Avez-vous des nouvelles de Wade ?
Dernièrement, on a failli se rencontrer chez Ousmane Ngom. Quand je voyage dès fois, je prends l’avion avec lui. On se fait la bise.
Qu’est-ce que vous vous dites quand vous vous rencontrez ?
On ne parle pas. La dernière fois, on s’est donné rendez-vous. Il est venu me voir à l’hôpital. J’étais gravement malade. On a parlé de tout et de rien pendant 4 heures. C’était à la veille de son retour au Sénégal, après sa défaite. Je lui ai dit : «Vous partez au Sénégal, mais attention, le Sénégal n’a pas besoin de troubles. Les gens souffrent trop. Ne pensons pas à nous. Pensons aux autres qui veulent être soulagés. C’est à cela que nous devons travailler.» Trois jours après, il est venu au Sénégal.
Qu’est-ce qu’il vous avez répondu ?
Il m’a dit : «Je m’en vais.» C’est après que je me suis rendu compte que ce n’était qu’une simple mise en scène. Il est très populaire. A partir de 1988, quand on disait que Abdoulaye Wade est là, c’est comme s’il y avait une force surnaturelle qui projetait les gens dehors. Personne n’a eu cela.
EXTRAUT ENTRETIEN LOBS
Ce n’est pas la popularité de Wade qui nous intéresse, mais des réalisations qu’aucun autre président n’a osé rêvé de l’indépendance à son élection. Des réalisations que Macky Sall ne réalisera jamais de sa vie. Et ces réalisations, nous disons haut et fort que nous ne laisserons aucun apprenti sorcier les enterrer pour pouvoir exister ou faire exister son légionnaire.