XALIMANEWS – Le mystère demeure sur la volonté du président de la République de dissoudre ou non l’Assemblée nationale à partir du 12 septembre prochain. Interpellé sur cette question lors de son passage dans l’émission Objection de la radio Sudfm (privée) hier, dimanche 8 septembre, le ministre en charge des relations avec les institutions a fait remarquer que « l’avis du Conseil constitutionnel ne dit pas que le président de la République « doit supprimer » mais plutôt « qu’il peut supprimer » à partir du 12 septembre prochain. « Aujourd’hui s’il (chef de l’Etat) dissout l’Assemblée nationale, il n’acte pas l’avis du Conseil constitutionnel. S’il ne dissout pas, il n’acte pas l’avis. Il a pris acte de l’avis du Conseil constitutionnel, à charge pour lui de savoir ce que lui offre la loi dans le cadre de l’utilisation de ses prérogatives régaliennes. Maintenant, je sais qu’il est prévu la déclaration de politique générale le 13 septembre 2024 à l’Assemblée nationale. Je sais également que le président de la République, à partir du 12 septembre à minuit, est habilité à dissoudre l’Assemblée nationale conformément à ses prérogatives régaliennes même si je sais qu’il a été convoqué une session extraordinaire pour la déclaration de politique générale pour le 13, je m’en tiens à ça jusqu’à ce que le président nous dise ce qu’il veut faire ou ce qu’il fera. Mais, pour le moment, tous les ministres travaillent ardemment à accompagner le Premier ministre à la date du 13 ».
Sud Quotidien