Une nouvelle opportunité d’investissement s’ouvre aux opérateurs économiques du pays. La banque africaine d’import-export (Afreximbank) a décidé d’élargir son marché au Sénégal. Ainsi, dans le cadre de la mise en œuvre de sa mission de promotion et de financement du commerce intra et extra africain, cette structure bancaire a rencontré hier, jeudi 29 avril, à Dakar les acteurs porteurs de projets de développement.
Le secteur du commerce est très prisé au Sénégal, seulement les acteurs manquent d’investissement pour la concrétisation de leurs projets. Hier, jeudi 29 avril, une opportunité s’est ouverte à eux. La banque Africaine d’import-export (Afreximbank) basée au Nigeria, les a rencontré dans le cadre de la mise en œuvre de sa mission de promotion et de financement du commerce intra et extra africain. Selon le représentant de ladite banque, Koffi Adamako, l’objectif de la rencontre « est d’informer les éventuels opérateurs économiques intervenant dans l’activité du commerce et du financement des projets, des différentes opportunités qu’offre la banque en matière de financement du Commerce international au Sénégal, tout en explorant aussi les voies pour construction des relations mutuellement bénéfiques pour toutes les parties ». M. Adamako a attesté qu’au delà de l’entraide des nations africaines, « une telle relation contribue à développer les marchés de l’Afrique pour les rendre plus compétitifs avec ceux de l’Europe et de l’Amérique ».
Au regard des résultats, le représentant du ministre de l’économie et des finances du Sénégal, Abdoulaye Ndiaye a soutenu que : le secteur du financement du commerce international et du développement de l’entreprise privée ainsi que les besoins sont immenses pour nos pays en développement. Selon lui, ils sont, en général, hors de portée des systèmes bancaires nationaux. Constat qui va permettre au président de la Chambre de commerce et industrie de Dakar (Cciad), Lamine Niang, de demander au représentant de cette institution financière d’étendre ses crédits aux Petites et moyennes entreprises.
Malgré, le fait que le Sénégal soit membre fondateur de cette banque, M. Ndiaye s’est désolé du fait qu’il n’y ait malheureusement pas pu tirer profit des possibilités offertes par la banque. « De 1993 à ce jour en effet, seules quelques entreprises ont pu bénéficier de ses ressources. Il s’agit de trois unités industrielles évoluant respectivement dans la commercialisation des produits agricoles, dans le raffinage et la commercialisation des produits pétroliers ou encore dans le conditionnement du lait en poudre ».
Avec la crise économique qui a fini de plonger plusieurs Etats Africains dans la dette, M. Ndiaye reste convaincu que l’année 2010 pourrait bien être une année de reprise pour le commerce mondial. « A notre échelle, les entreprises sénégalaises devraient pouvoir être des acteurs de cette relance. Cela suppose qu’elles soient en mesure de saisir toutes les opportunités qui s’offrent à elles pour atteindre cet objectif ».
sudonline.sn