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La Motion de censure rejetée, le débat a volé bas: entre, « accusations », « insultes », « invectives » et « menaces » (Revivez la séance)

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Les députés rejettent la motion de censure

L’Assemblée nationale du Sénégal a rejeté mercredi la motion de censure déposée par le groupe Libéraux et démocrates contre le gouvernement du Premier ministre Abdoul Mbaye.

Seuls 14 députés se sont prononcés en faveur de cette motion.

 »L’Assemblée nationale n’a pas adopté la motion de censure », a déclaré Moustapha Niassse, président de l’institution parlementaire.

Selon lui, il fallait 76 voix favorables au texte présenté par les députés membres du Parti démocratique sénégalais (PDS, opposition).

Des députés non-inscrits ont avaient soutenu cette proposition, mais la majorité parlementaire récusait l’initiative.

Le règlement intérieur de l’Assemblée nationale n’autorise pas la publication des voix qui ont rejeté la motion de censure, a précisé M. Niasse.

« – Pour le député Me Abatalib Guèye (non inscrit) , c’est au ministre de juger de l’opportunité de sa démission ou pas »
– Awa guèye (BBY)  » l’opposition est amnésiaque ». Fada sourit de la faute qu’ella a commise. Voulait t-elle dire amnésique
– Ibrahima Sané (BBY) à Abdoul Mbaye, « vous êtes le fils de Kéba Mbaye », au grand sourire du PM
Mamadou Lamine Diallo , « la motion de censure traite d’une affaire bancaire sérieuse » Il ajoute que « le clent (Habré) n’est pas un clandestin). 
– Thierno Bocoum demande que  Wade soit entendu par la Haute cour de justice
– Le député (BBY) Abdoul Mbow parle de l’affaire Sèye. 
Ousmane nGOM VEUT PREndre la parole. NIasse refuse en citant un article de l’Assembkée
Penda Seck Dieng parle de diversion et dit au PM:  » Vous pouvez dormir tranquille ». Elle ajoute que le Président Wade était entouré de « jeunes loups affamés ». Elle parle aussi de la loi Ezzan votée par les Libéraux 
– « Une motion de censure ridicule » selon un député du BBY. Il demande par la suite qu’un vote « pour lever l’immunité parlementaire » des Libéraux. 
– Après Fada, c’est Moustapha Cissé Lô (BBY) qui prend la parole. Pour Cissé Lô, cette motion veut faire oublier les audits. Il essuie des cris de la part des Libéraux, logés  sur la tribune, réservée aux personnes venues assistées. Il dit au Pm que son père Kéba Mbaye, ne l’a pas ramassé. Il était un homme digne. Il appelle au PM de « répondre par le mépris ».  » C’est la honte qui vous habite » lance t-il aux Libéraux » au grand sourire du PM.
Les esprits s’échauffent après le discours de Cissé Lô. Fada, Ousmane Ngom et Fatou Thiam, la benjamine de l’Assemblée, se sont levés de leur siège et s’adressent violemment à Cissé Lô.
Moustapha Niasse tente non sans difficulté de calmer la situation et rappelle qu’il appliquera le réglement de l’Assemblée aux  » pertubateurs »
– Modou Diagne Fada, Pds (membre du groupe dépositaire de la motion) présente le texte de la motion de censure que xalima a diffusé l’intégralité en bas de cette page. 
– Les travaux ont commencé. Le président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse fait un discours liminaire pour fixer les règles du de la séance .
Quand Abdoul Mbaye avouait d’avoir encaissé l’argent « sale  » de Habré
La question de l’argent de l’ancien dictateur tchadien exilé au Sénégal, Hisséne Habré est revenue lors du face à face entre le Premier ministre et les journalistes. Et M. MBAYE qui dénonce la diffamation contre sa personne explique que sur le plan du droit si les faits étaient avérés cela ne pouvait pas constituer de blanchiment car « la loi contre le blanchiment date de 2004 et on parle de faits qui se sont déroulés en 1990 donc cette loi n’existait pas déjà là y a un problème ».Pour le Premier ministre ce sont les autorités officielles du Sénégal qui ont accueilli M. Hisséne Habré au Sénégal et ce dernier a cherché à déposer son argent dans des banques sénégalaises. Avec l’accord de ces mêmes autorités M. MBAYE qui se dit banquier qui cherche des dépôts à vérifier auprès de la BIAO Tchad où se trouvait cet argent, lui il était à la BIAO Sénégal, sans trouver de problème, il a accepté cet argent et personne n’est jamais venu faire des réclamations sur cet argent selon le Premier ministre.Malgré les accusations graves donc de blanchiment, M. Abdoul MBAYE dit qu’il ne va pas porter plainte pour diffamation il se être dans son rôle de PM et il va continuer certainement de recevoir des attaques. Pourtant au cours de ses explications il a ajouté que cette diffamation ne doit pas faire l’objet d’un traitement aussi léger.

 

Le texte de la motion de censure du Pds

Le rapport d’audit commandité par une banque auprès de 36 experts dont des membres de la branche américaine d’un Cabinet international et révélé par « la lettre du Continent » dans sa publication N°645 du 25 octobre 2012, a mis en exergue certaines pratiques de blanchiment d’argent opérées au niveau d’une banque  installée au Sénégal dont l’actuel Premier Ministre était le Directeur général de 1989 à 1997.

Dans la même publication, on peut retrouver les remarques suivantes « annoncé comme imminent, le procès de Hissène HABRE devant une juridiction ad hoc à Dakar pourrait fragiliser le Premier Ministre Abdoul MBAYE(…), si la justice venait à se pencher sur les conditions de gestion des fonds que l’ancien Président Tchadien a emmenés dans sa fuite précipitée de Ndjaména».

Les conclusions de cet audit révèlent l’utilisation de comptes appartenant à des clients décédés  ou fictifs qui ont permis d’accueillir les fonds de l’ancien président Tchadien en exil au Sénégal. Au cours de l’année 1991 des ordres ont été donnés pour que la banque en question émette plusieurs « Bons de caisse au porteur » remis en liquide à Hissène HABRE.

L’existence d’un listing de comptes de clients fictifs soustraits au contrôle interne de la banque et au contrôle de gestion est également révélée par les auditeurs.

Le Premier Ministre ne pouvait plus rester indifférent devant de telles révélations. C’est pourquoi le 06 Novembre 2012 lors d’une conférence de presse tenue pour se défendre de ces accusations graves pour un Premier

Ministre en fonction, il a entre autres arguments, déclaré qu’au moment des faits il n’existait pas une loi contre le blanchiment d’argent.

Cette affirmation constitue au moins un aveu de blanchiment et même de recel de biens et de fortune appartenant au peuple Tchadien.

Lors de cette même conférence de presse il a cherché à accréditer la thèse selon laquelle cet argent proviendrait des comptes personnels de Monsieur HABRE. Ce qui constitue une contre-vérité d’autant plus que selon différentes sources le montant global détourné des caisses de l’Etat Tchadien tournerait autour de 16 milliards de FCFA avant la dévaluation de 1994. Si tel est le cas, il ne ferait aucun doute que l’ancien Président Tchadien avait vidé les caisses du trésor public de son pays ainsi que certainement des sommes importantes déposées auprès de banques primaires.

Pour sa  défense, il impute une partie de sa propre responsabilité à des autorités sénégalaises, tchadiennes et à la BCEAO sans fournir de noms.

En particulier, il est difficilement croyable qu’un Président en fuite puisse bénéficier d’autant de soutiens (surtout au TCHAD) pour dissimuler et faire un transfert bancaire aussi important à partir de ses propres comptes du Tchad à la banque précitée.

A l’approche du procès de Monsieur Hissène HABRE, est-il acceptable que Monsieur Abdoul MBAYE, qui a joué un rôle aussi important dans le transfert et la dissimulation de l’argent de M. HABRE mal acquis du Trésor Public tchadien, puisse continuer à diriger le gouvernement du Sénégal, étant entendu qu’à tout moment,  les autorités tchadiennes ou même les parties civiles, pourront l’installer dans la cause ? Même s’il n’existait pas à l’époque de loi sanctionnant pénalement le blanchiment d’argent, l’éthique et la morale devraient lui interdire de tels agissements d’autant plus qu’il est par ailleurs accusé de faux et d’usage de faux.

Le Premier Ministre Abdoul MBAYE est rattrapé par son passé. C’est pourquoi conformément aux articles 86 de la Constitution et 99 du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale, nous, députés signataires de la présente motion, demandons à l’Assemblée nationale de bien vouloir voter la motion de censure pour provoquer la démission du gouvernement de M. Abdoul Mbaye d’autant plus qu’il refuse de démissionner, comme l’ont réclamé l’opposition démocratique et une bonne partie de la société civile.

 

Les députés examinent une motion de censure contre le gouvernement, à 16h

L’Assemblée nationale examine mercredi à partir de 16 heures une motion de censure déposée contre le gouvernement du Premier ministre Abdoul Mbaye, à l’initiative des députés membres du Parti démocratique sénégalais (PDS, opposition).

Le texte a été introduit, jeudi dernier, au lendemain du vote par l’Assemblée nationale de la loi autorisant la création de chambres africaines extraordinaires au sein des juridictions sénégalaises pour permettre le jugement de l’ancien président tchadien Hissène Habré.

Cette motion de censure, dont copie a été transmise à l’APS, a été jugée recevable vendredi par le bureau de l’Assemblée nationale, en vue d’entendre en séance plénière le chef du gouvernement.

Membres de la formation de l’ex-président Abdoulaye Wade, les auteurs du texte soupçonnent l’actuel Premier ministre de ‘’certaines pratiques de blanchiment d’argent opérées au niveau d’une banque installée au Sénégal dont (il) était le Directeur général de 1989 à 1997’’.

Appuyés par des députés non-inscrits, les membres du groupe des Libéraux et démocrates à l’Assemblée nationale se demandent si Abdoul Mbaye peut continuer à diriger le gouvernement en raison de son rôle supposé dans le placement au Sénégal de l’argent de l’ex-dirigeant du Tchad, à son arrivée en 1990 à Dakar.

‘’Même s’il n’existait pas à l’époque de loi sanctionnant pénalement le blanchiment d’argent, l’éthique et la morale devraient lui interdire de tels agissements (…)’’, soutiennent les députés libéraux dans leur charge contre l’ancien banquier.

‘’C’est pourquoi conformément aux articles 86 de la Constitution et 99 du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale, nous, députés signataires de la présente motion, demandons à l’Assemblée nationale de bien vouloir voter la motion de censure pour provoquer la démission du gouvernement de M. Abdoul Mbaye d’autant plus qu’il refuse de démissionner, comme l’ont réclamé l’opposition démocratique et une bonne partie de la société civile’’, précise le texte.

BHC/ASG/SAB

8 Commentaires

  1. Sénégal 1991 :
    Président de la République : Abdou DIOUF
    Premier Ministre : Habib THIAM
    Ministre des Affaires Etrangères : Moustapha NIASSE
    Ministre de l’Intérieur : Djibo Léity KA
    Ministre de la Justice : Jacques Baudin
    Ministre de l’Economie des Finances et du Plan : Pape Ousmane SAKHO.
    Abdoul MBAYE,Dirigeant d’une Banque, la CBAO, aurait alors par dessus tout ce beau monde, accueilli un Président africain en fuite avec plusieurs Milliards de francs CFA d’Afrique Centrale. Abdoul MBAYE aurait permis à Hissène Habré de s’installer à Dakar et aurait recyclé tout cet argent ?????!!!!Où étaient ces gens de 2000 à 2012 pendant qu’ils étaient au Pouvoir ???????En réalité ces idiots aggravent leurs cas au lieu de demander pardon et de fermer leurs bouches pourries !!!!!!!!

  2. Voila une dictature rempante qui est en train de voir le jour dans notre pays,le senegale.L’opposition se trouve dans les camps de concentration ou en tout cas camp d’extermination tout simplement parce qu’elle pense autrement que le parti au pouvoir.C’est du jamais vu au Senegal.Et cela risque gros dans les jours a venir.Parce que si les propos de Me Amadou Sall est condemnable alors ils vont dc condamner la moitie du people et le reste sera dans la liste d’attente;tellement que ces propos deviendraient une chanson que tout le monde va repeter de facon spontanee,meme dans un conseil des ministres un minister pourrais inoppinement chuchoter cette “chanson”.
    Ainsi,Si Macky SALL ne peut pas supporter les critiques de l’opposition alors il faut en tirer deux choses:
    Premierement,une immaturite politique se manifeste déjà.En polique,il faut savoir gerer les critiques et les arrieres pensees.Si Macky Sall incarne le culte de la personnalite,il se trompe grandement car dans ce monde contemporain aucune puissance ne peut jouir de cette expression,consideree d’ailleur caduque.Mais lui comme il est tellement caricatural,lessons le rever.
    Deuxiement,cela montre déjà la difference des grandeurs entre Macky Sall et Abdoulaye Wade.Macky Sall n’a encore entendu le 1milligramme de ce que Wade a entendu de l’opposition,pourtant il gradait toujour le silence dans le but de conserver et de respecter note demoncratie.Pour rappelle de tous ce que Wade a entendu durant la campagne electorale,pendant la construction du monument de la renaissance afraicaine,ses propos deformes a l’endroit de l’Eglise etc etc…la question qu’on doit se poser c’est quoi…si Macky Sall,en moins d’un an,se laisse emporter par les critiques,ce qui le pousse a avancer des menaces orientees,est ce que celui-ci dans 2 an il ne va pas couler le Senegal,si on connait comment le senegalais est critique?..Alors l’erreure que les Senegalais ont fait c’est d’elire des tatonneurs.
    Cette motion de censure,c’est dans l’avenir qu’on va decouvrir son importance.Car par A ou B Abdoul mbaye va etre cite le jour du jugement d’Habre.Alors ce jour la, tellement entendu,Abdoul Mbaye serais oubliger de demissionner.Une grande honte pour le Senegal devant l’opinion internationale va s’installer.Que dirons alors ces deputes ,ou majoritaire automatique,qui ne dansent qu’au son de la musique de Macky Sall?Que diront certains citoyens manipules et qui ne comprennent rien des instance de la republique?

  3. Papa Mory Gueye,
    Vous faites dans l’hypocrisie et vous défendez l’indéfendable. Ce qui est une honte, c’est que des PDS qui sont des escrocs et des voleurs osent s’attaquer à des personnes qui n’ont rien à se reprocher. Vous avez le culot de défendre encore un Wade qui a saigné le pays !!! Qui était au pouvoir quand on ne voulait même pas juger Hissène Habré ? Qui a tout fait pour essayer d’étouffer l’affaire Habré ?? Wade lui-même !! On se fiche de l’opinion internationale dans ce cas de duperie des libéraux ! On a à rester dignes pour nous-mêmes, par pour les autres ! La monarchie est terminée depuis la défaite du roi Wade. Qui aurait osé traiter le premier ministre de Wade de délinquant ??? Personne !!!! Mais le PDS se croit tout permis ! Il a tant triché, il a tellement corrompu qu’il ne peut admettre sa défaite devant le peuple sénégalais souverain. Enfin, on peut dire la vérité dans ce pays… et faire payer aux voleurs du règne de Wade tous leurs complots et tous leurs vols !! Modou Diagne Fada est un petit personnage qui marche à l’argent et qui n’a aucune morale ! Quelle honte de voir Karim Wade venir féliciter un délinquant sortant d’une interpellation. Pour ce qui est des critiques, Wade en a eu… et elles étaient méritées… il n’en même pas assez eu, vu sa « présidence » lamentable ! Eh oui, on peut critiquer Macky Sall, mais en aucun cas l’insulter et l’injurier, comme le font sans vergogne la racaille des libéraux !! Cette motion de censure montre à quel point le PDS a une politique de mépris, de calomnie et d’hypocrisie ! Dieu nous préserve de leurs actions nauséabondes !!

  4. Bien dit Gnagna.
    Les gens du PDS n’ont encore rien vu! Ceux qui viendront après Macky (après 2 mandats) seront beaocoup plus coriaces encore. Ce sera la génération qui ne doit sa réussite que à Allah le Grand Souverain!
    Vous nous rendrez nos sous vaille que vaille et nous le faisons pour nos fils et petit-fils! Nous avons souffert de vos agissements depuis ONCAD, …, FESMAN.
    Au lieu de vous tasser et de déférer comme tout citoyen à la justice de notre pays, vous vous agitez de la sorte et cela vous dessert vertement. L’opinion vous rit sous cape.
    Wa salam

  5. Il y a lieu de féliciter le PM pour sa brillante prestation face aux  »fils » minables du minable Abdoulaye WADE. Ils ont honteusement joué et lamentablement échoué !!! Honte à jamais sur eux !!!!!
    D’autre part nous soutenons le Nouveau Régime du Président Macky SALL et l’encourageons vivement à aller de l’avant pour l’émergence salutaire d’un Sénégal Nouveau mais nous nous tiendrons vigilants, nous jugerons sur pièce et nous ne donnerons plus jamais de chèque en blanc à personne car nous sommes passés par la jurusprudence malheureuse du Renégat Abdoulaye WADE…

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