Ceux qui pensent le Président Me Wade a renoncé à son projet de se faire succéder à la tête du pays par son fils, ont tout intérêt à déchanter. L’Affaire Clotilde Reiss, du nom de la jeune française qui avait été arrêtée par les autorités irakiennes, est, de l’avis de l’Alliance des forces de progrès (Afp), une illustration de cette « succession monarchique » à laquelle Me Wade prépare l’opinion. Sa position est contenue dans un communiqué daté du 17 mai.
Pour l’Alliance des forces de progrès (Afp), le président de la République, à la lumière des derniers évènements concernant l’affaire Clotilde Reiss, du nom de la jeune française que le régime irakien avait arrêté, n’a pas renoncé à son projet de se faire succéder par son fils, Karim Wade. Le parti de Moustapha Niasse parle, dans un communiqué daté du 17 mai, de « fil d’Ariane de la volonté inqualifiable d’imposer au pays un mode de succession monarchique ». Et d’ajouter : « Depuis deux années, tout, dans la même veine n’est qu’obsession, déterminant les priorités des tenants du pouvoir, reléguant au second plan les problèmes économiques et les aspirations légitimes des populations à un mieux être ».
Les rites de l’Etat violés
C’est ainsi que l’Afp tente d’interpréter la dernière aventure de la diplomatie de Me Wade, à propos de l’affaire Clotilde Reiss. Dans ce dossier, dit-elle, comme dans bien d’autres, « l’Etat est captif des impératifs liés à la monarchisation rêvée par les Wade ». Quand au fond, il peut apparaître louable que le régime en place, pour des raisons humanitaires, œuvre à la libération d’une citoyenne d’un pays ami, fait remarquer le parti de Moustapha Niasse. Mais, « quand on viole les principes liés aux exigences républicaines dans les domaines de la méthode, du style et des rites de l’Etat, qui sont foulés au pied, on ne peut que condamner cette fébrilité qui fait désordre. L’incompétence et l’arrogance font difficilement bon ménage avec la diplomatie, surtout quand, sans aucune retenue, le Chef de l’Etat tient, coûte que coûte, à s’approprier le mérite du dénouement d’un dossier de grande complexité politique et contenant de multiples aspects, et qui requièrt tact, discrétion et esprit de coopération entre toutes les parties concernées » précise la même source.
Un nouvel échec utile
Ainsi, soulignent les « Progressistes », « quand on en est réduit à polémiquer, en revendiquant une action diplomatique positive, avant même la réaction de ceux qui en seraient les bénéficiaires, l’échec a une portée d’autant plus grande qu’il s’agit d’un domaine où des comportements intelligents sont souvent de rigueur ». Même si, de l’avis de l’Afp, « ce nouvel échec est quelque part utile, dans la mesure où il a permis de voir jusqu’à quel point Me Wade et son régime sont prêts à bousculer tout sur leur passage, pour arriver à leurs fins ».
Au-delà de l’écran de fumée
Par ailleurs, l’Afp s’est intéressée à cet autre « agenda inavouable, les populations continuent de subir les méfaits des politiques ruineuses qui entraînent inéluctablement l’inflation galopante, qui frappe les produits pétroliers et les denrées de première nécessité ». Elle constate « qu’à ce jour, malgré l’évocation abusive des facteurs exogènes, le pouvoir en place a été incapable de justifier le niveau de ces hausses qui battent tous les records dans la sous-région, alors que notre pays est privilégié par sa situation géographique, dans certains secteurs de développement, avec sa façade atlantique et son expérience démocratique » Les « Progressistes » se sont aussi intéressés à l’ébullition du front social. Ils parlent de « débrayages récurrents des inspecteurs et des contrôleurs du travail font écho à ceux d’autres corps de l’Etat qui, jusqu’ici n’étaient pas particulièrement connus pour leur combativité syndicale ». Les mêmes griefs sont formulés par les enseignants du Cusems et les travailleurs de la Santé, pour ne citer que ceux-là, constate l’Afp. Cette situation est d’autant plus gênante, dit-elle, que les secteurs de l’Education et de la Santé ont besoin d’un minimum de stabilité pour connaître des progrès palpables. A cet égard, le parti de Moustapha Niasse « déplore le défilé incessant de ministres de la Santé depuis 2000, consécutif à sept (7) remaniements. Le nouveau discours tendant à privatiser les hôpitaux publics est totalement inacceptable, dans un contexte de paupérisation qui aggrave ce choix irresponsable se traduisant par l’irruption d’une terminologie propre à l’économie de marché, qui transforme les patients en clients ». C’est aussi le cas pour le Département de la Culture qui, selon l’Afp, a souffert de la même instabilité, avec sept ministres en dix ans. « Si la Biennale Dak’Art a admirablement survécu, notre pays le doit à la créativité de ses artistes, au patriotisme et au talent de certains fonctionnaires du Ministère de la Culture. Toutefois, des efforts supplémentaires devraient être fournis, pour que cette manifestation culturelle internationale connaisse un engouement plus populaire, surtout au niveau des démembrements appelés OFF », souligne la même source.
Se féliciter de l’implication des experts de l’Ue…
En effet, le Bureau politique de l’Afp a examiné la question du processus électoral, face aux tentatives répétées du « parti-Etat Pds » de brouiller les prochains scrutins. C’est pourquoi, il se félicite de l’implication des experts de l’Union Européenne et de l’USAID, qui ont déjà commencé à prendre des contacts, pour aboutir à l’élaboration des termes de référence de l’audit du fichier et du processus électoral. « Bien entendu, il va de soi que le succès de leur mission est sujet à l’impératif d’autonomie et à la prise en charge des requêtes formulées, qui ne devraient faire l’objet d’aucun blocage, sous quelque prétexte que ce soit. Sous ce rapport, les tentatives du ministère de l’Intérieur, d’interférer dans l’agenda des auditeurs sont inacceptables », note le communiqué, avant dajouter : « en annonçant l’accessibilité des cartes d’identité dites numérisées 4 mois après le début des révisions sur les listes électorales, le ministre de l’Intérieur, a mis à nu les turpitudes de son département. En plus, il porte mal son masque, qui est trop visible, à travers ses réflexes, son discours et ses actes. En matière électorale, le gouvernement de Me Wade n’inspire guère confiance, eu égard aux fraudes massives qui ont entaché tous les scrutins qu’il a organisés après 2000 ». Et l’Afp estime qu’il appartient aux Sénégalais « d’exercer leur souveraineté dans toute sa plénitude et sans concession, en affichant leur détermination à défendre leur droit de pouvoir exprimer leurs choix de citoyens, en matière électorale dans la transparence et conformément à la loi ».
sudonline.sn
Moustapha NIASSE doit dire aux Sénégalais durant les années qu’il fut ministre des affaires etrangers quels dossiers à t’il reussit, à part se servir ou s’enrichir sur le dos des senegalais , c’est lui meme qui a avoué qu’il tire sa fortume sur des dons que des rois et des emirs lui on fait. Donc cet homme là est mal placé pour entacher ce que Maitre WADE est entrain de faire au plan Internationale depuis 2000, vraiment il faut etre petit pour essayer de minimiser la diplomatie senegalaise, on peut faire de la politique politicienne mais que le nom du senegal doit etre epargner dans ce jeux là. NIASSE on te comprend, pour toi la diplomatie c’est soi meme et sa famille les temps ont changé mon cher. Moi je me demande touts les jours comment un fils d’un pauvre bijoutier artisanal peut pretendre aujourd’hui etre l’un des plus riches de l’Afrique de l’Ouest , c’est parceque tout simplement tu t’es servi à la place de ton pays qui t’a tout donné tu dois la fermer NIASSE
Ce que Mr. M Niasse a réussi ton esprit trés obtus et ton cerveu étroit ne le retiendront jamais .Mr Niasse est un homme politique qui n’a pas son égal dans le microcosme grouillant des valets que constituent ceux qui sont au pouvoir aujourd’hui autour des Wade .Revisite le passé des années d’avant Wade.