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Edito – Une ambition pour l’avenir (Par Lamine Niang)

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Un moment à fixer dans le marbre de notre histoire. L’exercice auquel se sont soumis le Président de la République, le Premier ministre et le gouvernement est rare à plusieurs titres. D’abord par son format. On nous a très peu habitués dans le passé à une exposition aussi claire et détaillée des grands axes économiques qui gouverneront notre pays dans un futur proche.

On a connu dans un passé encore récent des raouts où la clientèle politique de l’ancien régime s’exportaient à Paris à grand frais pour présenter à la communauté internationale les grands traits d’un programme dupliqué dans de nombreux pays africains. Un programme qui vendait une émergence et des croissances mirobolantes qui, au finish, nous a laissés une dette astronomique et un déficit budgétaire abyssale.

Pourtant, l’ancien régime et ses porte-voix, ces gens « aux dents qui brillent sous le compliment hypocrite » de leurs « bienfaiteurs » du marché financier international, osent encore plastronner sous nos yeux pour nous jeter à la figure leur réussite. Oui, ils ont réussi à privatiser le bonheur qu’ils promettaient au peuple.

La nouveauté est, ensuite, dans la démarche. La conception de ce référentiel n’a mobilisé que des fils de notre pays. Et, à ce titre, c’est une vision qui s’arme de nos spécificités et de notre ambition commune à promouvoir un développement endogène. Un développement réel forgé dans la réalité de nos terroirs et dans la vérité de notre aspiration à un mieux-être véritable et durable.

Le plus revigorant, malgré la réalité erratique héritée des anciens régimes, c’est que nous avons un Président et un Premier ministre qui nous parlent. Avec humilité et avec la ferme volonté de pas décevoir. Ils n’oublient pas le combat et l’engagement citoyens qui les ont portés au pouvoir. Ils n’oublient pas la somme des espoirs qui pèsent sur leurs épaules. Leur partition n’a pas varié, malgré l’énormité de la charge : la rectitude, l’honnêteté et le courage. Ils savent que notre pays, malgré l’éloge apériste, a besoin d’une solide reprise en main. Ils savent aussi que les tentatives désordonnées de rattrapage ont l’effet des sables mouvants. C’est pourquoi le temps du redressement suivra celui de la vérité sur la réalité de nos finances publiques.

Un président de la République ne préside pas seulement le Conseils des ministres, ne discute pas seulement avec les gens importants ici et ailleurs. Il est avant tout comptable des colères et des angoisses de son peuple. Le médecin de famille qui, par obligation morale, doit prendre le pouls et prescrire la bonne posologie, sans douter des douleurs ou des inquiétudes de ses patients.

L’ordonnance dévoilée hier est annonciatrice de grands accomplissements, avec le développement territorialisé ; l’employabilité des jeunes grâce à un système éducatif repensé, la maîtrise de l’eau gage d’une agriculture auto-suffisante et d’une industrie de transformation performante de nos produits ; l’assurance maladie généralisée pour les couches les plus vulnérables, etc.

« Sénégal Vision 2050 » ne se limite pas à une simple énumération d’objectifs. Il s’agit d’un cadre stratégique global qui doit mobiliser l’ensemble des acteurs de la société : gouvernement, secteur privé, organisations de la société civile et citoyens. Cette inclusivité est essentielle pour s’assurer que les aspirations de tous les Sénégalais soient prises en compte, et que chacun puisse contribuer à l’édification d’un avenir commun. C’est un appel à l’action collective, une invitation à chaque Sénégalais à s’impliquer dans la construction d’un avenir meilleur.

Ensemble, nous avons le pouvoir de transformer notre pays en une nation modèle, où le progrès économique rime avec justice sociale. L’avenir du Sénégal se dessine aujourd’hui, et il est entre nos mains.

Lamine Niang, Directeur Général journal Le Soleil

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