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Dialogue national : les cinq points de convergence essentielle pour le Président Macky Sall

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Le Président de la République, Macky Sall a lancé cet après-midi le dialogue national qui a vu la participation de plusieurs partis politiques, de syndicats, de la société civile, du patronat, des autorités religieuses et coutumières que comptent le Sénégal. Il est cependant important de noter l’absence notoire d’autres acteurs politiques non moins importants comme Idrissa Seck, Khalifa Sall, Malick Gackou, Abdoulaye Baldé, Pape Diop, entre autres.
D’emblée le Chef de l’Etat a salué l’esprit du dialogue qui constitue l’essence même de la démocratie sénégalaise en ce sens, souligne-t-il, que «la compétition n’est pas incompatible au dialogue et à la concertation ». Revenant sur les différentes consultations et concertations qu’il a menées dans les domaines de la santé et de l’action sociale, l’éducation, la conférence sur le dialogue social, la consultation citoyenne sur les réformes foncières, les réformes portants sur l’Acte III de la décentralisation, Macky Sall a réexprimé toute sa volonté de s’ouvrir encore et toujours pour un dialogue ouvert et inclusif à tous.
Mais ce qui sous-tend la tenue de ce dialogue national, explique le Président de la République, tourne essentiellement autour de cinq (5) points qui nécessitent des convergences de vue. Il s’agit, liste-t-il, de la modification de la loi portant sur les partis politiques tournant autour de 267 formations politiques, de la modification du code électoral pour la participation des candidats indépendants, du statut de l’opposition, de son chef et du financement des partis politiques, du règlement intérieur de l’Assemblée Nationale qui sera désormais une loi organique et in fine du code général des collectivités locales qui sera désormais un code général des collectivités territoriales complétant l’Acte III de la décentralisation.
Pour la poursuite de travaux, le Président de la République, Macky Sall a laissé entendre que le dialogue national sera supervisé par le Premier Ministre, Mahammed Boun Abdallah Dionne et le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique, Abdoulaye Daouda Diallo.

dakaractu

1 COMMENTAIRE

  1. Ce qui intéresse le Président Macky, c’est de  »sécuriser le régime politique ». Et là, les religieux ont encore failli à leur mission !!! Comment peuvent-ils continuer à cautionner une république qui exclut totalement la Religion dans sa gouvernance (vision du développement, gestion de l’enseignement, etc.), au nom d’une certaine laïcité ? Cela pose véritablement problème !!! Et comment peuvent-ils se complaire, d’une Constitution qui, en son article 4, interdit la formation d’un parti politique se référant à la Religion, alors que les  »Textes Sacrés » (Coran, Évangile, Thora) sont une explication de toutes choses (Cor. 5 : 44-50 – Al-Mâ’idah) ? Et pourtant il y’a des partis d’obédience démocrate chrétienne dans les  »grandes démocraties » – N’est-ce pas là une violation de la liberté d’opinion (et donc des droits de l’homme) ?

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