Suite à la circulaire de Abdoulaye Wade publié avant-hier dans certains quotidiens de la place et notifiant de ne pas tenir compte du « L » du Parti démocratique sénégalais libéral (Pdsl), Doudou Wade, président du groupe parlementaire libéral est monté au créneau hier, pour expliciter la position du Secrétaire général dudit parti.
Puisque des cartes ont été confectionnées avec la mention Pdsl et d’autres avec la mention Pds, la direction du parti a donné des instructions, dans la circulaire, de ne pas tenir compte du « l ». Par conséquent les cartes qui portent la mention Pdsl sont aussi valables que celles qui portent la mention Pds. Mais cela n’a rien à voir avec une remise en cause du « L » du Pdsl, puisque le parti n’a pas encore officiellement arrêté d’appellation, précise Doudou Wade.
Le Président du groupe parlementaire libéral a tenu à lever tout équivoque sur les dispositions de cette mesure. Joint hier par téléphone, il précise que cette notification s’adresse aux militants du Parti démocratique libéral dont le « L » du Parti démocratique sénégalais libéral (Pds) ne figure pas sur leur carte de membre.
Ceci dans le cadre des opérations de vente et de placement des cartes de membres du parti au pouvoir entamé il y a quelque temps de cela. C’est, selon lui, une manière d’éviter toute frustration ou tout amalgame que le secrétariat général du Pds a fait circuler cette notification. Histoire de dire aux militants que toutes les deux appellations (Pds et Pdsl) se valent et qu’il n’y a aucune différence.
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Le PDS n’a pas un problème d’appelation mais de succession, aujourd’hui il y a un flou total dans ce parti, on ne sait pas qui est qui.D’ailleurs dans beaucoup de débats, cela est démontré.Ce parti est défendu par des « transhumants » illégitimes et les leaders charismatiques ont été mis au second plan par le Secrétaire général.Donc ce qu’il leur faut c’est élire de façon démocratique et transparente une personne leader autour de laquelle tout le monde se retrouve pour de futures victoires électorales avant que cela soit trop tard.Depuis le démantélement de Idrissa Seck, il n’y a plus eu de leader et ça il faut oser le reconnaître malgré tout ce qui s’est passé.