Et de trois ! Nouvelle victoire de Karim Wade devant l’Etat du Sénégal. Mieux, cette fois-ci, la décision est définitive. Décisive. «Dans une décision rendue ce 14 octobre, la Cour de Révision – la plus haute juridiction monégasque – a, en effet, débouté définitivement l’État sénégalais de sa demande visant à obtenir la saisie des sommes contenues sur leurs comptes bancaires logés dans la principauté», a informé «Jeune Afrique», ce lundi 18 octobre.
En effet, le gouvernement du Sénégal avait introduit une demande à Monaco pour «faire main basse sur une trentaine de comptes bancaires domiciliés à Monaco, dans les livres de la banque Julius Baer de l’ancien ministre Karim Wade et l’homme d’affaires Ibrahim Aboukhalil alias Bibo Bourgi, condamnés pour enrichissement illicite».
Ainsi, le fils d’Abdoulaye Wade vient d’enregistrer une nouvelle victoire devant l’Etat du Sénégal.
Pour rappel, le tribunal de première instance de Monaco avait rejeté la demande d’exequatur faite par l’État sénégalais liée à l’arrêt qu’avait rendu la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) en 2015. Car, l’agent judiciaire du Sénégal à l’époque, Antoine Félix Diome, réclamait la saisie des comptes bancaires de Karim Wade, Ibrahim Aboukhalil (alias Bibo Bourgi), son frère Karim Aboukhalil et Mamadou Pouye, au titre des dommages et intérêts auxquels la justice sénégalaise avait condamné les quatre hommes».
«Le pouvoir politique sénégalais a de nouveau échoué dans sa tentative acharnée pour s’emparer des biens de Karim Wade et d’autres personnes condamnées, en violation de la Constitution, des traités et conventions internationales de protection des Droits de l’homme et des principes fondamentaux du droit», avaient déclaré les avocats de Karim Wade dans un communiqué de presse.
Selon eux, toutes les juridictions internationales ont débouté systématiquement l’État du Sénégal et donné raison à leur client dans son procès contre la Crei. «Les condamnations prononcées contre le pouvoir politique sénégalais par les juridictions étrangères et les institutions internationales renforcent Karim Wade dans sa détermination à lutter contre l’arbitraire, les violations de l’État de droit et des libertés publiques, les atteintes au libre exercice de la démocratie», soulignaient Me Ciré Clédor Ly et Cie.
Ce n’est pas la justice qui a gagné mais plutôt l’injustice.La CREI défend les intérêts nationaux dans un domaine d’enrichissement illicite et nous sommes en phase totale avec elle.Une bourgeoise corrompue compradore et mercantile qui suce notre sang pour des montants abyssaux.Pourvu que que de tels gangs apatrides ne mettent jamais la main sur la gestion de nos affaires publiques Honte à leurs suppôts !