XALIMA NEWS – La jeunesse pour la démocratie et le socialisme (Jds) qui exprime sa préoccupation par rapport aux prochaines élections, prône le choix d’une personne neutre pour son organisation. Pour le problème de la radiothérapie en panne, la Jds pense que le gouvernement n’a pas été prévenant.
Dans son communiqué sur les élections, la Jds fait savoir que l’élection est le procédé de légitimation du pouvoir politique dans une démocratie et que les dépositaires de la confiance du peuple doivent être choisis à l’issue d’un processus électoral dont la transparence en garantit l’acceptation par tous les acteurs politiques, principalement ceux de l’opposition, et de ce fait constitue le gage d’une stabilité sociale. Pour s’en convaincre, précise la Jds, « il faut que la neutralité et l’impartialité des autorités chargées de l’organisation et du contrôle des opérations électorales ne souffrent d’aucun grain de doute ». Si la Cena revêt ces principes de crédibilité, fait remarquer la Jds, « il n’en est pas le cas pour le ministre de l’Intérieur M. Abdoulaye Daouda Diallo dont la démarche partisane relève désormais d’un secret de polichinelle ». Et la Jds de citer : « Le fait qu’il soit membre de l’Apr, de surcroit maire d’une commune gagnée justement au nom de ce parti, suffit amplement pour qu’il soit inapte à organiser des élections transparentes, à plus forte raison, qu’il ne cesse de poser des actes qui entachent la transparence des processus électorales… ». A la lumière de tout cela, la Jds est d’avis que la leçon principale qu’il faut en tirer, qu’il faille même consacrer comme principe de gouvernance démocratique, est la suivante : Pour l’intérêt supérieur du peuple sénégalais, l’organisation d’élection doit être confiée à partir de maintenant à une personnalité équidistante des chapelles politiques et consensuelle ».
La Jds rappelle qu’au lendemain des négociations ayant donné naissance au code électoral consensuel de 1992, étaient posés les premiers jalons de ce qu’on pourrait considérer comme une coutume politique c’est-à-dire désigner une personnalité neutre et consensuelle en lui chargeant de conduire l’organisation des joutes électorales. Pour la Jds, le gouvernement doit démissionner.
Sur le problème de la radiothérapie, la Jds déclare constatée que depuis quelques jours, le système sanitaire du Sénégal est sans appareil de radiothérapie. Cette rupture de la chaine de prise en charge des pathologies cancéreuses n’est posée que par l’absence d’une politique sanitaire cohérente. La Jds pense que cela est du ressort des autorités sanitaires d’anticiper, car « gouverner, c’est prévoir ».
Par Mor DIOP