Réaliser une scolarisation primaire universelle de qualité en Afrique en 2015. Tel est l’ambition, de l’Association pour le Développement de l’Education en Afrique qui a organisé conjointement avec le Bureau régional pour l’éducation en Afrique BREDA/UNESCO , un atelier de trois jours pour marquer le lancement de l’initiative OpenED (Education Ouverte). Les deux structures ont l’ambition de former et de qualifier les enseignants, par une utilisation judicieuse du numérique.
A cet effet, la direction du projet des volontaires de l’éducation a mis sur pied un véritable dispositif basé sur l’utilisation technologies de l’information et de la communication dans l’éducation. La direction du projet des volontaires a en outre établi un programme de renforcement des capacités des volontaires et un programme pilote de formation.
OpenEd vise à favoriser la rénovation systématique, appuyée sur les technologies de l’information et de la communication pour l’éducation, des Instituts de formation des enseignants. Dans cette démarche elle cherche à les aider à mieux répondre au besoin massif d’enseignants qualifiés nécessaire pour réaliser l’objectif primaire universelle en 2015.
Pour ce faire, au Sénégal la direction du projet des volontaires de l’éducation a mis sur pied un portail Internet (www.volontaires.sn), une plate-forme e-Learning, un programme de formation de spécialistes assistants en e-Learning, un programme de renforcement des capacités des volontaires et un programme pilote de formation initiale des volontaires par les Tic.
Le Portail dispose d’un accès public et privé et propose diverses rubriques : informations générales sur la vie du projet, une banque de ressources pédagogiques destinées aux volontaires en langue française et arabe, un forum logé dans l’espace privé et qui assure aux divers acteurs du projet des informations générales sur la vie du projet, une banque de ressources pédagogiques destinées aux volontaires en langue française et arabe, un forum logé dans l’espace privé et qui permet aux divers acteurs du projet de discuter et d’échanger, etc.
Le directeur du projet des volontaires de l’éducation du Sénégal, Abdoulaye Diatta, a estimé que « la bataille à mener, aujourd’hui, ne concerne pas l’équipement. ». Encore moins « La bataille de l’infrastructure, certes réelle et objective, mais bien la bataille du contenu endogène des ordinateurs ». Il a en outre tenu à expliquer que « ces contenus permettront à nos enfants, aux populations, de façon générale, de s’enraciner dans nos valeurs, de s’identifier à ce qu’ils sont dans leurs cultures, mais aussi de s’ouvrir à un monde nouveau qui est en perpétuel évolution ».
A ses yeux, il n’y a aucun doute que « la bataille du contenu sera aussi ce rendez-vous du donner et du recevoir. Un rendez-vous où l’Afrique viendra avec des propositions concrètes du point de vue des enseignants ».Le directeur du projet des volontaires tient toutefois à prévenir qu« ’il faut éviter ce qui est arrivé dans le monde de l’audiovisuel, où il y a une dynamique privilégiant les contenus exogènes arrivant par les satellites, sans possibilité, pour les consommateurs de les freiner » Il a enfin conclu pour dire que « la seule chose que nous pouvons faire, c’est d’en produire autant que les autres, de pouvoir en créer, de pouvoir en exporter de façon à permettre à ceux qui le désirent de pouvoir se former à travers ces outils que nous mettrons en place ».
Pour sa part, le recteur de l’Université Cheikh Anta Diop a soutenu qu’ « il faut une adaptation aux valeurs locales du contenu des ordinateurs qui sont mis à la disposition des enfants dans le système éducatif »
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