Xalimasn.com
Le journal « Le Quotidien », dans un article relatif au Pôle industriel et textile de Kahone (Politexka) paru à la Une de l’édition n° 2145 du samedi et dimanche 06 et 07 mars 2010, sous la plume de Mohamed Guèye, a fabriqué, sur l’inauguration de la première phase de l’usine textile de Kahone, un tissu de contrevérités et de déclarations mensongères et calomnieuses dans le but de jeter la confusion et le discrédit des autorités étatiques auprès de l’opinion publique. L’auteur de cet article, qui n’a pas jugé utile de prendre l’attache des autorités ou services compétents du ministère, ni de visiter l’usine en question, comme l’ont fait plusieurs de ses confrères de la presse écrite et audiovisuelle présents avant, pendant ou après ladite inauguration et comme le lui exigent les règles élémentaires de sa déontologie, s’est volontairement prêté à un jeu de destruction dont l’instigateur et l’inspirateur, cité plusieurs fois dans son article, n’est personne d’autre qu’Ibrahima Macodou FALL.
Sans altérer la complicité qui le lie à M. Macodou Fall, il est loisible à M. Guèye de se rendre à tout moment sur le site de Kahone pour vérifier la réalité des images diffusées sur la Rts, Walfadjri et autres médiats, qui attestent, en présence du chef de l’Etat, la production de tissus dans cette usine en fonctionnement depuis juillet 2009.
En effet, Ibrahima Macodou Fall, après avoir tenté en vain de saboter l’accueil du chef de l’Etat le vendredi 26 février 2010 en utilisant les ex-travailleurs de Sotexka, s’est replié sur cet article de presse pour inventer, de manière grossière et évasive, on ne sait quelle « supercherie », exercice pour lequel, depuis 1997, il n’a de cesse de démontrer ses talents.
A cet égard, il convient de rappeler à nouveau que, de 1997 à 2008, l’usine de Kahone, sous l’empire du contrat de location-gérance de Ibrahima Macodou Fall, n’a pratiquement jamais fonctionné, en dépit des facilités et avantages importants consentis à l’époque à ce promoteur.
Il a profité de ses relations pour lever des financements considérables auprès du Fpe et de la banque américaine Pnc Bank national association, dont ni les unités industrielles mises à sa disposition, ni les employés desdites unités n’ont pu bénéficier en termes d’investissements, de relance d’activités ou d’amélioration de conditions de travail et de vie. Il a laissé sur place des usines complètement ruinées et des centaines de familles dans le désarroi.
Il suffit de parcourir la longue liste des dettes contractées pour s’en rendre compte. En voici la synthèse :
– à l’Etat du Sénégal, M. Fall doit plus de 10 milliards de Fcfa de dettes cumulées, (emprunts au Fpe, dettes fiscales et sociales) ;
– à la Sodefitex : 223.245.331 Fcfa ;
– à la Senelec : 343.402.940 Fcfa ;
– à la Sotexka : 445.119.547 Fcfa au titre des loyers et redevances ;
– à la Pnc Bank national association (Pittsburgh, Pennsylvanie) : 1.650.567.670 Fcfa.
Soit un endettement de près de 13 milliards de Fcfa !
Il est clair donc qu’Ibrahima Macodou Fall, qui devait aujourd’hui se retrouver en prison pour avoir englouti autant de fonds publics à des fins personnelles, a l’outrecuidance de ternir l’image de l’Etat du Sénégal qui a tant fait pour lui, sans aucun résultat à la clé.
Devant cette situation catastrophique et irréversible, l’Etat et les prêteurs ont pris leurs responsabilités en mettant un terme au contrat de location-gérance d’une part et en saisissant les autorités judiciaires compétentes d’autre part.
C’est ainsi que, suite à une décision de justice, le Fpe a été adjudicataire du titre foncier et des bâtiments de la Nsts à Thiès dont la vente a été effectuée et une procédure de renouvellement du nantissement sur les équipements de la Nsts finalisée.
En réponse à sa plainte contre la résiliation du contrat de location-gérance de la Sotexka, le Tribunal régional hors classe de Dakar, par son jugement en date du 28 octobre 2009, a débouté de toutes ses demandes et condamné M. Macodou Fall au paiement de 426 millions au titre des reliquats des loyers et redevances à la Sotexka.
Aujourd’hui, pour le ministère de l’Industrie, la page Macodou Fall est définitivement tournée et une nouvelle page s’est ouverte depuis 2008 pour mettre en place un projet industriel crédible et durable, à l’instar des nombreuses installations que j’ai lancées depuis mon avènement à la tête de ce département.
Pour en venir maintenant au projet Politexka, il est né du partenariat entre la Sotexka et la Sotiba Simpafric, et constitue la réalisation pratique par le gouvernement, le ministère de l’Industrie, les partenaires au développement et les industriels privés, des recommandations de la Politique de redéploiement industriel (Pri), de la Stratégie de croissance accélérée (Sca) et des Etudes-diagnostic de la filière textile sénégalaise.
A cet égard, le programme Politexka que j’ai personnellement impulsé, repose sur une valorisation des atouts nationaux de la filière textile reconfigurée autour d’une stratégie de restructuration innovante et de mise à niveau. Il s’agit :
– de la concentration des unités textiles sur un pôle d’activité commun situé sur le site de Kahone, ceci permettant la mutualisation des coûts de production, d’investissement et des synergies commerciales fortes ;
– de la restructuration financière préalable afin de dégager les ressources d’investissements nécessaires ;
– de l’amélioration significative de la compétitivité grâce à la biomasse nationale (briquettes de coques d’arachide) qui couvrira à terme 100 % des besoins énergétiques du pôle ;
– de la modernisation et de la migration numérique des outils de création et de gravure ;
– de la valorisation des marques nationales et des collections ;
– de la naissance d’une filière textile équitable valorisant le coton sénégalais ;
– de la lutte contre la fraude textile pour retrouver l’accès au marché national.
Ce programme en trois phases sur quatre ans (2009-2013) prévoit un investissement total de 3.500 millions de Fcfa et doit créer, en 2013, 1.800 postes de travail directs sur sites et 1.500 emplois indirects. La première phase inaugurée le 26 février dernier a coûté 1.500 millions Fcfa d’investissement et de restructuration et emploie déjà 200 travailleurs depuis juillet 2009, consacrant ainsi une compétitivité retrouvée qui permet de produire régulièrement des tissus pour le marché sénégalais et les clients à l’exportation. Ces investissements, ces emplois et cette production industrielle réels sont la meilleure réponse aux allégations mensongères, diffamatoires et calomnieuses de l’article du journal « Le Quotidien ».
Au terme de ce programme, Politexka constituera le site industriel textile le plus moderne, le plus compétitif et le plus innovant de la sous-région.
Je maintiendrai cette dynamique de restructuration, de décentralisation et de relance de l’Industrie sénégalaise dans tous les secteurs.
Ainsi, après Kédougou, Matam, Kaolack, Ziguinchor et Dakar qui viennent d’étrenner de nouvelles unités industrielles, mon ambition, sous l’autorité du président de la République, est de valoriser toutes les potentialités des autres régions en en faisant des pôles industriels spécialisés et complémentaires. Dans le cas particulier du secteur textile, la toute prochaine étape sera naturellement d’attaquer sans délai la relance de l’usine Sotexka de Louga pour en faire une plate-forme dédiée à la confection textile industrielle dont le Sénégal et l’Afrique de l’Ouest ont tant besoin.
Contrairement à l’analyse bornée du journaliste et de son inspirateur, le président de la République a bien raison, dans sa vision prospective et structurante, d’instruire le gouvernement, lors du dernier Conseil des ministres, de développer la culture du coton sur toute l’étendue du territoire, pour anticiper la formidable odyssée de l’industrie textile dans les années à venir, en particulier dans la niche prometteuse du coton équitable.
Pour terminer, je dois à la vérité, reconnaître aujourd’hui que dans notre pays, il y a des Sénégalais – et c’est très grave – qui ont décidé de s’attaquer, sous toutes les formes, aux réalisations du gouvernement, quels qu’en soient la portée et l’impact sur le développement économique et social. Qu’ils sachent qu’aucun gouvernement responsable sur cette planète ne peut accepter de tels actes et je demande, conformément au principe du droit de réponse, au journal « Le Quotidien », de publier dans sa plus proche parution, dans les mêmes formes, caractères et pages, la présente réponse.
Me Ousmane NGOM
Ministre d’Etat, ministre des Mines, de l’Industrie, de la Transformation alimentaire des Produits agricoles et des Pme
M Le ministre j ai Lu avec un tres grand interet les 2 articles mais Je veux attirer votre attention sur ce JEAn Marc Secondi c qq1 qui aime ce genre de challenge pour se faire de l argent et la ou il passe c ensuite la desolation : …