XALIMANEWS – Emmanuel Macron se rend au Maroc, ce mercredi. Une visite très rapide destinée à lui permettre de faire connaissance avec le roi Mohammed VI, selon RFI.
« C’est une visite pour permettre à Emmanuel Macron et Mohammed VI de faire connaissance. Les deux hommes ne se sont jamais rencontrés. C’est peut-être ce qui explique que ce déplacement soit présenté d’abord et avant tout comme étant d’ordre personnel ».
Le président français ne sera pas accompagné d’une délégation ministérielle ou de chefs d’entreprise. Mais simplement de son épouse Brigitte. Car le point d’orgue de la rencontre doit avoir lieu, le soir, lors du diner de rupture du jeûne que le couple Macron partagera avec Mohammed VI et sa famille dans la résidence personnelle du roi.
L’objectif est, selon l’Elysée, de poser les bases d’une relation de confiance entre le président français et le souverain marocain qui avant de dîner, se verront en tête à tête puis en présence de leurs conseillers. Au menu de ces discussions : coopération économique, climat et surtout sécurité.
Emmanuel Macron n’avait pas pu se rendre au Maroc durant la campagne pour la présidentielle, alors qu’il était allé en Algérie et en Tunisie. C’est pour remédier à cette situation qu’il a réservé à Rabat l’un de ses premiers déplacements à l’étranger.
Un voyage présidentiel dans un royaume en ébullition. Pour l’Association des chrétiens pour l’abolition de la torture (ACAT), c’est l’occasion d’interpeller le président français sur les violations des droits de l’homme dans le royaume, et en particulier sur le procès de Gdeim Izik qui se tient actuellement près de Rabat. Affaire dans laquelle 24 militants politiques, victimes de tortures, sont accusés d’être responsables de la mort de 11 membres des forces de l’ordre. Un procès à charge, où les droits de l’homme et de la défense ont été totalement bafoués selon Hélène Legeay, responsable du pôle Maghreb de l’ACAT. « Il n’est pas possible qu’Emmanuel Macron rende visite à Mohammed VI sans aborder cette question du procès ».
Pour les autres dirigeants du continent Africain, en particulier les nègres, il faudra simplement les réunir en un seul groupe ! La France ne se gênera pas ! Il n’ y aurait que les Tunisiens, les Algériens, et les Rwandais qui n’accepteraient pas d’être en groupe ! Vous verrez !