Même s’il a deux épouses et huit enfants, Assane n’a pu éviter de se jeter de force sur sa copine de 19 ans. Ivre comme un Polonais, il doigta la fille jusqu’au sang car ne pouvant la maîtriser pour abuser d’elle avec ses attributs mâles. Et à la barre, sa victime ne lui réclamera que 50 mille francs pour réparer le tort.
Le tribunal régional de Kaolack a jugé l’affaire de viol de l’élève Arame G. et de son copain Assane Th. le mercredi dernier après plusieurs renvois. Le verdict de ces faits qui se sont déroulés à Kaolack, il y a un mois, sera donné le 24 juillet prochain. En effet, un après-midi vers 16h, A. G. quitte sa maison familiale sise à Kabatoki situé à 6km de Kaolack pour rendre visite à Assane son copain de 43 ans. Celui-ci est marié à deux épouses et père de 8 enfants.
Le rendez-vous a eu lieu dans la chambre du petit frère de l’amant. Mais sur place, la visite de courtoisie vire au cauchemar, car après un moment passé ensemble, Assane s’oppose à la volonté de la fille de rentrer chez elle.
Ivre comme un Polonais, Assane nourrissait l’idée d’entretenir des relations sexuelles avec son hôte. Ce que celle-ci a refusé de toutes ses forces. Mais c’était sans compter avec la détermination de Assane qui la séquestra dans la chambre de son jeune frère des heures durant. Patiente et quêtant le bon moment, elle réussit à s’enfuir vers 2h du matin, avant d’être rattrapée par Assane. Ce dernier la déshabille en confisquant ses habits.
Complètement nue et sans défense, la jeune fille de 19 ans qui était vierge a été violée par Assane. Et de quelle manière ? Ne pouvant pas accomplir l’acte avec ses attributs, Assane doigta la fille jusqu’au sang. Son acte accompli, il force la fille à dormir avec lui dans la chambre de son jeune frère. Et il ne la libère qu’au petit matin.
Mis au courant, les parents de la jeune fille, conduisent la victime chez le gynécologue qui, après examen, établit une défloraison récente de l’hymen. L’affaire atterrit devant la justice.
À la barre, mercredi dernier, Assane a réfuté toutes les accusations portées contre lui. Il jure que c’est la jeune fille qui, de son plein gré, a quitté chez elle pour venir le rejoindre dans la chambre de son petit frère à lui, lieu de leur rendez-vous. Ainsi soutient-il : «Tout ce qui s’est passé ce jour-là a eu lieu avec le consentement de Arame. Je ne l’ai pas forcé du tout.»
Toutefois, Arame soutient le contraire. En effet, elle accuse Assane de l’avoir doigtée jusqu’au sang malgré son opposition, car il était ivre.
Quant au procureur, il a d’abord relevé la fréquence des cas de viols et la nécessité d’appliquer le code pénal dans toute sa rigueur pour réprimer ces actes. A propos de l’affaire à juger, le parquet estime que le viol est constant : que cela soit une pénétration par le doigt ou par les attributs mâles. Car, non seulement la fille était vierge, mais elle ne voulait pas de cette relation sexuelle. Par ailleurs, le fait de s’être déplacée ne suffit pas comme excuse pour justifier l’acte du prévenu. Ainsi, le parquet a requis 5 ans de prison de ferme. La partie civile réclame 50 mille francs de dommages et intérêts.
La défense, assurée par Me Ibrahima Bèye, plaide la relaxe de son client au bénéfice du doute. Car, c’est la fille qui s’est invitée chez Assane. Le tribunal rendra son verdict le mercredi 24 juillet prochain.
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