L’ancien ministre de la Justice a passé la nuit au Commissariat du Port de Dakar. Ce, après avoir été cueilli par les éléments de la Brigade d’intervention de la police (Bip), après son refus de déférer à sa convocation. El Hadj Amadou Sall, qui a passé la nuit au commissariat du port, sera présenté au procureur général près la Cour d’Appel aujourd’hui.
La nouvelle est tombée comme un couperet sur la tête des Libéraux aux environs de 15 heures. Alors que Karim Wade et Mayoro Faye sont introduits dans les locaux du Tribunal pour apporter à leur camarade arrêté son repas, grande a été leur surprise. Ils sont ressortis des lieux avec les sachets sans avoir aperçu l’ombre d’un Amadou Sall. Mais, Le Quotidien a appris de sources proches de l’enquête, que Me El Hadj Amadou Sall a été transféré, hier, bien avant 15 heures au Commissariat du Port. Et cela, alors que Ousmane Ngom n’en savait que ceci : «On a reçu des informations selon lesquelles Me El Hadj Amadou Sall a été transféré ailleurs.» Celui qui est entendu pour «offense au chef de l’Etat» aurait refusé de répondre aux questions des enquêteurs de la Brigade des affaires générales, un démembrement de la police judicaire, logée au Palais de Justice. Me Sall passe la nuit au commissariat du Port et sera présenté devant le procureur général près la Cour d’Appel de Dakar, aujourd’hui. Sa veste d’avocat lui octroie ce privilège, plutôt que devant le procureur de la République près le tribunal régional.
Me Sall veut un report au nom de Noël
Convoqué à 9 heures à la Brigade des affaires générales (Bag), une division de la police judiciaire, Me Sall avait introduit, très tôt, par l’intermédiaire de ses avocats, une lettre de report de sa convocation auprès des autorités policières. Les raisons invoquées dans cette missive seraient liées à la fête de Noël et au respect dû à la communauté chrétienne qui fête la nativité. Par conséquent, font savoir ses avocats, «par respect pour ce que représente ce jour, notre client ne pourra pas se présenter à vos services à la date indiquée, sauf s’il y est contraint par la force, sur autorisation du Procureur, conformément aux dispositions de l’article 54 du code de procédure pénale». Mais les arguments mis en avant n’ont pas été convaincants. Ainsi, il a été cueilli manu militari pour être entendu sur les déclarations jugées «offensantes» à l’encontre du président de la République, en marge de l’audition, jeudi dernier, de Karim Wade à la Section de recherches de la gendarmerie de Colobane.
Cueilli «pieds nus»
Revenant sur le film de l’arrestation dont il est témoin et qui rappelle celle de Ousmane Ngom, le coordonnateur du parti Oumar Sarr, révèle : «Ils étaient près de dix éléments de la Bip à défoncer la porte et à cueillir Me Sall sur son canapé manu militari et pieds nus». Selon la loi, le responsable libéral encourt une peine de 6 mois à 2 ans. Tout ceci intervient après que le Président de la République a brandi des menaces «contre tout responsable du Pds» qui s’emploierait à tenir des discours similaires.
Le Pds chante en chœur la déclaration de Me Sall
Un Comité directeur (Cd) extraordinaire est improvisé en plein air. Mais, cette fois-ci élargi au parterre de militants qui se sont approprié les propos qui valent à Me Sall son arrestation et sa garde-à-vue. «Nous membres du Comité directeur ; faisons nôtres les propos de Me Sall : s’il veut manger Me Sall qu’il le mange (…) personne ne pourra nous manger jusqu’au dernier», laisse entendre Oumar Sall, contraint d’écourter sa réunion par les policiers. Ce dernier prend date avec les militants le 11 janvier prochain pour une marche nationale. [email protected]
Les sénégalais âgés de plus de vingt ans connaissent tous le parcours politique et les sacrifices que ce monsieur Amadou Sall a fait pour le Sénégal, en bravant le régime d’Abdou Diouf, et avant celui de Senghor, et ce n’est pas Macky Sall qui pourrait lui faire peur ! Où était l’actuel Président, Macky Sall, quand M° Amadou Sall s’activait pour la défense des libertés dans notre pays ? Depuis quand Macky Sall a-t-il commencé à s’intéresser à la chose politique ? Quels sacrifices aurait-il faits, avec sa famille, sa femme et ses enfants dans les années 80 à 90 ? Les Historiens devraient nous parler de cet homme qui n’avait pas prévu d’être là où il est.
TU commences a nous pomper l’air avec tes balivernes toi. Je lis souvent tes commentaires, mais tu es tout sauf objectif, je crois que tu es un mercenaire a la merci d’un groupe d’individu vomis d’un peuple.