‘‘La mise en œuvre du Document de politique économique et sociale 2011-2015 nécessite des investissements d’un montant total de 5 749 milliards de FCFA, dont 4 788 milliards de FCFA d’acquis, pour un gap cumulatif de 961 milliards de FCFA sur toute la période », ont révélé les représentants de l’Unité de coordination et de suivi de la politique économique (UCSPE), au cours de l’atelier de validation politique du document organisé le 25 novembre 2011, à Dakar.
‘‘Le financement de la stratégie se fera à partir de la contribution de l’Etat et de l’apport des partenaires multilatéraux et bilatéraux », ont-ils signalé, au cours de cette rencontre qui s’est déroulée sous la présidence du premier ministre, Souleymane Ndéné Ndiaye et en présence du ministre d’Etat, ministre de l’Economie et des Finances, Abdoulaye Diop.
Cet atelier, qui a vu la participation de représentants des partenaires du Sénégal, a offert aux responsable de l’Unité une opportunité pour rappeler que la vision du document de politique économique et sociale est axée sur ‘‘une économie sénégalaise émergente garantissant un développement durable et dont les retombées positives sont réparties de manière solidaire ».
‘‘Cette vision, ont-ils noté, est en conformité avec la Prospective Sénégal 2035, qui préconise l’émergence dans la solidarité intra et intergénérationnelle ».
‘‘La Stratégie 2011-2015 est articulée autour de trois piliers liés et solidaires : la création d’opportunités économiques et de richesses pour la promotion d’emplois productifs et une transformation structurelle de l’économie ; l’accélération de l’accès aux services sociaux de base, la protection sociale et le développement humain durable ; le renforcement des principes fondamentaux de bonne gouvernance et la promotion des droits humains », ont souligné les représentants de l’Unité.
‘‘Sous ce rapport, ont-ils ajouté, la Stratégie vise l’inscription de l’économie dans une dynamique de croissance inclusive et durable ».
Selon eux, ‘‘il s’agira, pour ce faire, à l’horizon 2015, de consolider la stabilité du cadre macroéconomique dans un environnement des affaires propice, de porter le taux de croissance économique en moyenne de l’ordre de 6 à 7%, de ramener le déficit public en-dessous de 4% du PIB, d’améliorer significativement les conditions de vie des populations et de consolider la bonne gouvernance économique et judiciaire ».