Une peine de cinq ans ferme a été requise, hier, contre M. D. Diop, épouse d’un célèbre avocat, poursuivie pour détournement de deniers publics portant sur des tickets de restaurant à l’Institution de prévoyance retraite du Sénégal (Ipres). Le parquet a requis la relaxe pour sa co-prévenue Nd. Th. Dia, en détention préventive pour recel depuis octobre 2020.
L’affaire de détournement de deniers publics portant sur des tickets de restaurant à l’Ipres d’une valeur de 200 millions de FCfa a été plaidée, hier, à la barre du tribunal correctionnel de Dakar. Au banc des accusés, il y a l’épouse d’un célèbre avocat, M. D. Diop et son amie d’enfance Nd. T. Dia, agent à l’Ipres. Tout est parti d’un audit commandité par l’Ipres. En effet, celle-ci avait mis à la disposition de ses agents des tickets de restauration. À un moment donné, les dirigeants ont remarqué que la facturation a explosé. L’auditeur a relevé un montant de 207. 118.000 FCFA, représentant un stock théorique de 103.559 tickets qui n’a pas été présenté par Nd. T. Dia. Selon l’auditeur, ce stock résulte de la différence entre 230.000 tickets commandés contre 126.441 distribués.
Le deuxième montant de 1.582.000 FCFA constitue un gap de 791 tickets imputable à l’assistante sociale Nd. Fall, appelée par la direction en remplacement de Nd. T. Dia. Sur une commande de 60.000 tickets, 58.175 ont été distribués et seulement 1034 présentés en lieu et place de 1825. Le rapport indique également que les factures des prestataires n’étaient pas conformes aux standards et étaient passées du simple au double, voire au triple. Il s’est trouvé que plusieurs tickets ont été utilisés pour des produits non alimentaires. Or, d’après le responsable du service des affaires juridiques et contentieuses de l’Ipres, ils sont destinés uniquement aux produits alimentaires et aux agents de l’Ipres.
L’enquête a révélé que M. M. Diop était dépositaire de tickets en nombre impressionnant au point que des responsables d’un hypermarché de la place lui ont collé le sobriquet de « Madame tickets ». Poursuivie pour recel portant sur des deniers publics, elle a toujours nié les faits. Quant à sa coprévenue Nd. T. Dia, qui assurait la gestion des tickets, elle a confié qu’il y avait une gestion collégiale et qu’elle n’était pas la seule détentrice des clés de l’endroit où sont gardés les tickets. Me Arona Basse de la partie civile a réclamé 250 millions de FCFA au titre de dommages et intérêts. Dans son réquisitoire, le parquet a requis cinq ans ferme contre M. D. Diop et la relaxe pour Nd. T. Dia, considérée comme « l’agnelle du sacrifice ». Pour le conseil de Nd. T. Dia, sa cliente est une « victime » qui a injustement passé 605 jours. C’est pourquoi il a demandé à ce que sa cliente soit dédommagée à hauteur d’un milliard de FCfa. Me El Hadji Diouf a plaidé sa relaxe. Le jugement sera rendu le 19 janvier prochain.
lesoleil.sn
A force de passer son temps à s’occuper des fesses de adji sarr, maître el hadji diouf a abandonné son épouse dans son procès jusqu’à ce qu’elle soit condamnée à 5 ans de prison. Donc, il ne goûtera plus les fesses de adji sarr mais non plus de sa femme pendant 5 ans. Dit-on qui se ressemblent s’assemblent !!! Deux menteurs,
deux manipulateurs. Ce clown d’avocat a perdu et crédibilité et dignité et honneur. Lui et ses acolytes ont sérieusement entachés la crédibilité de potentiels dénonciateurs de viol.