Pendant qu’au Sénégal, la chanson habituelle revient à dire que «Deuk bi dafa Macky» (l’argent se fait rare à cause de Macky), il y a une certaine catégorie de sénégalais qui mène la belle vie. Fils d’industriels et d’hommes de la vie politique sénégalaise à l’ascension fulgurante, ces jeunes sont devenus les enfants pourris des nuits chaudes Dakaroises. Des soirées bien arrosées et pendant lesquelles ils dépensent sans compter. Icône a essayé de comprendre.
L’argent de la rapine
C’est un truisme que de dire qu’on n’a jamais parlé de fortune en milliards au Sénégal que sous la première alternance survenue en 2000. Hommes d’affaires, stars du showbiz, personnages de la vie politique etc., tous mesuraient leur fortune en milliards. Beaucoup de ces personnes se sont retrouvées, du jour au lendemain, avec un magot colossal. Et ce même si certaines d’entre elles menaient déjà un certain train de vie avant le changement opéré à la tête de l’Etat en 2000. D’autres par contre ont toujours vécu avec leur famille dans l’anonymat. Ni riches ni pauvres. Bref, ils tiraient le diable par la queue comme le commun des sénégalais?!
Mais voilà, avec l’explosion d’une certaine presse people à l’affut des frasques de ces nouveaux riches, les lecteurs en sont arrivés à être des voyeurs pour lorgner la vie de ces nouvelles célébrités, fils des pontes de la République ou d’hommes d’affaires à la richesse fulgurante.
Parmi ces jeunes gens, un adolescent se distingue par ses différentes frasques nocturnes et le buzz dont il fait l’objet dans la presse people. Il s’agit d’Abdoulaye Seck, le fils de l’ancien Premier ministre Idrissa Seck.
L’actuel maire de Thiès, alors inconnu des fortunés de la République jusqu’à théoriser la fameuse marche bleue au vue des maigres ressources du candidat Abdoulaye Wade dont il était le directeur de campagne en 2000. Proche collaborateur du président Abdoulaye Wade, Idrissa Seck donc s’est retrouvé avec une respectable fortune à sa sortie du gouvernement après ses bisbilles entre lui et celui que l’on présentait comme son père adoptif. Incarcéré à cause des dossiers dits des fameux chantiers de Thiès, c’est plus tard, après sa sortie de prison, que son fils commença à se faire découvrir du Dakar by night. Jugé discret par ses anciens camarades, Abdoulaye Seck a réellement commencé à mener le grand train avec des sorties fort arrosées en plus de ses fréquentations avec certaines mannequins quand son père a été aux affaires. Et ce même s’il le faisait avec discrétion.
Faillite dans l’éducation
Il est de ces enfants qui sont loin du giron paternel, lequel est souvent fort occupé à ses activités politiques et toujours entre deux avions. Laissés souvent à la surveillance d’une mère maman- poule, c’est allégrement qu’ils se retrouvent à mener une vie de délinquant primaire. Des amis de Abdoulaye Seck, rencontrés pour les besoins de ce dossier, avouent que ce dernier a commencé à se mal comporter lors de son séjour en France pour ses études universitaires. Un séjour français durant lequel il multipliait les sorties nocturnes avec une bande de copains. En vacances au pays, ses mauvaises habitudes le rattrapèrent. Bien sûr, ses écarts de conduite ne plaisaient pas à la maman connue pour sa légendaire discrétion. Souvent interdit de sortie, il commença à commettre de petits larcins avant d’enrichir sa fortune en millions à l’insu de son père à la conquête du pouvoir avec son obsession d’être le quatrième président du Sénégal. En effet, c’est dans les locaux de la police qu’Idrissa Seck a découvert que sa centaine de millions disparue lui a été subtilisée par son fils. L’argent a été bien sûr dépensé en frivolités dans le milieu de la jet set dakaroise où le jeune homme dépensait sans compter avec l’insouciance de son âge. Des millions qui ont servi à faire la bamboula avec d’autres jeunes de son âge dont le tristement célèbre Hubert Dacosta qui avait perpétré le hold- up du siècle chez l’ancien président de l’Assemblée nationale, Pape Diop. Des millions envolés dont une importante quantité de joyaux en or. Des peccadilles !
Autres rejetons de politiciens à mener la bamboula avec l’argent du père, les fils de l’ancien ministre des Affaires étrangères, Me Madické Niang. Des enfants dont les faits d’arme ne datent pas de l’alternance. Alors célèbre avocat du barreau, Me Madické Niang menait le train. Ses enfants étaient encore bien connus du Dakar by night à cause de leurs nombreuses sorties nocturnes et menus larcins qu’ils opéraient chez leur parent. Le célèbre avocat devenu plus riche avec l’alternance, ses enfants ne se sont pas gênés. Massamba, l’un de ses fils, s’était bien servi sur le pactole du père. 400 millions qu’il a dilapidés avec sa bande en menant la belle vie dans les recoins paradisiaques du pays. Informé du vol commis par le fils, l’ancien ministre était allé récupérer le reste du magot sur la pointe des pieds en tentant, en vain, de verrouiller l’indélicatesse de son rejeton. Malheureusement, la presse avait réussi à déflorer le secret familial. Quant au gosse, il est retourné la tête basse à la maison sans être inquiété. Normal puisque c’est l’argent du père qui a trimé dur dans le métier d’avocat en amassant une fortune avant de se retrouver l’homme de confiance de Me Abdoulaye Wade devenu Président de la République. Une amitié profonde et une confiance entière liaient les deux hommes. Certainement bien surveillé par le père, Massamba avait trouvé un autre moyen pour mener sa belle vie. En effet, en compagnie de ses acolytes, ils avaient agressé, à main armée, un courtier de change. Le magot s’élevait à une dizaine de millions. Là aussi, il retourna tranquillement à la maison. Le papa fit vite d’étouffer l’affaire. C’était avant qu’il ne commette son fameux coup à la maison. Son frère Alioune est aussi connu pour ses frasques nocturnes. Le papa a-t-il failli à leur éducation ? Peut-être que non puisqu’ils ont fréquenté de prestigieux établissements dakarois. Mais pris par ses activités professionnelles, et plus tard politiques, le papa n’avait plus l’œil sur ses enfants sourds aux appels à l’ordre de leur maman. Une scolarité vendangée à l’autel d’une vie en luxure.
Depuis quelques semaines, la rumeur bruit des actes héroïques de l’enfant de notre Président de la République. Le fils de Macky Sall se serait ainsi mis à découvrir la belle vie dakaroise. L’histoire du père est presque connue de tous. Il s’est fait grâce à la politique et lui-même avoue qu’il a bénéficié des privilèges de son prédécesseur. Son fils a-t-il soustrait de la caisse noire du père l’argent avec lequel il fait la noce?? Impossible, répondent nos sources. S’il se promène avec de l’argent, il l’a peut-être obtenu par d’autres carneaux. La première Dame est certes une maman poule, mais pas cadeau, renseigne un proche de la famille. On peut donc supposer qu’il a acquis son trésor de guerre des mains de sa maman. Cependant notre source avoue que, telle qu’elle connait la première Dame, le magot n’est pas faramineux. Certes, il arrive que le fils sort pour s’amuser, mais pas pour faire étalage d’une quelconque fortune. Juste le nécessaire pour se décompresser. A ce stade, il est prématuré de parler de vol.
Fils de businessmen milliardaires
Si les enfants de nos politiciens ne font pas montre de discrétion, il en est tout autre pour les enfants de certains businessmen. Sont-ils discrets ? En tout cas nos sources sont formelles, certains d’entre-eux ne sont pas très connus du Dakar by night pour leurs frasques. Peut-être aussi que leur jeune âge ne les autorise pas à s’éclater ou, s’ils le font, c’est de manière fort décente.
Pourquoi les incartades des ces gosses restent impunies ? C’est Cheikh Yérim Seck qui donnait la réponse lors du fameux vol opéré chez un grand ponte du PDS : «Ces sales petits garnements profitent d’une faiblesse de nos lois. En effet, un vol d’un enfant au préjudice de ses parents n’a de suite judiciaire que sur plainte des parents. La police n’y peut rien. La société non plus. Ils le savent pertinemment. Et quand en plus de tout cela, on a grandi dans la misère et la précarité, et que d’un coup on est projeté sous les lampions et les sunlights de la Jet Set dakaroise, et qu’on passe du «Ndiaga Ndiaye» à la Cayenne, on a toutes les chances de péter les plombs.» Ceci explique peut-être cela. En effet, si on s’amusait à feuilleter la main courante de nos différents commissariats, on tomberait des nues. Les plus grands délinquants se recrutent chez ces gens riches. Seulement, ils ne sont jamais déférés. Leurs parents sont toujours là pour éteindre le feu.
Des enfants gâtés
Lamine a toujours été un enfant studieux. Sa vie se résumait entre les études et la maison. Il ne sortait presque pas. Elève dans un prestigieux établissement catholique de la capitale, son répétiteur était toujours là pour le suivre. Fils d’un important homme d’affaires qui évoluait dans le secteur pétrolier. Celui- ci n’avait presque pas une minute pour ses enfants, toujours entre deux avions. Sa femme non plus n’était pas souvent sur place. Maman poule, elle tenait à gâter ses enfants et ne leur refusait rien. Leur bête noire, c’était plutôt le père, un peu rigide envers ses enfants. Ces derniers transposaient ainsi tout leur amour sur la mère. Le bac en poche, Lamine se retrouva à Paris. L’enfant qui ne sortait presque plus commence alors à découvrir la bonne ambiance nocturne parisienne. Ses études en pâtirent. Rapatrié de force par le père, cinq ans plus tard, Lamine n’a jamais cessé de vivre la nuit. Sevré d’argent, il se mit à commettre de petits larcins, jusqu’au jour où il vida une partie du compte bancaire de son père dont il avait imité avec perfection la signature. Juste réprimandé, il continua son jeu qui le plongea plus tard dans l’univers de la drogue. Des fils à papa du genre de Lamine, on en rencontre à chaque coin de rue. Si certains ont réussi à s’amender, il est tout autre pour d’autres, plongés dans un monde luxueux. Conscients de la faiblesse de leurs parents, ils ne se privent jamais de leur jouer un sale tour. Et ils volent, volent sans être inquiétés. Jusqu’au jour où….
Bling bling : Argent, champagne et voiture. La bamboula des gosses de riches
Pendant que leurs parents se battent sur le terrain politique, des gosses de riches rivalisent aussi entre eux à Washington et Dakar en passant par Dubaï et Londres. Footballeurs, mannequins, jet setteurs et fils à papa ont tous perdu leur popularité depuis l’arrivée de fils de pontes politiques. Ils ont volé la vedette à El Hadji Diouf, le footballeur. Les deux nouvelles coqueluches des gonzesses et courtisans font la pluie et le beau temps partout où ils passent et ont droit à tous les honneurs dans les lieux chics et chocs de Dakar by night. Avant leur arrivée dans une place huppée la nuit, le tapis rouge est étalé, l’endroit climatisé à fond et les serveurs au garde à vous. Des photos inédites ont été publiés dans le net.
Entre les deux, il y a un bon et un moins bon. A vous de juger par les images…
© Gawlo.net
Tout corps qui a vu sa croissance évoluer grâce à une nourriture interdite, a fortiori, le feu en est plus méritant! » alors j’ai craint que mon corps ne soit nourri par cette bouchée interdite. »
Les Savants musulmans (Que Dieu les bénisse) ont considéré illicite ce que gagnent les personnes suivantes: Le péagiste ou le percepteur des impôts (qui commet des abus) le traitre ; le faussaire ; le chômeur volontaire (celui qui ne cherche pas volontairement à travailler, qui reste oisif( ; l’usurier ainsi que celui qui lui verse ce surplus; celui qui usurpe et dilapide l’argent de l’orphelin dont il est le tuteur; celui qui perçoit une rétribution en échange de faux témoignages ; celui qui emprunte les objets et le nie ensuite ; celui qui se laisse corrompre par des pots-de-vin; celui qui fraude dans les poids et les mesures (dans le commerce) ; le vendeur qui cache les vices et défauts de sa marchandise ; celui qui s’adonne aux jeux de hasard ; celui qui s’adonne à la sorcellerie; le devin qui prétend connaitre le caché ; le sculpteur; la prostituée; les pleureuses professionnelles ; celui qui collecte les dimes injustes; le courtier qui se fait payer de la marchandise sans permission du propriétaire ; celui qui , médisant d’un vendeur, prétend que la somme payée dépasse de loin le prix réel; ainsi que l’homme qui asservit un individu libre, le vend et dispose de son prix! »
On a rapporté que le Messager de Dieu (Paix sur lui) a dit: « On fera venir, au Jour de la Résurrection, des hommes qui possédaient des bonnes actions grandes comme la montagne de Tihama; lorsqu’ils seront présentés (pour le jugement), Dieu réduira toutes leurs oeuvres en poussière, puis ils seront jetés en Enfer : » On lui demanda : comment cela peut-il arriver?! » Il répondit : « C’étaient des gens qui, jadis, priaient, jeûnaient, payaient leur zakat et ont accompli le pèlerinage, cependant, chaque fois, qu’il leur était aisé de disposer de l’interdit, ils ne daignaient pas l’éviter; Dieu a réduit en poussière toutes leurs bonnes oeuvres. »
On a rapporté qu’une certaine personne a vu en rêve un défunt homme pieux de sa connaissance, et lui demanda : « Qu’a fait de toi ton Seigneur ? Il répondit: » Que du bien ! Mais je suis empêché d’entrer au paradis, à cause d’une aiguille que j’avais emprunté et que je n’ai pas rendue à son propriétaire! »
Nous prions Dieu pour qu’Il nous pardonne et nous comble de Sa grâce, qu’Il nous accorde de nous diriger vers ce qu’Il aime et Le satisfait. Il est, certes, Très Généreux, Très Nobles,Compatissant et Miséricordieux, vraiment !
L’auteur
seck cheikh
Cet article est biaisé , l’auteur embellit l’enfant de maky sall puisque étant au pouvoir et jette le discrédit sur celui des autres hommes politiques !! Le même article était déjà paru dans le net et le fils de maky y était décrit comme un vulgaire gaspilleur de deniers publics volés à la bourse des parents , qui ont fait aussi main basse sur les caisses de l’État !! Vous ne pouvez rien faire qui absolve maky sall de vol de deniers publics , sinon expliquez nous sa subite fortune qui crève les yeux !!! Soyez plus sérieux que cela .
Il est heureux que les enfants de riches, quelle que puisse être l’origine de la richesse de leurs parents ne vivent pas comme des pauvres !
La seule exigence doit être que l’argent gagné soit licites et honnêtement acquis. D’aucuns voudraient peut-être que tous nos hommes politiques soit dotés de charrettes pour leurs déplacement, qu’on leur donne juste de quoi manger, se loger en Appart F4 et surtout que ni leurs enfants encore moins leurs épouses ne soient jamais tentées de faire des dépenses autrement plus importantes que celles que feraient la femme désargentée du village ?
En toute chose il faut savoir raison garder.
Que ceux qui ont beaucoup d’argent le dépense pour que tout le monde en profite, en veillant le plus possible que ce qu’on achète ait été fabriqué chez-nous!