inquiétantes.
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6 Commentaires

  1. (Bissau-Guinéennes, Gambiennes, Libériennes, Ghanéennes, Nigérianes et autres Sierra-Léonaises).

    En vérité, le Sénégal va devenir de plus en plus le pays bordel de la sous-région, parce que non seulement chez YAYA DIAMMEH aucun proxénète ni aucune prostituées de quelque nationalité que ce soit ne peut y pratiquer, mais toutes celles qui veulent gagner plus que partout en Afrique de l’Ouest, va venir à Dakar, Saly, Cap-skring, M’bour. Tout ceci parce que nos gouvernants ne voudraient pas donner à l’OCCIDENT (Europe et Etats-Unis) que nous restreignons les libertés individuelles selon leurs valeurs. C’est ça la vérité et de plus en plus le SENEGAL va être le bordel de l’Ouest africain parce que nulle part ailleurs sur le continent une prostituée ne peut gagner plus de 5000 en 1 heure ou trente minutes de compagnie avec un homme…… C’est à nous de sensibiliser les Sénégalaises avant de nous « attaquer » aux étrangères qui envahissent Dakar depuis ces cinq dernières années. Le taux de prévalence a baissé, mais je crains que les statistiques pour l’année 2014 soient dramatiques

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