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Des avocats français commis par l’Asecna dans nos murs, dans le cadre du crash du vol Rio-Paris: Dakar toujours dans le collimateur de la justice française

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Dakar se trouve toujours dans le collimateur de la justice française, après le crash du vol d’Air France Rio-Paris, survenu le 1er Juin 2009. En effet, des avocats français sont, de sources sûres, dans nos murs depuis avant-hier, pour prendre langue avec les autorités de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar. Et selon les mêmes sources, les agents de l’Asecna qui étaient en service au moment du drame, pourraient être entendus prochainement par la justice française, car en réalité, Dakar est soupçonnée de n’avoir pas donné l’alerte de détresse, avant que l’avion ne soit porté disparu emportant avec lui 228 victimes, dont 12 membres de l’équipage.

Revoilà le crash du vol AF 447 Rio-Paris et dans lequel Dakar est loin d’être innocenté. En effet, des avocats français représentant les intérêts de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Magascar séjournent dans nos murs depuis avant-hier. Et ce, pour rencontrer les agents de l’Asecna, qui, au moment du crash qui avait fait 228 victimes, étaient en service. Commentaire d’une source digne de foi : « nul ne doit être surpris si les agents de l’Asecna en question étaient entendus par la justice française chargée de faire la lumière sur ce drame. Car si Dakar se trouve toujours dans le collimateur de la justice française qui enquête sur le crash, c’est parce que ces derniers soupçonnent notre capitale de n’avoir pas donné le signal de détresse avant l’accident ».

Pour rappel, le vol d’Air France avait quitté Rio un dimanche 1er Juin à 19h03 heure locale (22h03 GMT) et devait arriver lundi à 11h15, heure française au terminal 2E de l’aéroport Paris-Charles de Gaulle. L’aviation brésilienne a perdu la trace du vol AF447 à 03h33 heure française, soit trois heures et demie après le décollage. A 4h15, une succession de messages techniques ont été envoyés à destination des services de maintenance, indiquant des pannes électriques, selon le directeur général d’Air France. Avant l’arrêt des communiqués, les pilotes de l’avion avaient indiqué qu’ils entraient dans une zone de fortes turbulences. L’Airbus en question, un A330-200 mis en service le 18 Avril 2005, totalisait 18.870 heures de vol et avait passé une visite d’entretien en Avril dernier.

Au moment du drame, trente-deux nationalités étaient représentées à bord, dont soixante-treize Français (61 passagers et les 12 membres de l’équipage), cinquante-huit Brésiliens, 26 Allemands, neuf Chinois, neuf Italiens, six Suisses, cinq Britanniques et cinq Libanais. On compte aussi quatre Hongrois, trois Slovaques, trois Norvégiens, trois Irlandais, deux Américains, deux Polonais, deux Marocains et deux Espagnols.

Daouda Thiam

lasquotidien.info

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