Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra), à la suite du délibéré de sa séance du 15 juillet 2010, vu le rapport de suivi des programmes audiovisuels établi dans la période du 1er avril au 30 juin 2010, a constaté un certain nombre de dysfonctionnements dans les médias sénégalais, surtout un regain de diffusion de clips et de programmes obscènes par l’ensemble de nos télévisions, et cité la 2sTv.
Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra) a épinglé la plupart des télévisions sénégalaises. La raison, il considère à la suite du délibéré de sa séance du 15 juillet dernier, vu son rapport de suivi des programmes audiovisuels établi dans la période du 1er avril au 30 juin 2010 qu’il y a un regain de diffusion de clips et de programmes obscènes par pratiquement l’ensemble de nos télévisions.
Le Cnra a nommément cité la 2sTv en faisant état de la soirée diffusée par cette télévision à l’occasion de la célébration de son 7e anniversaire. Le Cnra trouve que cette soirée était « caractérisée par des danses particulièrement obscènes ». Plus encore, l’agence de régulation a signalé « la persistance des dérives notées lors d’émissions interactives, à savoir des injures, des menaces de mort, des appels à la violence, à la désobéissance civile, une atteinte aux institutions de la République, atteinte à l’honneur et à la dignité de la personne humaine ».
Le Cnra s’est encore indigné de la « diffusion d’émissions de voyance en direct sur de longues plages horaires, sans aucune indication des coûts des appels téléphoniques par certaines radios et télévisions ». Dans la même perspective, le Cnra a soulevé le problème de « la généralisation du câblage à travers le pays de manière anarchique et en dehors de toute réglementation ».
Par conséquent, il a recommandé aux câblo-opérateurs d’arrêter leurs activités illicites, et aux télévisions d’arrêter « la diffusion d’images obscènes et autres scènes de violence ». Il réitère dans ce sens sa recommandation de la mise en place au sein des télévisions de comités internes de visionnage, mais aussi de faire office de « plus de professionnalisme dans la conduite des émissions interactives ou des débats diffusés en direct ».
Enfin, le Cnra demande « de veiller à ce que les émissions de voyance n’exploitent pas la crédulité des populations et qu’elles respectent les dispositions relatives à l’obligation d’indication du coût des appels sur serveur ».
sudonline.sn