Dernier espoir de l’Afrique, le Ghana, seule sélection du continent à franchir le cap du premier tour sur six, joue cet après-midi (18h 30), au Royal Bafokeng de Rustenburg, les huitièmes de la finale de la Coupe du monde 2010, face à une surprenante équipe des Etats-Unis, qui a terminé premiers de leur poule C devant l’Angleterre.
Les hommes de Milovan Rajevac, doivent soigner leur inefficacité offensive et surtout rester vigilants face à des Américains réputés accrocheurs. Asamoah Gyan et Matthew Amoah devraient garder leur lucidité devant les buts et éviter de vendanger les occasions qu’ils s’offrent depuis le début de cette Coupe du monde.
Surtout l’attaquant de Rennais Asamoah, meilleur buteur des Black Stars avec deux réalisations, toutes sur penalty, mais qui brille par sa maladresse. D’autant plus que le Black Stars comme les Lions du Sénégal en 2002 au mondial de Corée du Sud et Japon, portent aujourd’hui sur leurs épaules, l’espoir de la nation ghanéenne mais aussi et surtout de tout un continent qui n’a d’yeux que pour eux.
En Afrique du Sud, le slogan des journaux et des supporters est le même : “Black Stars, do it for Africa !“ (Faites le pour l’Afrique) Ce que Jomo Somo n’a pas manqué de relever hier, vendredi 25 juin 2010, au cours d’une conférence au Soccer City Stadium de Johannesburg. “Si le Ghana continue son parcours, tout le continent se montrera loyal envers lui. Le Ghana portera les espoirs de l’Afrique“, a déclaré l’ancien sélectionneur des Bafana Bafana, finaliste de la Coupe d’Afrique des nations 1998 au Burkina Faso. Un soutien qui va certainement s’ajouter à la pression de leurs supporters pour qui le Ghana doit faire mieux qu’en 2006 où ils ont été sortis en ce stade de la compétition par le Brésil (3-0). Mais également plus que le Cameroun et le Sénégal qui ont été quarts de finaliste respectivement en 1990 et en 2002.
A juste titre ajoute d’ailleurs, Jomo Somo, “cela va constituer encore une autre pression supplémentaire. Même si la pression a toujours été là. Cette fois, c’est un match couperet à résultat immédiat“. Mais “Miki“, surnom du technicien serbe, est capable de trouver une recette nécessaire pour faire transcender ses joueurs.
Mais si les Etats-Unis, qui cherchent à se frayer un chemin dans cette discipline, qui n’a pas encore une grande audience au pays de l’Oncle Sam, ne vont certainement pas se présenter en victimes expiatoires. Loin de là ! Bob Bradley dispose des moyens pour donner du tournis aux Black Stars.
Avec ses imposants attaquants, comme Altidore ou encore Buddle, John Mensah et sa bande ne vont pas chômer. Mais c’est surtout la star de l’équipe, London Donovan qu’il faut surveiller comme de l’huile sur le feu. Le bourreau des Fennecs surgit toujours au bon m