« L’homme n’est pas seulement un assemblage de cellules, mais un organisme fluidique, magnétique, radiant et spirituel » disait G.Barbarin . On peut étendre la portée de cette citation à tout ce qui vit ou à tout ce qui existe. En tout état de cause, cette phrase explique assez bien le fondement de l’attachement des peuples du monde en général et africains en particulier aux vertus médicinales et autres des plantes. Ainsi nous tenterons à travers ce qui suit, de vous montrer ces pouvoirs des plantes autre que thérapeutiques.
Comment écouler rapidement sa marchandise ?
1 Laver les mains dans une eau contenant dissoute une poudre d’un gui (Loranthus), de « gnagnaka » (genre Combretum) ou bien glisser dans sa poche un chiffon ou un petit sac contenant une certaine quantité de la dite poudre et faire inchala de très bonne recettes.
2 Piler ensemble des feuilles et un gui de « lingué » (Afzelia africana), des feuilles de Lawsonia alba, une terre prise sur la place du marché, une autre sur une galerie à fourmi cadavre. Pétrir le tout d’eau. Avec la pâte obtenue, couvrir la main droite ou gauche. Placer de larges feuilles vertes dessus, puis bander. Le soir, enlever pâte et emballage. Après cette opération, tout ce que l’on saisit ou touche de sa main est sûr d’être vendu inchala à bref délai. Recommencer l’opération lorsque la main s’est détendue.
3 Un dimanche, concasser ensemble sept morceaux de résine de Commiphora africana et une bonne poignée de Evolvulus alsinoides. Mettre sur un charbon ardent dans un récipient, une bonne pincée du produit obtenu, puis exposer les deux mains à la fumée qui se dégage du dit récipient. Passer ensuite la paume des deux mains encensées sur la figure qu’on caresse de haut en bas. Renouveler le plus fréquemment possible l’opération pour faire de fructueuses recettes.
Pour vivre dans l’aisance
Se procurer une racine d’Anona senegalensis qui croît au centre d’une galerie à fourmi cadavre. Ajouter à cette racine tous les vivres qui se vendent sur la place du marché avant de l’enfouir dans la cour de la concession. L’occupant de celle-ci ne manquera jamais de quoi manger.
Pour faciliter toute entreprise et avoir la renommée !
S’encenser de temps en temps avec le mélange de la poudre des racines des plantes suivantes : le « berwelngél », le « tembou », le « xérégne ». D’ailleurs, une femme qui boit la décoction des deux dernières plantes citées, conçoit très facilement.
Serigne Samba Ndiaye : Phytothérapeute : web : www.sambamara.com, skype : sambamara
Merci beaucoup pour les conseils mais si on pouvait avoir la signification d’Anona Senegalensis ce serait bien le nom (en wolof)
Bonjour yayesény3. Anna Sénégalensis c’est du dougóor.merci