Selon le journal EnQuête, les derniers résultats à l’élection présidentielle au Mali donnent largement victorieux Ibrahim Boubacar Keïta dit IBK. Le score dépasse largement les 50%, selon des sources dignes de foi, du reste confirmées par le ministère malien de l’administration territoriale. Mais ce que la presse internationale ne dit pas encore – ou hésite à dire – c’est que le second sur la liste ne veut pas reconnaître ces résultats.
Soumaïla Cissé, leader de l’Union pour la République et la démocratie, qu’il dirige, estime en effet qu’il y a des résultats qui ont été préfabriqués. L’ex-Président de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) qui avait d’ailleurs accordé une grande interview à votre canard préféré, s’offusque du fait que des résultats soient proclamés avant terme. Ses partisans n’hésitent pas à parler de complot électoral. Le scénario guinéen ? C’est sans doute pour conjurer tout spectre de retour à l’anarchie que des réseaux souterrains se sont mis à l’oeuvre.
Côté sénégalais, le contact a été établi avec le candidat de l’Urd, Soumaïla Cissé, pour qu’il garde une posture sereine dans un contexte de crise. La France, naturellement est à l’oeuvre tandis que des personnalités ressources font la navette entre Paris-Bamako et Dakar. Histoire d’arrondir les angles et que le processus électoral aboutisse à l’installation d’un nouveau Président reconnu par les Maliens mais aussi à l’international. Pour cela rien n’est négligé ; une vraie machine.
Sans doute que des offres seront faites à Soumaïla Cissé pour qu’il mette de la glace dans son bissap. Ce qui est sûr, au regard de ce qui se déroule sous nos yeux, c’est qu’IBK est le prochain président du Mali. Et que la communauté internationale qui suit tout au grain, ne laissera rien perturber ce scénario.
A noter que Les observateurs internationaux sont satisfaits de la transparence du scrutin, aussi bien les observateurs indépendants de l’Union africaine que de l’Union européenne.
nettali