Demain dimanche 25 mars, les Sénégalais des villes, des campagnes et de la diaspora sont appelés à nouveau aux urnes. Un scrutin qui comme au premier tour le 26 février passé, devra se dérouler dans l’ordre et la discipline, le calme, la sérénité et la paix sur l’ensemble du territoire national et partout où les Sénégalais sont appelés à voter. Les électrices et les électeurs de toutes les couches, de toutes les catégories et de tous les segments de la société sénégalaise une et indivisible auront à cœur de revoter pour le Sénégal avant tout en portant sereinement leur choix sur le candidat qui leur inspire confiance ou qui porte leur espoir. Ils voteront à nouveau pour la pérennité de leurs institutions et au respect dû aux valeurs républicaines. Ils accorderont également leurs suffrages pour que s’opèrent les changements qu’ils attendent et qu’ils sont en droit d’attendre de ceux qui aspirent à conduire leur destinée.
Pour que le vote se déroule dans les conditions qui permettent aux électrices et aux électeurs d’exercer leur droit, le scrutin de demain dimanche devra être libre, sécurisé, transparent et démocratique. Les forces de l’ordre veilleront à préserver le vote de toutes perversions de nature à le vicier. Elles garantiront à tous ceux qui se sont librement et légalement inscrits sur les listes la possibilité de voter en tout quiétude, sans intimidation aucune, sans contrainte d’où qu’elle vienne.
La Commission électorale nationale autonome (Cena) et ses démembrements que sont les Commissions électorales départementales autonomes (Ceda) s’évertueront à contrôler et à superviser le bon déroulement du scrutin. Ils veilleront à la sincérité et à la régularité du suffrage autant que les membres des bureaux de vote et les représentants des candidats. La Direction générale des élections (Dge) du ministère chargé des Elections s’appliquera à une organisation républicaine du vote en respectant scrupuleusement l’égalité des candidats et la carte électorale connue des deux candidats. Elle mettra également en place et à temps, matériel électoral adéquat et disponible. L’encre indélébile a été décriée au premier tour. Osons espérer qu’il n’en sera pas de même au second.
Le vote de demain dimanche devra se passer également de bureaux de vote logés dans des abris provisoires non identifiés, des votes multiples et toute tentative d’en fausser les résultats au préalable. Il fera l’économie de l’usage de gourdins ou tout autre outil contondant. Il est indispensable que l’administration territoriale principalement, notamment les gouverneurs, les préfets, sous-préfets, présidents de communauté rurale, chefs de village et de quartiers jouent leur rôle, n’ayant à cœur que de servir la République et elle seule. Les deux coalitions de partis en course s’engageront certainement à mailler l’ensemble des centres et bureaux de vote du pays de sorte à veiller sur le bon déroulement du scrutin. Comme au premier tour, il revient aux services compétents de l’Etat de sécuriser le vote des citoyens, aidé en cela, non pas par des milices et factions fussent-elles des Thiantacounes proches et ou se réclament de la majorité sortante ou de l’opposition, mais par des électeurs et électrices mus simplement par le souci de préserver la paix et la stabilité de leur pays et l’expression démocratique de leur vote.
Des électeurs et électrices qui dans le secret de l’isoloir et dans l’intimité de leur conscience voteront pour l’avenir de leurs enfants, de leur nation, de leur République, mais par-dessus tout pour la Paix, la paix seulement. Dans ce cadre la presse s’emploiera à jouer sa partition dans le respect scrupuleux de l’éthique et de la déontologie. Elle aura le souci d’informer juste et vrai.
sud quotidien