Les organisations de droits de l’homme du Sénégal, Raddho, Amnesty et Ligue sénégalaise des droits de l’homme, disent avoir été saisi « de façon circonstanciée sur la base de témoignages fiables de sévices et divers traitements cruels, inhumains et dégradants, perpétrés sur des agents de police en formation au camp Michel Le Grand de Thiès dans la forêt de Thiès de la part de leur commandement et ayant entraîné le décès du nommé Mamadou Ndiaye et plusieurs blessés ».
Alioune Tine, Assane Dioma Ndiaye et Cie invitent le Procureur de la République près le Tribunal Régional de Thiès à ouvrir une enquête « afin que toute la lumière soit faite sur ces allégations et accusations d’une gravité extrême et que celle-ci soit confiée à une entité autre que le corps incriminé dans un souci d’impartialité et d’équité ».
Ils « regrettent fortement la thèse d’une mort naturelle déjà avancée à ce stade en dehors de toute procédure judiciaire ».
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