Dakar ne s’est pas plié en quatre, pour se prosterner devant le ministre de l’Intérieur, Abdoulaye Daouda Diallo, qui l’avait sommée, pourtant quelques semaines auparavant, de ne brûler aucun pétard.
En effet, les populations, désireuses de célébrer le passage à 2016, ont, dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier, allumé les pétards. Comme d’habitude. En atteste le Ciel dakarois illuminé dans tous ses compartiments. lorsque l’horloge a sonné minuit.
Les populations sorties massivement ont fêté la fin de l’année 2015. En apothéose ! Puis sont rentrées chez elles, sans séisme, ni onde de choc. La menace terroriste pour laquelle le premier flic du Sénégal avait renoncé à acheter du pétard pour brûler le Ciel, s’est dissipée. Pour ne pas dire s’est révélée inexistante. Ou du moins, ce jeudi 31 décembre.
Dakar en flamme by kdieme7
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Abdoulaye Daouda Diallo est comme le chargé du sale boulot de ce régime. Sale boulot sans suites et pourtant combien très destructeur pour leur politique. Tout se passe comme si les légionnaires avaient un langage et des actes en double perception. L’une des perceptions est adressée au peuple, l’autre est destinée pour une consommation extérieure du Sénégal. Autrement je ne comprend pas pourquoi, pèle mêle, le ministre de l’intérieur déclare, sans applications et sans suivis, l’interdiction sauf autorisation des chants religieux nocturnes, de la construction de mosquées sans autorisation, de l’ouverture de daaras sans autorisation, etc. Et à chaque fois, peu lui importe l’applicabilité et l’application de ces directives, l’essentiel semblant être, pour lui, de l’avoir dit et d’avoir déplu à la population, et peut être d’avoir plu à d’autres (à chercher). Et cette nouvelle directive semble aller dans le même sens.