Depuis plusieurs mois, le débat sur « le droit à l’oubli numérique » prend de plus en plus de place sur le Web.
L’enjeu: la conservation des données personnelle postées sur Internet. « Je crois avoir montré mes fesses à la Saint-Nicolas, en 1969. Je ne le fais plus depuis. Et je n’aimerais pas que cela me poursuive encore » résumait Alex Türk, président de la Cnil (Commission nationale de l’informatique et des libertés, ndlr).
Si l’oubli et l’effacement de certaines données peut être un véritable danger, la suppression des données, diffamatoires notamment, est un véritable enjeu.
Le secrétariat d’Etat à la Prospective et au Développement numérique, actif dans ce débat, a ouvert une consultation publique. Le but: aboutir à une « charte d’engagements collectif des professionnels du Web » indique 01net. Nathalie Kosciusko-Morizet veut même une consultation internationale.
Cette « mémoire du Web » touche cette professeure: « un ‘ex’ qui voulait me nuire a mis une vidéo pornographique de moi sur YouTube. Depuis, c’est l’enfer, j’essaye de faire tout effacer », explique-t-elle.
Sur Le Post, cette enseignante, qui se bat pour faire effacer d’Internet une photo d’elle reprise sur d’autres sites explique son calvaire.
Que s’est-il passé?
« Un ‘ex’ a posté sur YouTube une vidéo de moi, à caractère sexuel, à la fin du mois de mars. Il a mis mon prénom, mon nom, et le nom de l’établissement où je travaille. Et il a ajouté un commentaire salace sous la vidéo. »
La vidéo est-elle restée longtemps en ligne?
« La vidéo est restée en ligne une semaine. Puis il a reçu un email de YouTube qui avait supprimé la vidéo car elle était à caractère sexuel, et donc non conforme à la charte. Ensuite, mon ‘ex’ a supprimé son compte, sans supprimer le commentaire. Du coup, quelque part, le commentaire existe toujours sur les sites qui ont repris la vidéo. Et maintenant qu’il a supprimé son compte, il ne peut plus revenir en arrière. »
On ne peut donc plus voir la vidéo?
« Non, mais l’image d’appel de la vidéo est toujours visible, et le commentaire salace avec mon nom et les autres détails aussi… En plus, je suis reconnaissable sur cette image. »
Comment êtes-vous tombée sur cette vidéo?
« Mon ‘ex’ me menaçait de poster la vidéo sur Internet, du coup, tous les matins, la première chose que je faisais, c’était de chercher mon nom sur Google. Un matin, le week-end dernier, j’ai découvert tout ça. La vidéo avait déjà été supprimée de YouTube, mais d’autres sites l’avaient relayée. Mon nom, celui de mon lieu de travail, la photo d’appel où l’on peut me reconnaître et le commentaire salace ont été multipliés sur une dizaine de sites de vidéo… »
Vous avez engagé une procédure pour stopper l’engrenage?
« J’ai contacté la Cnil par courrier écrit. Ils m’ont répondu le 13 avril, et m’ont dit que les délais peuvent être très importants en raison du grand nombre de plaintes. Ce que peut faire la Cnil, c’est contacter les sites un par un pour qu’ils suppriment les pages en question. J’ai également contacté Google France et et envoyé un fax à Google Etats-Unis. Google France, qui a dû voir que j’étais complètement paniquée, m’a répondu qu’ils ne peuvent rien faire car ce n’est pas eux qui ont mis en ligne tout ça. Ils ont quand même supprimé les versions ‘cache’ (qui permettaient de voir les pages des sites, même si elles avaient été supprimées, ndlr). Du coup, normalement, avec le temps, ces versions vont disparaître. Mais elles apparaissent sur d’autres sites… »
Vous avez porté plainte?
« J’ai voulu porter plainte contre mon ‘ex’, mais il menace de reposter des vidéos. J’aurais pu faire une plainte contre X, mais du coup il y aurait sûrement eu une enquête dans mon établissement. Je n’ai pas envie que des gens sachent que quelqu’un a mis une vidéo X de moi… Et puis la police m’a dit qu’ils ne sont pas très au courant des plaintes qui concernent le Web. »
Vous devez en grande partie vous débrouiller seule?
« C’est compliqué quand on ne s’y connaît pas en informatique. En plus, sur les sites qui ont repris la vidéo, on a l’impression qu’il n’y a pas d’humain derrière, c’est très dur de rentrer en contact avec eux. Certains ne sont même pas en France. Nerveusement, j’ai l’impression que c’est sans fin. Il me reste à faire la démarche sur le portail spécialisé pour les contenus diffamatoires du gouvernement. Mais là aussi cela équivaut à un dépôt de plainte je crois, et cela prend beaucoup de temps. Je suis en panique. Le matin, je me lève, et je vais directement voir sur Google si d’autres sites ont relayé cette vidéo. »
Personnellement, comment vous sentez-vous?
« J’ai beaucoup pleuré déjà. Je veux que tout ça dégage. C’est une atteinte à mon intégrité, et c’est vraiment violent, c’est très agressif. Tous les matins je regarde si mon nom et la vidéo figurent sur d’autres sites. C’est un coup à choper une crise cardiaque! Je me suis même demandé si j’allais pouvoir aller travailler lundi. Ma honte, c’est de me demander comment les gens vont me regarder, savoir s’ils ont vu la vidéo ou pas. »
Qu’est-ce que vous retenez de tout ça?
« Quelqu’un qui veut nuire peut le faire de façon très facile et rapide, mais la personne qui veut se défendre va le faire très lentement et difficilement. Ce n’est pas normal. Il faudrait que toute vidéo qui comporte le nom et le prénom d’une personne soit vérifiée avant d’être mise en ligne… »
(Sources: Le Post, 01Net)
Je suis vraiment désolé pour toi mais comment tu as accepté de poser ou se filmer dans des positions pronographiques.
Ne jamais avoir confiance à 100% à quelqu’ un car les relations actuelles ne sont pas pour l’ étérnité et surtout avec ton partenaire.
Tout ce dont je te conseille c’ est de continue à contacter les services informatiques pour qu’ ils t’ aident à supprimer ce qui restent sur le net.
Du courage et bone chance
cé vréma triste ce ki té arrivée j8 profondéma touché. ton ex cé t1 minable il na pa de coeur. j m di k kelk sw la cause de votr séparation il dévé surpassé son mal mé pa de la sorte. il né k1 fébl. bne chance é surtt reste discréte dan ton coin n pense pa au pir car pa tétr k lé gen ki t conéss n lon pa vu