Daouda Faye, responsable libéral à Kaolack et vice-président du Sénat, fait un diagnostic sans complaisance de la situation du Pds dans le Saloum. Dans cet entretien qu’il nous a accordé, il y aborde également la crise énergétique qui frappe de plein fouet le Sénégal. La candidature de Wade en 2012, son âge ne sont pas en reste… Entretien.
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Vous êtes un des responsables du Pds à Kaolack, comment se porte votre formation politique au niveau de la région ?
A Kaolack, également au niveau des autres localités, nous sommes en train de préparer la présidentielle 2012. Je suis pressenti pour coordonner le comité électoral départemental. Cette fois-ci, je pense que les gens seront plus réalistes. Et que l’on sache qu’il ne s’agit pas d’une consécration pour qui que se soit. Il s’agit d’une mission confiée à différents responsables. Nous nous concertons pour définir un plan d’action, avant d’aller à l’assaut des suffrages de nos concitoyens du département de Kaolack…
Le Pds a perdu, presque, toutes les collectivités locales de Kaolack, peut-on avoir une idée des leviers sur lesquels, vous comptez vous appuyer pour reconquérir la région ?
Les élections locales sont les plus difficiles. Dans la mesure où ce n’est pas une question de parti, mais de proximité. Nous avons fait de mauvaises investitures ; et il faut reconnaître que la proximité l’a emporté sur l’appartenance à un parti. Les listes dissidentes ont fait la différence. Je suis convaincu que nous sommes majoritaires au niveau de la région. Nous ne sommes pas inquiets. Nous pensons que la présidentielle étant une élection unitaire autour d’un candidat, on n’aura pas les problèmes qu’on a connus aux locales. Tout le monde autour de Wade, nous gagnerons sans difficulté.
Donc vous êtes optimistes, qu’il n’y aura pas de division entre responsables libéraux ?
Il n’y a pas de raison. Nous ne pouvons pas être divisés. Il n’y a qu’un seul candidat. Ceux qui ne sont pas pour doivent aller ailleurs. Je vous le dis, nous sommes largement majoritaires.
Parlons maintenant de la crise énergétique. M. Faye, l’électricité manque terriblement au Sénégal. Le pouvoir semble ne pas avoir de solutions ?
C’est une crise récurrente, qui ne date pas d’aujourd’hui. En 2000, Wade a hérité d’un système énergétique déglingué. Le problème, il est d’abord structurel. On a essayé plusieurs solutions. Et beaucoup d’argent a été injecté dans le domaine de l’électricité, 800 milliards. Cela veut dire que la situation était catastrophique. Comme on dit, en taquinant nos amis de l’opposition. En 2000, les Sénégalais étaient malheureux, aujourd’hui, ils sont mécontents. Sous peu de temps, ils seront souriants. Le Président de la République et son équipe sont en train de mettre les bouchées-double pour s’attaquer à tous les secteurs qui bloquent la solution à ce problème difficile. Il s’y ajoute que la conjoncture internationale ne nous arrange pas. Le baril de pétrole qui était à 29 dollars, s’échange aujourd’hui à 100 dollars. Il faut maintenant que les gens soient un peu plus patients. Si le gouvernement était resté les bras croisés, on aurait pu avoir des inquiétudes. Mais chaque jour que Dieu fait, il y a des actes concrets qui sont posés, et qui vont dans le sens la résolution définitive de ce problème.
Et pourtant, on a l’impression que ceux qui sont au pouvoir n’ont pas la clé de la solution ?
Ah si, la clé de la solution maintenant on l’a, puisqu’il y a une commission mise en place et qui a diagnostiqué tous les maux. Et des évaluations ont été faites. Il y a un tableau de bord planifié pour un plan d’action, qui nous permettra de sortir de la crise, définitivement, en 2014. Mais des améliorations vont se faire sentir en 2011. C’est du concret, et il faut que les Sénégalais adhèrent à ce plan d’action.
Quelle lecture faites-vous de la proposition de M. Moustapha Niasse, à savoir diminuer drastiquement le train de vie de l’Etat ?
J’ai lu mon aîné Moustapha Niasse. D’abord, je le félicite pour l’objectivité avec laquelle, il a abordé la loi sur la parité. C’est une bonne chose de reconnaître que le président Wade a eu une bonne initiative en faisant voter cette loi. Par contre, sur sa solution de sortie de crise pour régler le problème de l’énergie, je dirais que c’est un début de proposition. Il manque vraiment de chiffres. C’est une analyse qui n’est pas approfondie, donc incomplète. Je pense qu’il va continuer son analyse pour nous permettre de mieux comprendre…
En plus de la crise énergétique, la crise sociale est une réalité palpable, ne craignez-vous pas le scénario tunisien ?
Ce n’est pas la même chose. Et puis, il n’y a pas de crise sociale en tant que telle. Au Sénégal, toutes les libertés sont garanties à tout point de vue. Maintenant, il y a le problème du coût de la vie. N’empêche, le pouvoir prend des initiatives hardies, en baissant drastiquement le prix de certaines denrées de première nécessité.
Revenons dans le monde politique, Wade est-il le candidat idéal pour le Pds en 2012 ?
Mais oui. Un autre candidat aurait divisé le Pds. Hormis Idrissa Seck, tout le monde dit qu’il est le meilleur. Nous sommes dans un parti démocratique, le débat n’y est pas interdit. Tout le monde s’exprime. Mais quand un parti souverain choisit, le débat est clos. Certaines instances comme comité directeur se sont déjà prononcées. Et bientôt, le congrès va tout officialiser donc, il n’y a pas de quoi fouetter un chat. Et il faut reconnaître que c’est une chance que Wade se déclare candidat, sinon on aurait eu plusieurs candidatures. Ce qui nous aurait causé des problèmes énormes dans le parti.
2012, ce n’est pas une candidature de trop pour Wade ?
Non. Il se présente pour le Pds. Vous savez, la charge de président est un sacrifice. Pour moi, un président, c’est un prisonnier de luxe. Je n’aimerais pas être président de la République. On est privé de tout, pour servir un peuple. Tout ce que vous faites touche chaque Sénégalais, là où il se trouve. Ce n’est pas un jeu d’enfants. D’ailleurs, c’est pour cette raison que je dis, quelle que soit le turbulence qu’on a traversée au Sénégal, nous n’avons eu que trois président en 50 ans. Pour vous dire que les Sénégalais sont intelligents. N’est pas président qui veut… Il faut être un homme équilibré pour gérer la Constitution.
Quelles sont les chances de Wade pour 2012 ?
Son expérience politique, ses réalisations, sa hauteur d’esprit, ses ambitions pour le Sénégal vont faire la différence.
Est-ce que son âge n’est pas un handicap ?
Non, c’est la santé qui peut être un handicap pour quelqu’un. Vous avez vu des gens plus jeunes que lui et qui ne sont pas aptes. J’ai suivi le président dans certaines manifestations politiques et étatiques, je traînais les pieds. Wade est en très bonne santé. L’âge n’a pas tellement d’importance, ce qui compte, c’est la santé physique et mentale. Ce n’est même pas sain de parler de la santé d’un adversaire. Pour battre le président, il faut le faire sur le terrain politique. Le reste n’est que commérages…
Est-ce que juridiquement, il peut être candidat ?
Une telle question, je ne la poserai pas Wade. Agrégé en droit, ancien doyen de la faculté de droit, s’il dit qu’il est candidat, cela veut dire qu’il l’est. Il remplit même toutes les conditions. Je le crois sur parole. Maintenant, il faut attendre le Conseil constitutionnel, qui va prendre sa décision. Il y a un point sur lequel je ne suis pas d’accord avec le président. Depuis 2007, Habib Sy avait proposé de faire une élection à un seul tour. J’avais fortement appuyé. Et il avait refusé.
Est-ce que ça ne serait pas un recul démocratique, du moment que c’est le 2e tour qui a permis à Wade d’être aujourd’hui président.
Pas du tout. Ça ne serait pas un recul démocratique. L’une des plus grandes démocraties au monde, les Etats Unis d’Amérique font une élection à un seul tour. Comme disait les wolofs, le 2e tour « goudal diël la ».
loffice.sn
Un Peuple, Un But, Une Foi.
La Devolution monarchique qui est sur toutes les levres aujourd’hui, est une vieille pratique socialiste. Nous ne sommes pas des amnesiques politiques, encore moins des nostalgiques du passe du feu regime socialiste. Abdou Diouf est devenu President de la Republique du Senegal, non pas par accident, ni que le Peuple souverain en avait decide ainsi, mais par simple coup-d’Etat constitutionnel.
Nous avons l’inconditionnelle obligation en tant que Negres et dignes fils et filles du Continent Noir (Afrique) de nous enraciner dans nos valeurs positives avant de nous ouvrir au reste de la Famille de l’Humanite. Nous devons nous sortir de l’enfermement dans lequel les colonialistes, les Puissances de Babel nous ont mis en nous injectant une Instruction qui banalise notre propre Culture et Histoire et nous transforme en “Petits-Blancs”. Cette instruction n’a fait qu’aliener l’homme noir. Aujourd’hui sur le Continent, nos gouvernants pillent sans pudeur aucune, les deniers publiques et s’autoproclament meilleurs que ceux qu’ils gouvernent, parce que tout simplement, ils se pavanent a longueur de journee avec un morceau de tissu autour du coup (cravate) et qu’ils ressemblent plus a leurs Maitres Occidentaux. Acceptons freres et soeurs de vivre Africain, parce que, c’est la seule facon pour nous Negres de vivre libres et dignes. La voie du Salut qui garantit a la fois, la Dignite de l’homme Noir et une Afrique Unie et Indivisible, passe incontournablement par la mise en pratique de la Pensee de Thomas Sankara, Patrice Lumumba, Kouameh Kourouma, Cheikh Anta Diop…
• Les Socialistes, avec le fameux Gaston De Fer a leur tete, n’ont reussi que la Balcanisation du Continent Noir et la dilapidation de son Immense Richesse politico-economique et culturelle.
• Les Liberaux ont fini de mettre en agonie les Valeurs Positives Negro-Africaines et, marchandent a coup de Papier imprime (cfa…) nos Ames au Diable.
Dans le cas précis du Senegal, les derives du Pouvoir liberal en place, sont dues en majorite a l’opposition fantome et non republicaine. Cette derniere, en boycottant les dernieres legislatives, a laisse le libre choix aux liberaux d’utiliser a leur guise l’Assemblee Nationale, la Cour Supreme et le Conseil constitutionnel pour finalement installer d’une maniere non-moins republicaine, leur Dauphin a la Majustrature Supreme.
Si une telle chose se passait demain, la faute incomberait largement aux adeptes de la Politique de la chaise vide, notamment les partis politiques qui ont benevolement choisi de boycotter les dernieres legislatives, afin de punir le Peuple Senegalais de leur avoir refuse les portes du Palais de la Republique. L’Assemblee parlementaire est le maillon le plus incontournable dans une democratie, surtout directe… Arretons les marchandages et les mascarades politiques.Unissons-nous veridiquement autour de l’essentiel, parce que l’histoire juge toujours ses hommes.
Prenons l’exemple du Senegal,tant qu’on aura pas regle le probleme de la candidature a la majistrature Supreme, la misere des peuples reste sans solution. Le Senegal a une population estimee a environ 13 millions. L’Assemblee Nationale doit voter une loi selon laquelle tout pretendant a la tete de l’Etat, doit pouvoir justifier devant la Commission Independante du Fichier Electoral (CIFE), l’adhesion du 1/5 des citoyens(2 millions) a son projet de societe. Cela permettrait de regrouper les micro-partis en partis representatifs et significatifs et ainsi l’on habillerait l’echiquier politique du Senegal d’environ 3 a 5 partis politiques legalement constitues.
Ceci ferait place a beaucoup plus de transparence et sur la meme lancee, reduirait les depenses electorales. Cherchons ensemble le Candidat qui passerait en revue de facon transparente, les Grands-Dossiers du Senegal de 1960 a nos jours, afin de combattre de maniere effective et efficiente l’impunite et de restituer Justice aux ayant-droits.
S’il y a un veritable Leader dans la presente Classe politique Senegalaise, il faut bien le chercher dans le cercle restraint de l’opposition republique qui n’ a jamais abandonne le Peuple a la merci, ni du Pouvoir actuel liberal, ni celui precedent socialiste.
La conviction de la Ligue des bons esprits demeure que le Candidat qui reunirait autour de lui les qualities et les personalites requises, se demarquerait des Maniaques du Pouvoir qui ne pensent qu’au partage du Butin, “Bennoo Siggil Senegal” ou “Bennoo Seddoo Senegal”, “Alternance Sopi ou Alter-noce Soupee”.
Les voleurs de la Republique doivent payer de leurs crimes politico-economiques.
“La Patrie ou la Mort, nous vaicrons”. Thomas Sankara
“La Politique est la gestion saine de la Cite”. Papa Latyr Faye
PLF
http://www.youtube.com/thebaayfaal
Ce Daouda Faye, AVEC SON KHESSAL, de qui se moque t-il ? Wade a au moins réussi à nous fabriquer des monstre celui là en est un. Tenter de nous ramener à un élection à un tour il faut vraiment oser. Le meilleur moyen de créer une situation à la tunisienne c’est de faire ce genre de choses: toucher encore à la constitution et vous verrez, les sénégalais vous attendent de pieds fermes. DEFENA PDS DAFA REEP;
si le second est supprime le pays serait en feu bande voyou