Les États-Unis ont mis en garde mercredi contre une éventuelle fermeture du détroit d’Ormuz par l’Iran, qui a brandi cette menace en cas de sanctions contre ses exportations pétrolières.
«Aucune perturbation du trafic maritime dans le détroit d’Ormuz ne sera tolérée», a déclaré George Little, un porte-parole du Pentagone.
Les États-Unis et certains pays européens, qui ont déjà adopté des sanctions contre les secteurs pétrolier, gazier et pétrochimique iraniens, envisagent des sanctions contre les exportations pétrolières de l’Iran à cause de son programme nucléaire controversé.
Mardi, le premier vice-président iranien, Mohammad Reza Rahimi, a affirmé que dans cette hypothèse, «aucune goutte de pétrole ne transitera par le détroit d’Ormuz».
Le commandant de la marine iranienne a souligné mercredi qu’il était «très facile» mais pas nécessaire pour l’Iran de fermer ce détroit qui relie le Golfe à la mer d’Oman, et constitue un étroit passage stratégique pour le trafic de brut.
La République islamique mène des manoeuvres navales depuis cinq jours dans le détroit d’Ormuz, et cela «arrive assez fréquemment», a souligné M. Little.
«Cela dit, toute tentative de faire monter la tension dans la région est inutile», a-t-il noté.
Selon lui, l’Iran n’a, à l’heure actuelle, commis «aucun acte hostile contre des navires américains dans le Golfe ou le détroit d’Ormuz».
afp