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De l’urgence de défendre le camarade Mahammed Boun Abdallah Dionne. (Par Ousmane WADE)

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Depuis sa déclaration faite au soir du 24 février 2019, le Coordonnateur de la grande coalition « Benno Bokk Yakaar » dans le département de Gossas, le camarade Mahammed Boun Abdallah Dionne continue de faire l’objet de toutes sortes d’attaques de la part des membres de l’opposition.
En notre qualité de responsable politique issu du même département que lui, nous estimons qu’il est plus qu’urgent d’ériger un bouclier autour de sa personne que tout nous oblige à défendre.

Il ne s’agit pas ici de revenir sur les grandes qualités qui caractérisent le camarade Dionne et qui, assurément, ont contribué à sa nomination au poste de Premier ministre de la République – fonction que, du reste, il assume depuis plus de quatre ans dans la dignité et la compétence.
Il est surtout question de montrer à la face du monde entier que ce dernier ne saurait être sans défense à chaque fois que des esprits ou des groupes malintentionnés s’avisent de s’en prendre à sa personnalité honorable.

De toute évidence, défendre le camarade Dionne ne devrait point relever d’une mission improbable. Il importe tout simplement d’avoir recours à un argumentaire sérieux et objectif. Pour soutenir tout d’abord que, dans l’enceinte du quartier général flambant neuf de l’Alliance Pour la République (A.P.R), Monsieur Dionne avait bel et bien conscience de s’être départi de sa casquette de Premier ministre. Ses pourfendeurs ne devraient pas en faire mystère puisque ce sont eux-mêmes qui, tout le long de la campagne, déclamaient urbi et orbi qu’en temps de compétition pour la conquête du pouvoir suprême, « tout le monde » restait « égal » et devait être traité comme tel, y compris le Président de la République. Sauf si l’intention de nuire et de diaboliser l’adversaire constitue leur seule et unique motivation – ce que leurs diatribes ne font que corroborer, en dernière analyse.

Plus que de confondre le camarade Dionne, les membres de l’opposition en débandade car désunie jusque dans le moindre détail – une constante que les législatives passées ont démontrée et que l’avenir proche prouvera à suffisance – nourrissent le dessein funeste de le jeter en pâture à l’opinion nationale et internationale. Mais, nul n’est dupe. Car tout le monde sait que, dans le concert des démocraties majeures auxquelles notre pays n’a rien à envier, des sorties pareilles à celles du camarade Dionne sont devenues monnaie courante, voire banales. Oui, en période électorale en France, aux États-Unis d’Amérique et en Grande Bretagne, chaque état-major des différents camps en compétition brandit ses propres « résultats provisoires » avant même ou à l’occasion du vote. Et cela ne gêne pas outre mesure puisque, sous ces cieux là, personne n’ignore que ce ne sont que des esquisses et que le dernier mot revient toujours aux organes constitutionnels en charge de proclamer les résultats définitifs. Ce qui fait que tout reste finalement circonscrit dans le cadre tolérable de « la bataille d’opinion ».

Ensuite, ceux qui aujourd’hui se plaignent de ce que le camarade Dionne « ait donné illégalement des résultats en lieu et place des organes habilités » sont les mêmes qui, depuis les législatives de 2017, continuent de pérorer sur tous les toits que le Président sortant, notre candidat, ne peut faire plus de 49% des suffrages, en s’excipant de soi-disant enseignements tirés des joutes électorales précitées. Qui insulte alors la conscience des sénégalaises et des sénégalais ? Peut-on s’arroger le droit d’esquisser des perspectives quant à l’issue de la présidentielle parce que l’on est de l’opposition – et ce, depuis plus d’un an – et s’offusquer, dans le même temps, de ce que d’autres se permettent d’en faire autant et autrement parce qu’ils sont tout simplement du pouvoir ? Et au nom de quel principe alors ?

Loin de condamner la sortie de notre camarade Boun Abdallah Dionne, nous soutenons contre vents et marées qu’il était bien en droit de féliciter la grande coalition « Benno Bokk Yakaar » qui a réussi la prouesse de mener une campagne formidable à tout point de vue, de mobiliser les militantes et militants sur l’ensemble du territoire national et de rester vigilante le jour du scrutin. Une attitude on ne peut plus dynamique et porteuse de succès qui, à la fermeture des bureaux de vote, a permis d’entrer en possession d’informations crédibles confirmant que notre candidat, Macky Sall, passera dès le premier tour avec un score plus ou moins égal à celui que le camarade Dionne a dévoilé lors de son adresse au siège du parti présidentiel – à savoir 57% des suffrages. Sous réserve de ce que la Commission Nationale de Recensement des Votes et le Conseil constitutionnel vont décider de manière souveraine, dans les prochaines heures, bien entendu.

Pour conclure, enfin, il nous tient à préciser que nous avons estimé que le camarade Mahammed Boun Abdallah Dionne ne doit pas porter seul le combat et rester sans défense face aux calomnies et autres diatribes venant de gens qui ont très tôt conscience d’avoir perdu la bataille de la présidentielle. Nous tenons surtout à faire comprendre qu’aucun responsable de « Benno Bokk Yakaar » de notre département, qu’il continue de bien servir, ne saurait rester sans réagir lorsque son fils prodigue est attaqué de toutes parts et de manière notablement vile.

Ousmane Wade, Directeur Général de l’Habitât et de la Construction,
Ministère du Renouveau urbain, de l’Habitât et du Cadre de vie,
Responsable A.P.R dans la commune de Colobane, département de Gossas.

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