Scandaleux et offensant, qualificatifs ne siéraient mieux aux propos de certains internautes qui crucifient l’âme d’un défunt haut professionnel de la justice.
Controversés peuvent être ses jugements et positions sur les nombreux cas judiciaires qu’il a eu à traiter, mais cela ne devrait en aucun cas lui coûter des perturbations au repos de son âme. Notre foi musulmane ou chrétienne nous interdit d’ailleurs de mal parler au dos d’une personne convoquée par l’ultime Juge.
Nous devrions taire cette haine viscérale et retenir ces prières ignobles et inhumaines qui indisposent cette famille en deuil, qui pleure la perte d’un fils tout court.
De Dieu nous venons, de Lui nous retournons, alors ne vous laissez pas croire à une quelconque main visible ou mystique qui serait responsable de la disparition regrettée du juge Sall.
Inspirons nous du témoignage de Guy Marius Sagna, qui, malgré trois mandats de dépôts provenant de ce défunt juge, assure qu’il ne nourrit aucune haine envers lui. Toutefois sa mort devrait servir à nous tous et surtout à ceux qui ont la lourde responsabilité de faire un jugement ou de prendre des décisions qui impacteraient sur une tierce personne qu’un jour l’ultime Juge leur décernera une convocation pour répondre de leurs actes. Cultivons la paix, la concorde et l’amour. Qu’il repose en paix.
Modou Aissa Seye, Professeur d’Anglais à Kaffrine.