Pour révéler le changement effectué pendant ces dernières années, la Senelec vient de changer de visage. ainsi, une nouvelle identité visuelle a été créée. Elle exprime le rôle moteur de Senelec et traduit son ambition de libérer l’énergie dont le Sénégal a besoin pour accéder à l’émergence. cette nouvelle identité de la société a été officiellement lancée, hier. une occasion pour le directeur général de la société, makhtar cissé de revenir sur les progrès de la société.
«Technicité, proximité et modernité », voilà le triptyque qui définit la nouvelle identité de la Senelec. En effet, cette nouvelle identité visuelle a coûté à la société 150 millions de francs Cfa. Et doit selon, Mouhamadou Makhtar Cissé, Directeur Général de la Senelec, concrétiser la transformation continue de l’entreprise entamée depuis quelques années. «Nous avons estimé avoir fait assez de progrès pour devoir opérer assez de mutations au niveau de la gestion pour accompagner les transformations en profondeur que nous notons dans tous les segments de la chaine de valeur de l’entreprise», explique-t-il.
S’agissant des transformations, le Dg de la Senelec indique qu’il «y a quelques années, on était en plein dans les problèmes d’électricité. En 2010, la Senelec affichait des déficits de 50 milliards de Fcfa. Depuis 2012, des efforts importants ont été faits, et tous les clients de la société ont senti une amélioration dans la fourniture de la qualité du service. Il y a la mise en place de centrales telles que la centrale de Merina Dakhar. Mais aussi, l’apport en hydrocarbures. Aujourd’hui, on est en pourcentage d’énergie renouvelable de 20%. C’est dire que le défi énergé- tique a été relevé. A ce jour, de nombreux progrès ont déjà été accomplis, comme la fin des coupures intempestives de courant par exemple.
En 2010, avec le plan Takaal on restait 30 jours sans avoir de l’électricité. Et aujourd’hui on est à moins de 3 jours de coupure dans l’année ». En plus de cela, «Il y a une transformation qui est enclenchée sur la production, la gestion de l’offre s’est sensiblement améliorée. Nous dégageons des excédents, nous exportons dans les pays comme le Mali et la Gambie. On a actuellement un excédent de plus 200 mégawatts parce qu’il fait frais les températures baissent, nous consommons moins. Mais, dès le mois de juillet, nous allons avoir besoin de toute cette capacité, ce qui fait que nos capacités d’exports seront limitées. Mais, n’empêche nous sommes plus confortables sur la production et la gestion de la demande par une offre optimale », dit-il. Toujours dans sa dynamique de changement, la société prévoit une éventuelle transformation de la centrale de Cap-des-Biches en Musée de l’électricité de la Senelec. « Cette centrale date de 1966, et nous pensons qu’il est temps de convertir cette centrale en musée de l’électricité.
Et de bâtir à la place une nouvelle centrale», indique-t-il. En outre, elle envisage de mettre en place une industrie électrique pour diminuer les importations de maté- riels et atteindre l’électrification universelle en 2025. « Nous avons entamé une réflexion en interne pour essayer de fabriquer les matériaux de base, (Fil, Câble, compteurs entre autres), au Sénégal», a fait savoir le patron de la Senelec. Pour ce qui est du bénéfice opéré par la société en 2017, M. Cissé, dira que «l’exercice est bénéficiaire. Mais on n’a pas de montant exact. On attend l’avis des commissaires au compte pour les communiquer. En 2016 le béné- fice était de 30 milliards. Toute entreprise a vocation à être rentable, mais pour nous, le béné- fice c’est la satisfaction de la clientèle», jure-t-il.
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