Une fois encore, le Mondial de Beach Soccer sera marqué par la défection de joueurs sénégalais. Cinq parmi les quarts de finaliste du tournoi qui s’est joué en Italie, ont pris la tangente, au moment d’embarquer pour Dakar. Si les quatre sont partis depuis l’Italie, le cinquième a profité de l’escale à Madrid pour s’évaporer dans la nature.
L’Equipe nationale de Beach Soccer, qui vient de participer aux Mondiaux d’Italie, a connu une défection de cinq joueurs. Il s’agit de Libasse Diagne, Assane Dia-khaté, Ndiaga Mbaye, Ibrahima Bakhoum et Silvain Diatta. Une nouvelle très mal accueillie par le staff technique des Lions. «C’est vraiment dommage d’avoir une fois de plus assisté à ce genre de chose, alors qu’on venait de réaliser une bonne campagne et de recevoir les félicitations de tout le monde. On pouvait vraiment se passer de cela», se désole l’entraîneur national, Amadou Diop «Boy Bandit» dont l’équipe a été éliminée en quart de final par le Portugal.
«On les surveillait comme des enfants.» Très abattu par la tournure des événements, l’ancien international, rentré dans la soirée du samedi avec le reste de son groupe, avait du mal à accuser le «coup d’Etat» que lui ont fait subir ces derniers. Des Lions qui auraient pourtant vécu dans une bonne ambiance durant leur séjour en Italie. «Il y avait une bonne ambiance. On mangeait, on priait, on faisait tout ensemble. On était une famille. C’est ce qui me fait le plus mal. Je ne m’imaginais pas un seul instant que certains songeaient à fuir. On les surveillait comme des enfants. On attendait qu’ils dorment avant qu’on aille se coucher. Mais après s’ils sortent derrière, on ne peut pas le savoir», souligne le technicien sénégalais.
«Sans passeports ni billets.» Et Boy Bandit de révéler que «c’est lorsqu’on quittait Vérone, au moment d’embarquer dans le bus en direction de Bologne pour prendre l’avion, qu’on s’est rendu compte que certains manquaient à l’appel». Alors que, renchérit le coach national, «on avait pris la précaution de garder tous les passeports et les billets. Ils sont donc partis sans leurs documents, c’est ce qui me désole vraiment. Ils ne sont pas intelligents. Ils se sont mis dans la merdre en prenant la fuite».
L’entraîneur des Lions de la plage se console quand même de disposer toujours du noyau de l’équipe. «Heureusement que nous avons encore la base. Ceux qui sont partis étaient à leur première participation. C’est ce qui me fait mal. Mais, je me réjouis en même temps de disposer encore du noyau dur», soutient Amadou Diop. Lui qui pense qu’il sera difficile de trouver une solution à ce fléau qui commence à devenir une habitude au sein de la tanière où quatre joueurs avaient «fugué» lors du Mondial à Marseille. «Je ne vois pas de solution. Si quelqu’un veut prendre la fuite, vous ne pouvez pas l’en empêcher. C’est le sous-développement qui fait cela. C’est culturel. Même si c’est désolant», tente de justifier l’entraîneur des Lions.
c’ est vraiment désolant mais l’entaineur a bien vu le justif:le sous developpement
il faut etre sahelien pour penser à agir de la sorte.
il faut chercher des joueurs réfléchis conscients et surtout patriotiques
S’il s’agit d’être réfléchi je pens que Delta Tra a peu de leçon à donner aux joueurs. Quelqu’un qui s’enfuit de la sorte craint son retour or la crainte n’est alimentée que par la peur des problémes insolubles ou la mort. Ces jeunes n’ont rien, même pas de clubs pour un championnat pro de beach, Dieu seul sait ce qu’ils vivaient. Alors partant de là je vois pas ce que le patriotisme vient faire ici e même que la conscience. Le patriotisme c’est les dirigeants du pays qui doivent l’avoir d’abord eux à qui on a tout donné. Ils doivent travailler à mettre ces jeunes en sécurité afin qu’ils n’aient pas besoin de fuir de la sorte.