Porter plainte contre la police française dont un de ses éléments est mis au banc des accusés suite au décès de l’émigré sénégalais, Lamine Ndour, mort électrocuté le vendredi 19 août dernier par les rails en France, après sept jours de coma.Telle est la nouvelle mission de la Ligue sénégalaise des droits humains.Cette procédure est parallèle à l’enquête ouverte par le parquet de Paris.
La ‘mort atroce’ de l’émigré sénégalais, Lamine Ndour, est loin d’être rangée aux oubliettes. La famille du défunt est déterminée à faire éclater au grand jour toute la vérité sur l’agression mortelle dont a été victime leur fils. L’on accuse des éléments de la police française d’être à l’origine du drame. Après avoir commis des avocats français dans la cause, la famille de la victime a décidé de renforcer la défense de leur enfant en commettant des avocats sénégalais dans la procédure, avec notamment le coordonnateur de la Ligue sénégalaise des droits humains, Me Assane Dioma Ndiaye.
Selon le militant des droits de l’homme nouvellement constitué dans cette affaire, l’immixtion des avocats sénégalais dans ce dossier est pour faire jaillir toute la lumière dans cette affaire. Aussi, pour qu’une enquête exhaustive soit menée, parce que la mort de l’émigré Lamine Ndour a créé un ‘émoi profond’ au sein de la communauté sénégalaise résidant en France ainsi que dans les rangs de ses amis établis dans l’Hexagone. Cette nouvelle procédure fait suite à l’enquête ouverte par le parquet de Paris. Il s’agit précisément d’une plainte contre la police française dont un de ses éléments est mis an banc des accusés par les avocats de la victime.
Ces derniers, commis par la famille de la victime, signalent que le corps du défunt se trouve actuellement à l’Institut Médico-légal de Paris, pour les besoins de l’autopsie. Les avocats du défunt indexent un élément de la police française comme étant l’agresseur présumé du marchand ambulant Lamine Ndour.
L’émigré sénégalais Lamine Ndour est mort électrocuté le vendredi 19 août dernier. Il a été tué par les rails d’une ligne de métro de Paris. Ses avocats précisent que le drame s’est déroulé devant ses compatriotes et plusieurs voyageurs présents sur les lieux au moment des faits. Dans le coma depuis son agression, il a été transporté par les sapeurs-pompiers et hospitalisé à l’hôpital Georges Pompidou. Ils signalent que c’est en voulant échapper au contrôle des policiers que leur client s’est jeté dans la gueule du loup, poursuivi qu’il était par un limier français. C’est le saut effectué dans le tunnel du métro parisien qui lui a alors été fatal.
Pape NDIAYE
WALF.SN