Ayant l’habitude de tirer sur tout ce qui bouge, le député El Hadji Malick Guèye a cette fois-ci ouvertement attaqué son « ami », Me Souleymane Ndéné Ndiaye. Revenant sur la visite mouvementée du chef du gouvernement auprès des inondés de Kaolack, El Hadji Malick Guèye estime que le Premier ministre n’a récolté que ce qu’il a semé auprès des populations de sa région.
El Hadji Malick Guèye remet ça. Le député de Latmingué, qui n’est obnubilé que par ses intérêts, a trouvé une nouvelle cible en la personne du Premier ministre. Animant hier une conférence devant plusieurs de ses militants, El Hadji Malick Guèye a estimé que les brassards rouges brandis lors de la visite de Souleymane Ndéné Ndiaye à Kaolack, ne sont que l’expression du désarroi des populations, pour qui le Premier ministre n’a rien fait. Selon le député libéral, le maire de Guinguinéo n’a jamais levé le plus petit doigt pour satisfaire la demande sociale ou participer à l’épanouissement des populations. « Depuis sa nomination au poste de Premier ministre, je ne suis entré dans son bureau qu’une seule fois, et c’était pour le féliciter. Pourtant, toute la région connaît mes relations avec lui. Mais il a pris un chemin qui ne me convient pas, puisqu’il ne sert que sa propre personne. C’est pour cela que j’ai pris mes distances. Les brassards rouges que les populations ont brandis lors de ses visites signifient uniquement une colère et un mécontentement de ces dernières », indique-t-il.
Au lieu de prendre la défense de son « frère » de parti, Malick Guèye d’enfoncer : « Souleymane Ndéné Ndiaye n’a récolté que ce qu’il a semé ». Pour « étayer » ses propos, El Hadj Malick Guèye d’affirmer que depuis qu’il a été nommé à la tête du gouvernement, ce sont uniquement des « châteaux » que le maire de Guinguinéo a réalisés dans sa région. Alors que, dit-il ce dernier a les moyens de participer au développement de sa ville.
Par ailleurs, le député de Latmingué a dénoncé le projet de restructuration de la zone de Diossong et de Guélou. « Souleymane Ndéné Ndiaye et Farba Senghor sont à l’origine de la colère des populations du Saloum, parce qu’ils veulent privilégier des villages de leurs parents au détriment de l’histoire ». La preuve, poursuit-il, Farba Senghor a connu la honte de sa vie en voulant faire de Nguélou un chef lieu de communauté rurale. Aussi, attire-t-il l’attention du ministre de l’Intérieur sur la balkanisation du Diossong (Ndlr : l’administration veut scinder la communauté rurale en trois).
Papa Samba SENE
lasquotidien.info
