XALIMANEWS : Le Premier vice-président de l’Assemblée nationale a souligné, jeudi la nécessité de renforcer le système de déclaration de patrimoine au Sénégal, à travers la création de règles supplémentaires, l’adoption de mesures de conformité et de sanctions plus strictes.
’’Il serait nécessaire de renforcer le système à travers la création de règles supplémentaires, l’adoption de mesures de conformité et de sanctions plus strictes et renforcer la lutte contre la corruption’’, a notamment dit Abdou Mbow qui représentait le président de l’Assemblée nationale à l’ouverture d’un atelier d’échanges et de sensibilisation sur le système sénégalais de déclaration de patrimoine.
La rencontre était organisée par l’Office national de lutte contre la corruption (OFNAC) en partenariat avec l’ONUDC.
’’Il faut à cet effet des lois efficaces et inciter les responsables à se conformer au texte mais aussi et surtout travailler pour un changement de comportement des citoyens par rapport aux mauvaises pratiques, en parallèle à l’information et à la sensibilisation’’, a-t-il ajouté.
La déclaration de patrimoine doit être ‘’un devoir politique’’, ‘’un acte citoyen’’ pour ‘’tout responsable des deniers publics’’, a affirmé le premier vice-président de l’Assemblée nationale.
’’Cet exercice doit être un devoir politique, un acte citoyen pour tout responsable des deniers publics et encadré par un instrument juridique auquel ils doivent se soumettre’’, a-t-il soutenu.
Pour Abdou Mbow, ’’la bonne gouvernance dans nos Etats constitue une priorité dans les agendas internationaux, régionaux, nationaux et une préoccupation pour l’autorité publique ainsi que les citoyens que nous représentons’’.
’’Celle-ci passe, a-t-il ajouté, par le renforcement de la transparence dans la vie publique et l’intégrité de ses responsables’’.
Il a souligné que la création de l’OFNAC et l’adoption de la loi relative à la déclaration de patrimoine ‘’traduisent ainsi, la vision du président de la République et du gouvernement pour une gestion vertueuse et la protection des ressources publiques’’.
’’Le souci de transparence dans la gestion des affaires publiques justifie alors l’obligation politique et juridique de la déclaration de patrimoine’’, a soutenu le député, soulignant que l’exercice ’’tarde à produire les effets escomptés dans la pratique suite à plusieurs difficultés notées de part et d’autres’’.
Il a rappelé ’’les efforts de l’OFNAC dans la promotion de la transparence et de l’intégrité afin de prévenir la corruption et les conflits d’intérêts qui affectent non seulement la confiance des citoyens mais également la croissance économique’’.
Selon Abdou Mbow, ’’le rôle du parlementaire à côté de l’exécutif dans la promotion de cette transparence et de l’intégrité dans l’ensemble du territoire est vital car, elles constituent non seulement des piliers importants pour les structures politiques, économiques et sociales, mais essentielles pour le bon fonctionnement des sociétés’’.
Il a indiqué que l’atelier ’’vient à son heure et s’effectue dans un contexte marqué par une attention considérable sur les enjeux de la corruption et de la promotion d’une gouvernance vertueuse tant prônée par le chef de l’Etat’’.
Les députés, a-t-il assuré, sont convaincus que ’’l’effectivité et l’efficience de cette déclaration de patrimoine contribuerait à plus de transparence dans la gestion des ressources publiques pour plus de confiance envers les représentants politiques tout en respectant aussi, la vie privée des déclarants’’.