La déclaration du chef de l’Etat, qui soutenait en mars 2007 avoir épuisé le nombre de mandats présidentiels, relève du « commentaire » et n’a pas de valeur juridique, estiment des participants au séminaire international sur la recevabilité de la candidature du président Abdoulaye Wade en 2012.
Ancien procureur de l’Etat de Georgie, Thomas Baker souligne que cette déclaration est ‘’un commentaire’’, avant d’indiquer qu’il ‘’faut s’en tenir à la Constitution’’.
Invoquant la Loi fondamentale sénégalaise, M. Baker considère que la ‘’première’’ élection de Me Wade est intervenue en 2007 sous l’empire de la constitution de 2001.
Pour sa part, le Pr Michel de Guillenchmidt, professeur émérite et doyen honoraire de l’Université Paris Descartes, a aussi émis le même argument estimant que la déclaration du président Wade, faite après l’élection de février 2007, est un ‘’commentaire’’.
‘’Ce n’est pas une norme de droit. Elle n’est pas de valeur juridique’’, a-t-il ajouté.
Des sommités constitutionnelles nationales et internationales se réunissent lundi à Dakar pour plancher sur la recevabilité de la candidature de Me Abdoulaye Wade à l’élection présidentielle du 26 février 2012.
La cérémonie d’ouverture des travaux a été présidée par le Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye, également directeur de campagne du candidat Wade. Les participants seront reçus dans l’après-midi par le chef de l’Etat.
La rencontre de Dakar sera sanctionnée par une déclaration finale.
Différents arguments de droit dont le principe de la non-rétroactivité de la loi sont avancés par ces constitutionnalistes pour défendre la recevabilité de la candidature du chef de l’Etat sortant en 2012.
Le président de la République est élu en 2000 sous l’emprise de la Constitution de 1963 modifiée qui fixait la durée d’un mandat à 7 ans, renouvelable une fois.
En 2001, une nouvelle constitution fixe cette durée à 5 ans, mandat renouvelable une seule fois. En 2008, après la réélection du président Wade, une nouvelle révision constitutionnelle fixe encore la durée du mandat à 7 ans.
La candidature du chef de l’Etat sortant est contestée par l’opposition, la société civile et des constitutionnalistes qui avancent une limitation constitutionnelle à deux du nombre de mandats.
Nous étions attristés de voir que les éminents constitutionnalistes du Sénégal, à l’exception de l’honorable Seydou Madani Sy, ont brillé par leur absence dans un débat au cœur de leur domaine de prédilection. Normal dirait-on parce que leur point de vue n’arrange pas Wade. C’est pitant de voir un premier ministre cartouchard avec plus de 10 ans perdus à la fac présider une question aussi pointue en l’absence de très hauts Experts senégalais auteur de nombreuses constitutions de pays d’Afrique jusqu’en Afrique centrale. Sincèrement wade, n’a aucun respect respect pour le Sénégal qui regorge de sommités universellement reconnues. Serigne Diop a bien fait de s’éclipser, car l’histoire aurait retenu son mot au cours de cette farce compromettante pour des intellectuelles comme Sourang. Pour Iba Der, il a fini de troquer toutes ses valeurs « d’universitaires » contre l’argent – sang du contribuable au point d’être toujours attendu sur des louanges à Wade (cet historien chanteur sera tristement retenu par l’histoire). En définitive, Wade et son camp doivent se sentir aujourd’hui petits, en reniant la crême de notre pays en droit constitutionnel pour des «chasseurs de primes» et autres prébandiers à l’image de SEGURA (FMI). Je pense aujourd’hui que les jeunes sénégalais doivent être prêts à mourir pour se passer de ce vieux comme ça se passe en Egypte. Ce régime est prêt à tout, quid à nous insulter tout le temps. Le peuple doit être aussi voire plus déterminé qu’eux c’est une question d’honneur et de salut national. Il a réalisé des choses comme il a échoué sur d’autres, mais il doit s’en aller, seul Dieu est Eternel, mais c’est quoi cette histoire…pourquoi chercher partout des subterfuges (jusqu’aux plus ahurissants auprès de charlatans peu reconnus chez eux) pour être recevable contre la charte. C’est claire maintenant qu’ils sont hantés par les propos de Serigne Mbacké Ndiaye qui a reconnu les vols à grande échelle dont ils sont auteurs. Nous en appelons à la jeunesse, le monde nous suit.