Une protestation devant le Palais présidentiel et le Conseil constitutionnel contre ‘le coup de force électoral de Wade (à travers le découpage administratif qu’il envisage), le projet de dévolution monarchique…’.C’est ce qu’envisage l’opposition regroupée dans le cadre de Bennoo.
L’opposition regroupée au sein de la coalition Bennoo Siggil Senegaal semble déterminée à en découdre avec Abdoulaye Wade. En effet, Amath Dansokho et Cie prévoient, dans un nouveau plan d’action, qu’ils ont décliné hier, une protestation devant le Palais présidentiel et le Conseil constitutionnel contre ‘le coup de force électoral de Wade (à travers le découpage administratif qu’il envisage), le projet de dévolution monarchique… ’. Ce nouveau plan, validé par la Conférence des leaders est une proposition de l’ancien secrétaire général du Parti de l’indépendance et du travail (Pit), Amath Dansokho. ‘Nous allons initier un mouvement de protestation, au niveau de la présidence de la République et du Conseil constitutionnel contre le coup de force électoral de Wade, le projet de dévolution monarchique ainsi que toutes les autres dérives du pouvoir. L’opinion sera édifiée sur le jour de la manifestation’, déclare Souleymane Ndiaye ‘Brin’, porte-parole du jour de la Conférence des leaders de Bennoo.
‘Brin’, par ailleurs secrétaire général du Boc populaire sénégalais, informe de la rencontre entre les leaders de Bennoo et leurs élus (maires, présidents de conseil régionaux, ruraux) ce samedi à la maison du Ps. Au menu de cette rencontre, des échanges sur le projet de découpage administratif qu’envisage le pouvoir. Les opposants voient dans ce procédé du chef de l’Etat, une volonté de déstabiliser la carte électorale. Et c’est pour, accuse ‘Brin’, ‘avoir comme résultat une confiscation du suffrage des Sénégalais. Or, vouloir dissoudre, à la faveur d’un découpage, des collectivités pour les mettre sous l’autorité de délégations spéciales est antidémocratique et nous ne l’accepterons pas’.
D’après les leaders de ce cadre, Wade et ses alliés savent, sur la base des résultats issus des élections de 2009, qu’ils peuvent, crayons en main, faire des découpages pour redessiner la carte électorale et rééquilibrer les rapports de force. Et cela nous a été signalé partout à travers le Sénégal. C’est par exemple le cas, dans la région de Dakar de Sangalkam, Bargny, Sendou, etc. Mais partout les populations manifestent leur désaccord. ‘Le découpage déstabilise la carte électorale c’est-à-dire que la carte d’électeur qui va dans une circonscription donnée devient caduque, une fois qu’on procède au découpage de cette circonscription. Et l’on recrée de nouvelles cartes dont la distribution peut poser des problèmes avec des rétentions et des manipulations’, avait expliqué le maire de Kaffrine, Abdoulaye Wilane, lors de la rencontre sur cette question, du bureau politique du Ps avec ses élus. Pour convaincre ses propos, le socialiste renvoie au découpage qui a eu lieu, la veille des élections de mars 2009. ‘Ce découpage a eu pour résultat la création de nouvelles entités régionales. Résultat : sur les 48 collectivités locales qu’a créées le pouvoir, ils ont remporté les élections dans les 45’, se souvient Abdoulaye Wilane.
Yakhya MASSALY
walf.sn
chers opposants vous êtes entrain de dormir et au même moment wade et son gouvernement notamment mtr ousmane ngom préparent un holdup en effet des dizaines de chefs de circonscriptions territoriales surtout les sous-préfets sont allés pour certains à la retraite depuis maintenant plus de deux ans et ces derniers continuent bizarement d’administrer alors que leurs adjoints pouvaient valablement assurer leur intérim en attendant qu’on en nomme d’autres une plétore d’agents sont à la dagat attendant une hypothétique nommination certains sont même enclin à partir vers d’autres ministères tellement l’attente est longue tous les actes pris par ses sous-préfet préfets et gouverneurs à la retraite sont attaquables et malheureusement ces eux qui ont entamé le processus électoral avec tous les risques de suspicion wade a une chance innouie d’avoir une opposition qui se laisse faire et qui passe tout son temps à des suppitations et à pondre des communiqués que la presse ne lit d’ailleurs plus dire que ces gens ont des cadres sortis de grandes écoles comme l’enam et autres