Accusé de viols par une pauvre paysanne venue de son village pour travailler dans un salon de massage de la capitale afin de joindre les deux bouts et d’aider ses parents, Ousmane Sonko se démerde vaille que vaille pour transposer l’histoire de la plainte qui plane qui l’accable, en une affaire de complot d’État. L’homme devient vraiment pathétique. Conscient de s’être intéressé à l’interdit concernant le côté intime de cette fille, ce faux « Ibadou » aux faiblesses sexuelles manifestes joue avec l’intelligence des Sénégalais. Mais s’il demeure courageux et conséquent, il est tenu de se conformer aux lois et règlements en vigueur chez nous
En effet, l’histoire a montré que quiconque a eu mailles à partir avec la justice dans ce pays, quel que soit son rang social ou son titre, a de tout temps, par dignité, accepté d’aller laver son honneur. Volontiers ! Nous pensons à Idrissa Seck, Khalifa Sall, Tahibou Ndiaye le boss de Sonko… Ousmane lui, refuse de faire face à Adji Sarr qu’il connait très bien, à l’occasion d’un procès tant attendu. Force doit rester à la loi. Il faut que justice soit rendue dans cette histoire. S’il gagne le procès, ce sera tout à son profit. S’il le perd, qu’il purge sa peine pour se refaire une nouvelle santé politique en soignant son comportement. Imaginons un peu que cette affaire Sonko-Adji Sarr n’aille pas jusqu’à son terme. Tous les fondamentaux de l’État de droit s’écrouleront. Et bonjour l’anarchie. C’est une fuite en avant de la part du chef de file de Pastef que de rendre son discours si incendiaire ces derniers temps.
Quoi qu’il en soit, nous n’avons pas besoin au Sénégal, de ce discours violent que l’ex inspecteur des impôts devenu politicien adopte depuis l’éclatement de ce qu’il est convenu d’appeler le « Sweet Beauté Gate ». Dans ses diatribes Il ne respecte aucun guide religieux de ce pays. Il n’accorde aucun crédit à nos institutions et il désire un jour gouverner le Sénégal. C’est extrêmement grave. Sonko a le droit de s’opposer, radicalement. Mais son discours est enfantin et belliqueux. Cet homme est un catastrophiste. Il faut qu’on s’arrête un peu autour du cas de ce compatriote. Pour analyser froidement, sans parti pris, ses prises de parole et ses actes dans l’espace public. Cet ex protégé de Tahibou Ndiaye, venu en politique du temps des déboires de son patron d’ex DG du cadastre « detourneur » de deniers publics, n’est ni plus ni moins que l’un des politiciens les plus véreux que notre Nation ait connu. Ironie du sort, il crie sur tous les toits qu’il incarne la rupture et l’anti système. Il raconte des balivernes ! Parce qu’il détient un patrimoine dont il est incapable de prouver l’origine licite.
Sonko détient entre autres richesses, un immeuble d’une valeur de 100 millions au moins. En ce temps, il n’était que simple fonctionnaire. Plus que cet immeuble il détient d’autres biens. Où est-ce qu’il a pu brasser tout l’argent qui lui a permis d’avoir ses nombreuses maisons et terrains entre Dakar et Thiès? Radié de la fonction publique et aujourd’hui député simple, allez faire un tour dans son parc automobile et regardez les grosses cylindrées qu’il conduit. Il les a eues où? C’est cet individu qui se dit incapable de se payer une séance de massage chez les professionnels de la kinésithérapie. Il préfère les salons de quartiers, les salons de fortune, les salons « Ndiogane ». Voilà donc ce qui l’a rendu plus célèbre que jamais.
Personne ne connaissait Sonko entre 2010 et 2011 lorsque tout un peuple se battait pour un changement positif dans la conduite des affaires de notre pays. Il se la coulait douce sous l’aile protectrice de son mentor Tahibou Ndiaye. Alors, qu’il arrête son show et qu’il aille répondre à la justice pour se confronter à son accusatrice, cette petite fille qu’il allait trouver à Sweet Beauté de son propregré, encagoulé en période d’état d’urgence assorti d’un couvre-feu.A partir de l’éclatement de son jeu dangereux, l’homme aux solutions cristalise toutes les surprises surtout de ses militants et sympathisants.
Le chef de file de Pastef doit cesser d’attiser le feu. Des années 50 à nos jours le Sénégal a connu toutes formes de divergences, de contradictions. Mais jamais le discours n’y a été aussi périlleux dans le contenu depuis l’avènement de ce singulier nain politique Ousmane Sonko. On ne joue pas avec la cohésion nationale. On ne vendange pas la souveraineté d’un État.
Ousmane Sonko doit revoir son langage, sa copie, pour son intérêt propre et pour celui de ses partisans qui ont le droit de s’opposer mais avec élégance tel que le faisaient nos valeureux anciens, ces précurseurs qui lui ont balisé la voix pour qu’aujourd’hui il puisse s’exprimer librement et se déplacer librement dans son pays. Sonko, c’est surtout le discours qui est scandaleux.
Enfin, Bassirou Diomaye Faye, Biram Souley Diop, Amadou Ba…chers amis, veuillez recadrer votre patron ou lui organiser un « Ndeup » avant qu’il ne torpille ce qu’il vous reste de chances si vous souhaitez rester encore debout dans l’arène politique. Si vous ne l’arrêtez pas, le peuple souverain et consciencieux va l’arrêter afin de le mettre hors d’état de nuire s’il n’arrête pas son discours va t’en guerre de ces derniers temps ! Nous sommes un pays de paix ! Nous voulons la paix pour notre génération et les générations futures !
Mamadou Biguine GueyeJournaliste consultant en communication.
Mamadou Biguine GUEYEJournaliste Consultant en Communication +221 77 560 67 88
Monsieur béguinie tu serais plus inspiré de mettre tes bikinis et aller faire dodo avec le plus offrant.
M. Guèye vous êtes trop gentil avec Sonko Fusilleur car il fait pire que la liste des méfaits que vous donnez ! En réalité le « Projet Pasteef » est une sinistre conspiration et une violente agression contre notre société et notre État ! Et ça risque d’être trop tard si les sénégalais n’affrontent pas et ne neutralisent pas dès maintenant ce Yolom Guénio national et toute sa bande de malfaiteurs réunie dans le M2D ! J’ai l’habitude de dire que tôt ou tard ce sera lui ou nous… Ils envahissent les médias pour manipuler les gens et nous divertir avec des histoires de « nervis », mais Sonko Fusilleur est le PREMIER NERVIS du pays ! Il a organisé depuis 2014 deux groupes armés composés de rebelles du MFDC et des salafistes qu’il fréquente depuis l’AEMUL, ce sont eux qui ont semé le chaos dans le pays pendant les émeutes de mars. C’est eux qui ont tué des jeunes manifestants à Dakar et dans la banlieue, tiré sur des préfectures et des casernes en Casamance, qui ont brûlé des édifices publics et des entreprises privées comme la TFM, les auchans ou les total, qui ont dévalisé des banques et qui ont attaqué des citoyens chez eux. Ils doivent individuellement payer pour ça ! Certains journalistes informés du pays le savent avec documents et audios à l’appui : plusieurs des bras armés de Sonko Fusilleur se sont repliés à Grand-Yoff, à Mbour, à Bignona, à Ziguinchor et dans la banlieue. D’autres se camouflent derrière le M2D qui n’est rien d’autre qu’un mouvement régionaliste de casaçais et surtout de diolas qui font aussi le sale boulot pour Yolom Guénio, que ce soit Aliou Sané de YAMBA MARRE, Seydi Gassama, Pierre G. Atepa, Guy M. Sagna, Ousmane Tounkara, Cheikh Tidiane Dièye, Soumaila Manga et consorts. Ce n’est pas pour rien d’ailleurs que les enquêtes et les arrestations continuent encore… Mais soyez assurés qu’ils ne surprendront une 2e fois les citoyens républicains et les forces de sécurité ! Cette fois il ne faut pas seulement combattre les jeunes manipulés pour vandaliser dans la rue, il faudra surtout neutraliser les commanditaires chez eux et on peut déjà les voir tous sur la tribune de la manifestation du M2D du 23 juin…