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Enceinte et malade du coronavirus, elle accouche, placée en coma artificiel

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XALIMANEWS- Une Américaine enceinte de 34 semaines, malade du coronavirus, a accouché alors qu’elle était dans le coma.

Lorsqu’elle a accepté d’être placée en coma artificiel, Angela Primachenko était dans l’incertitude la plus totale. Cette jeune femme de 27 ans, enceinte de 34 semaines, a appris qu’elle était atteinte du coronavirus en mars dernier. Conseillée par ses médecins, elle a été mise dans le coma. A son réveil, son enfant avait déjà 5 jours. L’Américaine raconte cette difficile épreuve auprès de CNN. «C’était émotionnellement incroyable. C’était fou d’essayer de comprendre ce qui venait de se passer durant les 10 jours passés, et de remettre les pièces de ma vie en ordre», confie-t-elle.

Comme beaucoup avant elle, Angela Primachenko – qui vit dans l’Etat de Washington, où le premier cas a été recensé le 21 janvier – a commencé par tousser. Sa fièvre s’est mise peu à peu à monter. Pourtant cette spécialiste de la kinésithérapie respiratoire avait rapidement pris toutes les mesures pour ne pas tomber malade. «Elle connaissait les risques. Elle a pris toutes les précautions», commente sa sœur jumelle, Oksana, auprès de la chaîne américaine. Lorsque le résultat de son test s’est avéré positif, Angela était déjà mal en point. «Je savais que je ne pouvais pas continuer à respirer comme ça et survivre», se souvient-elle. Alors, le 26 mars, elle a été admise à l’hôpital où elle travaille. Trois jours plus tard, elle était placée sous respirateur, dans le coma.

« J’étais perdue, je ne comprenais pas où j’étais »

Durant cette période d’angoisse pour toute la famille, les médecins ont décidé de provoquer son accouchement afin de laisser plus de place à ses poumons pour qu’elle respire mieux. Son mari, David, leur a donné l’autorisation et la petite Ava est née le 1er avril, en pleine forme. Pour Angela, la situation était encore très fragile, si bien que le 5 avril, ses proches ont cru la perdre. «Nous avons eu peur ce jour-là», raconte Oksana. Par miracle, le lendemain, sa jumelle a pu être extubée. «J’étais perdue, je ne comprenais pas où j’étais, je n’avais plus mon ventre de femme enceinte, je ne savais pas où était le bébé», explique la survivante.

Lorsqu’elle a enfin eu le droit de rentrer à la maison, elle a pu serrer dans ses bras son mari et sa fille de 11 mois. La petite Ava, elle, se trouve encore à l’hôpital et sa mère ne peut toujours pas la voir tant qu’elle n’aura pas officiellement été testée négative au coronavirus : «Je veux juste l’embrasser et l’aimer et rattraper les premières semaines que je n’ai pas eu la chance de vivre. Dieu a réalisé un miracle en nous laissant en bonne santé, mon bébé et moi». Quant au prénom de sa fille, Angela Primachenko confie qu’il signifie «souffle de vie». Source : Paris Match

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