XALIMANEWS-Candidat à l’élection présidentielle du 25 février 2024, El hadji Malick Gakou affiche la grande confiance, ne doutant point de sa victoire. Dans cet entretien exclusif accordé à Vox Populi, le leader du Grand Parti (GP) exhibe ses atouts et se prononce sur les questions brû- lantes de l’actualité.
Le 13 novembre dernier, vous avez été investi comme candidat du Grand Parti à l’élection présidentielle de 2024. Quelles sont les véritables motivations de votre can- didature ?
Le 2 septembre 2022, le Comité directeur du Grand Parti avait sollicité de ma part d’accepter d’être candidat à l’élection présidentielle de 2024. Ce à quoi j’avais répondu positivement, après voir consulté les 46départements du pays et la Diaspora qui composent le parti. Ayant marqué mon accord, j’avais quand même sollicité et obtenu du Comité directeur, l’organisation d’un Congrès dont la date avait été fixée au 13 novembre. Ce Congrès m’a plébiscité comme candidat du Grand Parti à la Prési- dentielle de 2024. J’ai accepté cette charge avec beaucoup de responsabilité et beaucoup d’humilité. Mais je suis aussi conscient qu’au regard de ma carrière politique que j’ai commencée très tôt au Parti socialiste, en plus de celle qui m’a conduit à être le numéro deux de l’Alliance des forces de progrès, jusqu’à aujourd’hui à être le patron du Grand Parti, je crois que j’ai un cursus poli- tique rassurant pour mes camarades et pour beaucoup de mes compatriotes, pour qu’ils puissent penser que je sois prédestiné à pouvoir accepter cette mission-là. En plus, j’ai fait une carrière sans taches dans l’administration publique. Puisque j’ai été, tour à tour, Conseiller technique dans l’administration publique, Conseiller chargé Conseiller spécial, puis Direc- teur de Cabinet, ministre des Sports, ministre du Commerce, de l’Industrie et du Secteur informel. J’ai été aussi président de la région de Dakar. En outre, j’ai les mains propres. Jamais je n’ai été audité et sanctionné par aucun corps de contrôle de l’Etat. Je suis Docteur en Sciences économiques et titulaire d’un Master en commerce international et spécialiste des politiques de développement. Donc, j’ai une expérience avérée, et en plus j’ai quitté l’administration depuis plus de 20 ans et j’évolue dans le secteur privé comme administrateur de plusieurs structures tant au plan national qu’international. Je n’ai jamais volé l’argent du Sénégal. J’ai géré des milliards pour le compte du contribuable sénégalais,et jamais je n’ai été pris à défaut dans ma gestion des deniers publics.
Quels sont les autres atouts dont vous disposez qui puissent inciter les Sénégalais à vous faire confiance en février
2024 ?
J’ai une base politique indéniable à Guédiawaye et je contrôle avec le député-maire Ahmed Aïdara, mon directeur de campagne, le département politiquement et électoralement. Je n’ai jamais perdu une élection dans ma commune de Sahm notaire depuis 2009. Ma relation avec Guédiawaye et la banlieue est connue de tous. Je porte leur espoir du renouveau de notre pays. Je serai incontestablement le candidat des banlieues et du peuple. De plus, dans le sport, j’ai acquis mes lettres de noblesse, parce que je suis un produit du mouvement associatif sénégalais. Et je suis l’un des plus grands mécènes du sport et de la culture au Sénégal. Dans le domaine de la santé, j’ai créé, il y a plus de 5 ans, la Fondation Maternité solidaire qui a pour objectif de lutter contre la mortalité maternelle et infanto juvénile. 3000 femmes meurent en donnant la vie au Sénégal, comme ma propre maman. Je suis né et ma mère est décé- dée une heure après ma nais- sance. Chaque 4 heures, une femme meurt au Sénégal en donnant la vie, ce qui est inadmissible. Chaque année, nous dépensons 200 millions pour appuyer les structures de santé. Dans la vie nationale, ma contribution est énorme en ce qui concerne les actions de solidarité et d’entraide qui favorisent l’épanouissement de nos populations. C’est la raison pour laquelle, je pense être dans les dispositions, après avoir servi ce pays-là pendant tant d’années, tant du point de vue social, cultu- rel, académique, pour accomplir la charge de président de la République. Je suis une synthèse de la classe politique. J’incarne tout ce que les populations doivent aspirer à avoir dans un monde qui doute et qui est dans une situation traversée par les menaces d’extrémismes de toute nature. Surtout que maintenant, nous sommes un pays doté de ressources naturelles, tels que le pétrole et le gaz. C’est l’occasion pour le Sénégal d’amorcer un nouvel virage vers le progrès, la cohésion sociale et le développement inclusif.
Dans une interview que vous avez accordée à JeuneAfrique,vousdites que vous êtes le candidat de la paix sociale et de la concorde nationale. Est-ce que vous pouvez être plus explicite ?
C’est tout simplement parce que je suis le candidat qui incarne le plus la cohésion politique et la constance dans mon positionnement politique au service de mon pays. Le candidat de la paix sociale et de la concorde nationale doit être un candidat de synthèse qui intègre dans sa manière de faire l’ensemble des couches de la société sénégalaise. Aujourd’hui, les Sénégalais sont unanimes qu’il nous faut un Président qui renforce la concorde nationale. Et je crois avoir les prédispositions pour cela. Je suis un serviteur du peuple sénégalais avec les mains propres. Je n’ai jamais bénéficié d’un mètre carré de terrain de l’Etat du Sénégal. Tout ce que j’ai obtenu et par- tagé avec les populations, c’est le fruit de mon travail dans le secteur privé. Je défie qui- conque de prouver le contraire dans ce pays. Et personne ne peut m’amener à la VAR. Tout ce que j’ai eu à dire dans le passé constitue des socles de ce que je dis aujourd’hui et ce que je dirai demain. Je suis l’un des rares hommes politiques sénégalais qu’on n’amènera pas à la VAR. Parce que mon propos est mesuré, véridique, analytique et n’est que le reflet de cette personnalité qui est de servir le pays avec enthousiasme et désintérêt.
Vous affichez une grande confiance quant à l’issue de la Présidentielle de 2024. Sur quoi fondez- vous cette assurance ?
J’ai créé le Grand Parti en 2015 et j’ai fait 3 fois le tour du Sénégal. J’ai implanté mon parti dans les hameaux les plus reculés du pays, dans l’ensemble des collectivités territoriales et dans la Diaspora. J’ai un parti politique performant, un parti de masse. Personne ne peut nier dans ce pays que le Grand Parti est une formation politique populaire. Et ensuite, partout où je passe, les Sénégalais me demandent d’être candidat, parce qu’ils sont rassurés par ma compétence et ma probité morale et mon sens de l’éthique. Je pense qu’aujourd’hui, après toutes les tournées que j’ai faites et les rencontres que j’ai eues avec la Diaspora, les secteurs d’activités au niveau national, je sais qu’il y a une osmose fondamentale qui est née entre ma personne et les Sénégalais. C’est pourquoi j’estime que, quoi qu’il advienne, je serai le 5e président de la République du Sénégal par la grâce de Dieu et la volonté des Sénégalais.
Etes-vous d’avis que l’af- faire Sweet Beauté et la plainte de Mame Mbaye Niang concourent à barrer la route à Ousmane Sonko en perspective de la Présidentielle ?
Je voudrais saluer la bravoure de mon jeune frère et ami, le président Ousmane Sonko, qui est un homme courageux, que je sais engagé résolument pour servir le Sénégal. Je le connais très bien et depuis longtemps pour pouvoir témoigner de son engagement pour le Sénégal. Je crois que rien ne peut et ne doit empêcher à Ousmane Sonko d’être candidat à l’élection présidentielle de 2024. D’ailleurs, cela concerne tous ceux qui rempliront les conditions de candi- dature. Puisque notre pays doit rester un pays démocratique. L’Etat doit garantir le droit à la candidature pour tous les candidats qui rempliront les conditions d’éligibilité. C’est la raison pour laquelle, toutes les tentatives pour endiguer les candidatures de l’opposition ne serviront à rien. L’Etat doit laisser au peuple sénégalais le libre choix du Président qu’il se sera choisi en février 2024. Je pense que dans ces conditions-là, je serai le candidat que les Sénégalais éliront pour amorcer le nouveau virage du Sénégal vers son développement harmo- nieux à travers une croissance inclusive au service des populations.
Quel commentaire faites- vous des incidents qui ont émaillé le retour de Sonko chez lui après son passage au tribunal, notamment au niveau de la Corniche ?
Ces incidents sont inadmissibles et insoutenables. Tous les démocrates du monde ont dénoncé cette incurie du gouvernement et ces actes d’une autre époque du régime du Président Macky Sall. Cela est inacceptable. Au-delà des dénonciations, ces actes doivent être sévèrement sanctionnés pour qu’ils ne se reproduisent plus.
D’aucuns même disent que Sonko, leader de PASTEF/Les Patriotes, est actuellement en résidence surveillée de manière illégale…
On peut le penser. D’autant plus que chaque fois que le président Sonko est convoqué, tout le monde voit ce qui se passe. Personne n’a le droit de mettre Ousmane Sonko en résidence surveillée ou de surveiller ses actes ou mouvements. Cela est totalement illégal et en porte-à-faux avec ses droits constitutionnels. Nous sommes des républicains et défendre la République, c’est avant tout sauvegarder les libertés et la démocratie. L’Etat de droit ne saurait s’accommoder de la barbarie totalitaire.
VOX POPULI
Malick, tu as tout perdu quand tu n’as pas osé, quand tu as fait preuve de légèreté, ou quand tu as fait preuve de faiblesse. Eh oui, on te le rappellera toujours en 2014 lors des élections locales tu t’es éclipsé au profit de aliou sall. Tu as implicitement vendu la mairie de guediawaye à macky sall par l’intermediaire de son frere aliou. Depuis cet acte tu es devenu un figurant dans le lanterneau politique sénégalais, jusque même dans ton quartier à guediawaye. Tu es un politicien finit il ne reste plus que ton nom pour rappeller aux sénégalais que tu as déjà existe, pour parler anglais tu es juste un has been. Si tu insistes pour participer aux élections présidentielles tu seras la risée de l’opinion publique sénégalaise car tu vas récolter un 0,000001%.