XALIMANEWS- Du nouveau dans le dossier du faux médecin, Amadou Samba, accusé d’avoir pratiqué illégalement la médecine depuis 2013. En détention préventive depuis le 2 avril 2020, il devait être entendu, hier, sur le fond. Mais le face-à-face avec le juge du huitième cabinet d’instruction n’a pas eu lieu, car l’inculpé n’a pas été extrait de prison. C’est pourquoi, l’audition a été renvoyée par le juge Mamadou Seck qui va fixer une nouvelle date. Dr Samba a été placé sous mandat de dépôt avec trois autres personnes pour association de malfaiteurs, exercice illégal de la profession de médecine, faux et usage de faux portant sur un document administratif, faux et usage de faux en écriture privée, usurpation de fonction, escroquerie portant sur les derniers publics et mise en danger de la vie d’autrui.
Amadou Samba a été démasqué avec cette crise sanitaire liée à la pandémie du coronavirus. Il prétendait faire des tests de Covid-19 et offrait ses services aux patients. Il résulte des éléments de la procédure que le faux médecin, arrêté par les limiers de la Sûreté urbaine de Dakar, s’était fait confectionner de faux cachets et de fausses cartes professionnelles de l’Institut Pasteur de Dakar et des cliniques Raby de Dakar et Ndiabote de Rufisque. Son masque est tombé quand il a été démarché par un agent de la Caisse des dépôts et consignations pour lui faire un test de Covid-19 à domicile. Lorsque les résultats sont revenus négatifs, l’agent, une dame notamment, a appelé l’Institut Pasteur de Dakar pour le féliciter. Ce qui a suscité un grand étonnement au laboratoire d’analyses médicales, qui a saisi la police d’autant plus que le faux médecin s’était présenté comme agent de l’institut. L’enquête a révélé que G. Sarr et A. Dramé, qui ont finalement obtenu la liberté provisoire, ont confectionné les cartes, tandis que l’infirmier D. Ndiaye faisait les prélèvements.