La spasmophilie encore appelé syndrome d’inventilation est caractérisée par une grande excitabilité neuromusculaire. Elle est un ensemble de symptômes que les sujets anxieux, voire dépressifs et hypersensibles connaissent bien. Le corps médical ne reconnaît d’ailleurs pas ce syndrome du à un déséquilibre minéral comme une maladie mais, cela n’empêche qu’il doit être pris très au sérieux.
Quelles sont les personnes les plus touchées ?
La spasmophilie survient généralement chez les personnes anxieuses, inquiètes de nature, voire déprimées.
Le mécanisme de la spasmophilie correspondrait à un excès d’excitabilité du couple nerf muscle. Des éléments métaboliques pourraient entrer en jeu, en particulier une alcalose bénigne due à une accélération de la fréquence respiratoire, qui s’observe lors de certains accès d’anxiété. La spasmophilie est plus fréquente chez la femme et les chez les enfants.
Qu’est ce qu’une crise de spasmophilie ?
Notons que les symptômes qui accompagnent ce syndrome ne sont pas spécifiques et pourraient correspondre à de nombreuses autres pathologies ou à une carence quelconque.
La crise de spasmophilie est essentiellement une crise de spasmes musculaires. Autrement dit, les muscles se contractent de manière involontaire, sans qu’on leur ait rien demandé. Mais ce phénomène est associé à d’autres signes. La crise de spasmophilie comprend ainsi les signes suivants : contractions musculaires involontaires, fourmillement, engourdissement des extrémités, crampes, maux de tête, boule dans la gorge, sensation d’oppression, vertiges, nervosité, anxiété, sensation de fatigue intense, hyperventilation (respiration très rapide), tremblements, sueurs…
Pourquoi ces signes ?
Les personnes très anxieuses peuvent se mettre tout à coup à respirer trop rapidement, de manière superficielle. A ce moment-là, l’équilibre entre l’oxygène et le gaz carbonique perd son harmonie et les signes de spasmophilie apparaissent.
C’est cette manière de respirer qui est en cause dans la crise de spasmophilie. Certaines personnes auraient génétiquement une plus grande sensibilité physique à ces épisodes de respiration rapide dus au stress.
Souvent le médecin recommande de respirer dans un sac en papier : il s’agit d’inhaler du CO2 dans l’attente que le corps régule lui-même sa ventilation. Cette mesure est d’ailleurs à observer sur conseil médical uniquement.
Traitement de la spasmophilie, le Moringa ou « nebeday » très indiqué !
Précisons que beaucoup de plantes médicinales peuvent aujourd’hui aider à réduire considérablement les symptômes et crises. C’est pourquoi ceux qui souffrent de ce problème voient une amélioration au bout d’un à trois mois de traitement traditionnel. Mais parmi cette grande variété de plantes qui traitent ce syndrome, nous allons vous parler du Moringa oleifera qui nous a donné jusque là de réelles satisfactions.
Notons aussi que les feuilles de Moringa contiennent de la vitamine A, B, C et E, de la vitamine B2, de l’acide nicotinique, de la vitamine B12, de la vitamine B6, du béta-carotène, des protéines et des acides aminés essentiels comme la méthionine, la cystéine, la tryptophane et la lysine. Les feuilles contiennent de fortes concentration de fer, de calcium, de phosphore, de cuivre, ce qui fait théoriquement d’elles, un supplément alimentaire idéal mais aussi et surtout un aliment de base dans le traitement de la spasmophilie.
Des analyses nutritionnelles ont montré que les feuilles de Moringa oleifera sont plus riches en vitamines, minéraux et protéines que la plupart des légumes. Elles peuvent constituer un aliment complet puisqu’elles contiennent deux fois plus de protéines et de calcium que le lait, autant de potassium que la banane, autant de vitamine A que la carotte, autant de fer que la viande de bœuf ou les lentilles et deux fois plus de vitamine C qu’une orange. Beaucoup de programmes utilisent les feuilles de Moringa oleifera contre la malnutrition et ses maladies associées (cécité, etc.).
D’autres applications potentielles du moringa, comme son utilisation dans l’alimentation animale, comme hormone de croissance végétale, comme engrais vert, en phytopharmacie ou comme pâte à papier font l’objet de recherches nombreuses.
avec sambamara.com
Et comment on l’utilise svp