Babacar Néné Mbaye est décédé, hier, en fin de journée, à l’hôpital Principal de Dakar. Sécretaire général du gouvernement puis ministre de la Modernisation de l’État sous l’ancien régime socialiste du président Abdou Diouf, le défunt avait soixante et un ans. Réputé être plus dioufiste qu’un politique estampillé Ps, ce natif de Rebeuss avait été d’ailleurs l’une des rares figures de l’ancien régime – avec Ousmane Paye, ministre des Sports – à migrer à Paris avec Abdou Diouf devenu Secrétaire général de l’Organisation internationale de la francophonie (Oif), au lendemain de l’alternance politique du 19 mars 2000.’
Selon des sources concordantes, Babacar Néné Mbaye, arrivé à Dakar, jeudi dernier, a été victime, samedi, d’un Avc qui l’a plongé dans un coma profond et fatal. Dès l’annonce de la triste nouvelle, sa demeure familiale de Rebeuss a été envahie par une immense foule composée de parents, amis, proches et alliés parmi lesquels Babacar Touré, Pdg du groupe de presse Sudcom, Mbaye Sidy Mbaye, Bruno Diatta, Chef du protocole du président Wade, Aminata Tall etc.
senegalmedias.com
Je garde de lui le souvenir d’un homme affable et sans façons. Il nous dispensait un cours de droit administratif à l’Ebad dans les années 80. C’était le lieu d’échanges fructueux sur tout. Et c’est avec le sourire qu’il nous écoutait déverser notre bile sur le système d’alors. En plus d’être notre prof, c’était aussi notre grand frère, notre ami. Et après le cours il ne manquait jamais de nous raccourcir le chemin en nous faisant traverser « le couloir de la mort » si nos trajets divergeaient. Il nous avait surnommé « la bande des 4 ». Il n’était même pas encore ministre et bien des années après nous avons gardé le contact car, entrés dans la production, et partageant le même building administratif avec lui, nous nous faisions un plaisir de monter au 9ème alors qu’il était le Sg du gouvernement pour un brin de causette de temps en temps et le délester de quelques raffraîchissements. C’est avec beaucoup de plaisir qu’il nous recevait et nous appelait même parfois quand il ne voyait pas. A Samba Guèye, un cher confrère dont il avait fait un poulain, à Mbaye Sidy Mbaye, son frère dont il était si fier, à sa famille et à ses amis et à tout le Sénégal, nous présentons nos condoléances les plus émues. Puisse le Bon Dieu l’accueillir sur les plus hautes cimes du Paradis
Je pense à toi et suis avec toi chaque jour et chaque instant.