XALIMANEWS-L’enquête de la Division des investigations criminelles (DIC) sur la gestion des fonds Covid a révélé des actes répréhensibles de la part du ministère des Sports et de son Directeur des Affaires générales et financières (DAGE). Selon les informations de Libération, l’enquête a mis en lumière un système de détournement financier au sein du ministère des Sports lors de la gestion des fonds Covid. Le procès-verbal consulté par Libération établit que les soupçons de détournement sont fondés.
Il est établi que le DAGE, Mamadou Niang Ngom, a émis de fausses factures, dont les montants sont également contestés par les bénéficiaires présumés, notamment le lutteur Gris Bordeaux. Les enquêteurs ont également exprimé des doutes concernant la somme de 205 millions de FCFA que le DAGE prétend avoir remis, contre décharge, à la Fédération de basketball, dont le président Me Babacar Ndiaye est resté injoignable pendant toute l’enquête.
Gris Bordeaux a révélé qu’il n’a reçu qu’un montant de 10 millions de FCFA, contre décharge, et non pas 15 millions de FCFA comme l’affirmait précédemment le DAGE Mamadou Ngom Niang. Gris Bordeaux ajoute qu’il n’a pas signé la décharge de 15 millions de FCFA et affirme que sa signature a été imitée, et que le numéro d’identification mentionné n’est pas le sien.
Il a d’ailleurs remis aux enquêteurs la décharge du montant de 10 millions de FCFA ainsi qu’un échantillon de sa signature pour étayer ses propos. Le président de la Ligue sénégalaise de football, Saer Seck, a déclaré que le DAGE lui a versé, en espèces, la somme de 100 millions de FCFA le 12 mars 2021. Ce qui constitue une grave violation des procédures comptables.
Saer Seck a souligné que le DAGE ne lui a pas remis de décharge lors de la transmission des fonds. Le DAGE a reconnu, lors de son interrogatoire, avoir fabriqué la décharge pour se justifier auprès de la Cour des comptes. Il a également admis la même chose concernant Gris Bordeaux.
Le DAGE a déclaré que lorsqu’il remettait les 15 millions de FCFA à Gris Bordeaux, ce dernier lui aurait demandé de ne mentionner que les 10 millions, car les 5 millions devaient être utilisés de manière « discrète » pour aider les lutteurs en difficulté.
Qu’il croupisse en prison si les faits sont avérés. Ces prédateurs de la République ,pas de pitié pour eux.