Ces militaires de l’opération Barkhane, qui lutte contre le terrorisme dans la région du Sahel, ont été tués par l’explosion d’un engin explosif improvisé (IED) au passage de leur véhicule blindé, a précisé l’Elysée.
L’Elysée annonce ce samedi soir que deux militaires français ont perdu la vie lors d’une opération menée au Mali. Ces deux soldats, qui appartenaient à la force française Barkhane au Sahel, étaient issus du 1er régiment de hussards parachutistes de Tarbes, précise la présidence. Ils ont été tués par l’explosion d’un engin explosif improvisé (IED) au passage de leur véhicule blindé.
En 2014, l’opération française « Serval » est devenue « Barkhane », avec 5000 soldats déployés sur cinq pays du Sahel (Mauritanie, Mali, Niger, Burkina Faso, Tchad). Plusieurs militaires sont décédés au Mali ces derniers mois.
45 militaires décédés
Le 26 juillet, Tojohasina Razafintsalama, 25 ans, qui appartenait au même régiment que les deux militaires décédés ce samedi, a perdu la vie au cours de combats avec un groupe armé terroriste. Début mai, deux légionnaires de la force française Barkhane au Sahel étaient également décédés.
En novembre 2019, la France avait aussi perdu 13 soldats dans un accident entre deux hélicoptères en opération au Mali. Ces deux nouveaux décès devraient porter à 45 le nombre de soldats français morts au combat dans les opérations Serval (2013) et Barkhane (depuis 2014).
Ces derniers mois, l’armée française et celles des pays du G5 Sahel ont multiplié les offensives dans la région, en particulier dans la zone dite des « trois frontières » entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso. Elles ont revendiqué la « neutralisation » de plusieurs dizaines de djihadistes, dont, en juin, l’émir d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), et l’Algérien Abdelmalek Droukdal, figure du djihadisme dans la région depuis 20 ans.
Le Parisien