(APS) – Christian Salvy, directeur général de la société de transport Dakar Dem-Dikk, a été ’’relevé de ses fonctions’’, sur décision du chef de l’Etat, a annoncé le secrétaire général du syndicat des travailleurs.
’’Le directeur général, Christian Salvy, a été relévé de ses fonctions à la suite d’un compte rendu fidèle’’ de la situation de la structure, a dit M. Goudiaby à l’issue d’une audience avec le président Abdoulaye Wade.
S’exprimant sur les ondes de la radio Walf FM, il a ajouté que le chef de l’Etat a donné aux travailleurs ’’la lourde responsabilité’’ de se concerter pour ’’désigner un nouveau directeur général’’.
Après leur rencontre avec le président Wade, les syndicalistes ont décidé de lever leur mot d’ordre de grève et de reprendre leurs rotations mercredi à 5h du matin.
En grève depuis jeudi dernier, les travailleurs de DDD réclamaient, en plus du départ du directeur général Christian Salvy, la réparation de 300 bus en panne, soit les ¾ de l’effectif du parc destiné au transport public, le paiement d’une compensation financière de 12 milliards de francs CFA.
Selon Mamadou Goudiaby, le chef de l’Etat a demandé ’’le rencensement de l’ensemble des pièces’’ dont les bus ont besoin et de le rejoindre ’’dès demain (mercredi) afin que le problème de l’achat des pièces détachées soit diligenté’’.
Sur la question de la compensatin financière, a-t-il indiqué, le président de la République a dit qu’il en fait ’’son affaire’’.
Aps.sn
Le directeur général de Dakar Dem Dikk aurait été limogé de son poste. Il paierait ainsi les frais de la grève illimité de ses agents. En effet, ces derniers qui ont paralysé le secteur du transport en commun pendant presque une semaine (jeudi 03 juin) demandaient la démission de Christian Salvy. Le Président de la République du Sénégal, Me Abdoulaye Wade qui a reçu en audience ces agents au palais de la République leur a fait savoir qu’il n’était pas au courant sinon il l’aurait réglé depuis longtemps.
D’après nos sources, ces travailleurs de Dakar Dem Dikk qui réclamaient entre autres une protection sociale et sanitaire, le respect des cotisations à l’IPRES, le versement des subventions dues par l’Etat à la société, le départ de leur directeur, auraient décidé de suspendre leur mot d’ordre de grève en attendant de trouver gain de cause sur les autres points de leurs revendications
pressafrik.com