XALIMA NEWS – La 28e session de l’Assemblée des chefs d’État et de gouvernement de l’Union Africaine (UA) s’est ouvert le 30 janvier 2017. Elle se déroulera pendant deux jours, avec la cérémonie de clôture programmée pour le 31 janvier, à 18 heures, où sera annoncée le nom de la capitale qui accueillera le prochain sommet.
Cette première séance qui est la suite de la réunion à huit-clos des leaders dimanche, est fermée aux médias, contrairement à la séance suivante, plus cérémonielle, pendant laquelle l’actuel président de l’Union Africaine, le tchadien Idriss Déby passera la main à son successeur. Le nouveau président de l’UA sans doute issue de l’Afrique de l’Ouest, règle de rotation régionale oblige. C’est seulement dans le courant de l’après-midi que les chefs d’Etat se plancheront sur les dossiers brûlant à l’ordre jour, commençant par les élections tant attendues du chef de la commission et de son adjoint, suivie de la désignation des huit commissaires chargés des différentes activités de l’Union Africaine. A 10, le président, le vice-président et les commissaires constitueront le véritable gouvernement du continent, mais dont l’exercice du pouvoir est étroitement contrôlé par les 54 chefs d’État, désormais 55 avec la réintégration du Maroc.
Rivalités entre le Nigéria et l’Algérie
Si l’élection du nouveau président de l’Union Africaine a fait coulé beaucoup d’encre depuis l’annonce du départ de Mme Zuma en début de 2016, le scrutin le plus important concerne sans doute le renouvellement attendu à la tête du commissariat chargé de paix et sécurité. C’est un département majeur en raison de l’ère de terreur et d’insécurité grandissante que traverse le continent africain depuis quelques années. Ce département chapeaute les questions de la défense du continent et supervise les missions de l’UA pour la prévention des conflits et le soutien à la paix (Somalie, République Centrafricaine, le Sahel). La défense a pris une envergure importante au sein de l’UA pendant le mandat de Mme Zuma à cause de l’accent mis sur le leadership africain dans la gestion des crises sur le continent. Ce que certains appellent, « solutions africaines aux problèmes africains.
Par Abdourahmane DIALLO (Stagiaire)